Archives de la catégorie:Santé

  1. INPES : Institut National de Prévention

    Qu’est-ce que l’INPES et en quoi consistent les missions de l INPES ? 

    L Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé remplace le CFES comité français d éducation pour la santé instauré en 1972. En qualité d EPA établissement public administratif, il est placé sous la tutelle du ministère de la Santé créé par la loi du 4 mars 2002 afin de protéger les droits des malades et de garantir la qualité du système de santé. En 2004, cinq plans nationaux lui ont été confiés : lutter contre le cancer, les comportements de violence et les impacts sur l’environnement, améliorer la prise en charge des maladies rares et la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques. L article L1417-1 du 23 février 2010 précise à nouveau que l’institut a pour mission de mettre en œuvre les programmes de santé publique dans les établissements publics, d’exercer une fonction de conseil et d’expertise concernant la prévention de la santé, d’assurer le développent de l’éducation de la santé, de participer à la gestion des situations urgentes ou exceptionnelles, et d’établir des programmes de formation à l’éducation de la santé. 

    Que propose l INPES aux professionnels de la santé ? 

    Pour les professionnels de la santé et les enseignants, l’INPES met à leur disposition des outils d’intervention. Pour les premiers, l’Institut leur propose des fiches pratiques sur les problématiques de la consultation. Pour les enseignants, des activités permettent aux enfants et aux adolescents d’acquérir des connaissances sur les thèmes de la santé. 

    Que propose l Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé aux personnes âgées ? 

    En 2003 et 2007, l Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé a mis en place des campagnes sur les médias encourageant et conseillant les personnes âgées à « garder bon pied bon œil » et sur « la santé à tout âge ». Depuis 2005, l’institut organise régulièrement des journées sur différents sujets, comme sur la mobilité des personnes âgées, les accidents domestiques, l’autonomie… Plusieurs guides ont été publiés notamment celui de la « Prévention des chutes pour les personnes âgées vivant à domicile ». Ils sont destinées aux aidant des personnes âgées et pour les professionnels de la santé.

  2. Qu’est-ce-que l’ostéoporose : prévention et gestion du risque

     

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    L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette qui se manifeste par une détérioration de l’architecture des os et une diminution globale de la masse osseuse. L’os ainsi fragilisé est à fort risque de fractures.

    C’est une pathologie touchant avec prédilection les femmes ménopausées, et ce à cause de la brutale diminution des hormones féminines après la ménopause. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans le maintien de la structure et la solidité des os.

    L’ostéoporose est loin d’être une maladie bénigne, la morbidité, et parfois même mortalité, qui résultent de ses complications en font un problème majeur de santé publique. En effet, c’est la première cause de fractures en post-ménopause, le plus souvent des fractures des vertèbres. La particularité des fractures ostéoporotiques est qu’elles sont souvent asymptomatiques, il faudra donc savoir les évoquer devant des douleurs isolées et inexpliquées.

    Le diagnostic de l’ostéoporose est fait sur une évaluation radiologique appelée « absorptiométrie biphotonique à Rayons X » qui mesure la densité minérale osseuse (DMO)

    Le principal traitement de l’ostéoporose est la prévention ! Les gestes préventifs sont simples mais doivent être débutés dès l’enfance et l’adolescence pour acquérir un capital osseux maximal pendant la phase de croissance. Il faut avoir une activité physique régulière et respecter scrupuleusement les règles hygiéno-diététiques avec notamment une alimentation riche en calcium et en vitamines. Le tabac et l’alcool ont un effet délétère sur les os et doivent être bannis. Après la ménopause, un traitement hormonal substitutif peut être proposé mais dans des indications bien réglementées et sous la direction d’un médecin spécialiste.

    Si l’ostéoporose est déjà installée, des traitements curatifs existent tels que les SERMs (Sélective Estradiol Receptor Modulators) et les biphosphonates.
    Enfin, concernant les fractures, le traitement est le même que chez le sujet jeune. Les indications orthopédiques ou chirurgicales dépendront du choix des patients et de leur état. Les douleurs, quant à elles, doivent être prises en charge le plus normalement du monde à l’aide d’antalgiques et d’anti-inflammatoires simples. En principe, un contrôle correct de la maladie permet de les diminuer.

    Nous vous conseillons de vous diriger rapidement vers votre médecin traitant afin d’évaluer avec lui les mesures à mettre en place.

  3. Qu’est-ce-qu’un foyer logement

    Des logements conçus pour les personnes âgées valides

    Le foyer logement à été rebaptisé récemment « résidence autonomie« . Il regroupe des chambres ou des appartements réservés à un sénior ou à un couple valide et autonome. L’appartement est équipé d’un coin cuisine, de sanitaires indépendants, d’une chambre… Quant aux meubles, ils sont personnels. Un gardien est présent pour l’ensemble de l’établissement. À l’intérieur du foyer logement, une sonnette d’alarme ou un système de télésurveillance est installé. Le foyer logement met à disposition plusieurs services facultatifs et locaux collectifs : salle à manger, salle de sport, blanchisserie du linge, animations, services des tâches ménagères… Le foyer logement n’est pas médicalisé.
    La résidence sénior est destinée aux personnes âgées valides. Ces dernières bénéficient d’un logement individuel et de locaux communs. Il est possible d’acheter ou de louer ce type de logement. De nombreux services sont disponibles.
    L ehpa (Établissement d’Hébergement pour Personnes âgées) est géré par des associations, des collectivités locales, des caisses de retraite… L ehpa est réservé aux personnes valides, autonomes et bénéficiant de l’aide sociale. Le logement est loué vide. Des services collectifs sont assurés.

    Des établissements conçus pour des personnes âgées en perte d autonomie ou non autonomes

    L’ehpad (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est habilité à accueillir des personnes âgées en perte d autonomie. Les ehpad disposent d’une équipe soignante présente 24 heures sur 24.
    Les mapad (Maisons d’Accueil de Personnes Âgées Dépendantes) reçoivent les personnes totalement dépendantes qui réclament la présence d’un personnel spécialisé pour tous les gestes de la vie quotidienne. Les mapad sont dotées d’un équipement médical qui répond aux besoins de patients fortement dépendants. Les chambres sont individuelles.
    Les ULSD (Unités de Soins de Longue Durée) acceptent les personnes ne possédant plus aucune autonomie. Ces unités sont généralement rattachées à un établissement hospitalier.

    Pour en savoir plus sur les résidences autonomie cliquez ici

    2019-02-11

  4. Qu’est-ce qu’un AVC ?

    Explication de l’AVC

    L’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est une souffrance neurologique aiguë causée par une défaillance vasculaire. Il peut être dû soit à l’oblitération d’un vaisseau par un caillot sanguin, ce qu’on appelle AVC ischémique, ou bien à une hémorragie cérébrale, ce qu’on appelle AVC hémorragique.
    L’AVC est une pathologie plus ou moins prédictible. En effet, il existe des facteurs de risque qui augmentent la probabilité de survenue d’une attaque cérébrale tels que l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires en général, l’obésité, le diabète, l’alcoolisme chronique et le tabac.

    Comment détecter un AVC

    C’est une urgence médicale diagnostique et thérapeutique qui pose avec acuité un problème de santé publique car il représente la première cause de handicap moteur.
    Par conséquent, il devient indispensable pour l’entourage des patients de reconnaitre les signes avant-coureurs de la crise d’AVC. Ceux-ci peuvent être impressionnants et assez faciles à discerner, tels que la paralysie brutale d’un côté du corps ou d’un côté de la face, des difficultés d’élocution, ou une perte de conscience. Cependant, il existe d’autres signes non spécifiques et trompeurs comme de simples de maux de tête, des vomissements ou des troubles de la vision. Il est donc nécessaire de consulter en urgence à la moindre suspicion.
    L’idéal est de se diriger vers un grand hôpital disposant de tous les moyens, et ce dans un délai de 3 heures, car chaque minute compte. Il faut garder à l’esprit que les neurones sont en train d’étouffer sans oxygène ! De plus, les protocoles thérapeutiques prodigués sont d’autant plus efficaces qu’ils sont déclenchés précocement.

    Lorsque l’AVC est repéré à temps

    Le patient bénéficiera d’un scanner ou d’une IRM, selon la disponibilité, puis les médecins procèderont à la revascularisation du cerveau, soit avec des médicaments qui détruisent le caillot bouchant l’artère (thrombolyse), soit avec des méthodes interventionnelles ou chirurgicales.

  5. Le congrès Age 3 débarque à Paris !

    Le congrès Age 3 pour la première fois à Paris

    Le congrès expo Age 3 fait un tour de France tout au long de l’année. Il se déplace dans plusieurs grandes villes, et durant une journée entière des experts, des soignants, des professionnels de la gérontologie vont se rencontrer pour débattre et construire les outils d’une prise en charge de qualité. Ce congrès permet de réunir tous les acteurs et toutes les professions. C’est la première fois qu’il s’organise à Paris c’est donc l’occasion pour toutes les personnes qui habitent à Paris ou aux alentours de s’y rendre. Vous pourrez assister à des débats, des conférences, des formations et aller au contact des professionnels de santé. L’un des thèmes principaux de cet évènement sera la capacité de notre société à s’adapter au choc démographique qui est annoncé, avec un vieillissement de la population et la gestion de la perte d’autonomie.

    Date : Mardi 22 janvier 2019

    Lieu : La Grande Halle de La Villette, 211 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris

    Inscriptionhttp://paris.age-3.fr/inscription/

     

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  6. La maladie d’Alzheimer

    1. Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

    Il est fascinant de constater que la maladie décrite par Alois Alzheïmer en 1906, et qui porte son nom, soit connue de tout le monde mais que sa conception soit erronée chez la plupart des gens ; on la rattache souvent à un trouble de la mémoire, ce qui est à la fois vrai et faux.
    En effet, sur le plan physiopathologique, c’est une pathologie neurodégénérative, c’est à dire que le cerveau se décompose peu à peu. La première région du cerveau à être touchée est l’hippocampe, responsable de la mémoire, mais in-fine tout le cerveau est détruit, ce qui aboutit à un état de « démence », c’est à dire une perte progressive et totale des capacités cognitives et intellectuelles (donc pas seulement la mémoire).La cause de la maladie d’Alzheimer demeure un mystère. Actuellement, l’hypothèse retenue est celle d’une déficience de la phosphorylation de molécules appelées « Tau » au niveau cérébral qui conduirait à la destruction progressive de neurones. De plus, des dépôts amyloïdes (dépôts de protéines) sont caractéristiques de la maladie. Même si de nombreuses avancées ont été réalisées, on ne comprend toujours pas ce qui détermine l’apparition des symptômes ni leur évolution (1).Aujourd’hui, la maladie atteindrait plus de 47 millions de personnes dans le monde (2).

    2. Comment détecter la maladie chez un proche ?

    Il faut tout d’abord savoir que cette pathologie ne touche quasi-exclusivement que les personnes âgées de plus de 65 ans. De plus, il existe des facteurs de risque qui favorisent son apparition. Ces facteurs sont tout d’abord génétiques ; c’est à dire que la présence d’un cas de maladie d’Alzheimer dans la famille augmente le risque de survenue chez le reste des membres de la famille. Il existe également des facteurs acquis, c’est le cas du diabète, de l’hypertension ou des désordres vasculaires cérébraux, mais aussi du tabac, de la pollution ou de certains médicaments prescrits en neurologie (3).La présence de facteurs de risque doit donc conduire à une vigilance quant à l’apparition des symptômes de la maladie. Attention tout de même à ne pas devenir paranoïaque et méprendre des symptômes tout à fait normaux pour une maladie d’Alzheimer. Cela vous semblera surprenant, mais avoir tendance à oublier le lieu où l’on a posé ses lunettes ou son portefeuille, oublier la liste des courses à faire ou avoir du mal à retenir le nom des gens est tout à fait anodin et normal pour les personnes âgées !
    C’est pour cette raison que les experts ont synthétisé un certain nombre de plaintes mnésiques dites suspectes devant lesquelles il faut s’inquiéter. Parmi elles on peut citer : « j’ai du mal à raconter une émission que je viens de voir à la télévision », « je perds le fil de mes idées quand je parle », « j’oublie rapidement ce qu’on me dit », « j’ai besoin qu’on me répète plusieurs fois les consignes », « j’ai l’impression d’avoir la tête vide ».Si vous constatez ce genre de symptômes chez l’un de vos proches, il faut l’orienter vers un médecin. Celui-ci se chargera d’évaluer avec plus de précision son état cognitif grâce à des questionnaires spéciaux comme le MMSE (Mini-Mental State Examination) afin de faire un diagnostic précis (4). Les résultats sont ensuite soumis à des critères de définition internationaux appelés DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) pour déclarer ou non le patient atteint (5).

    3. Comment repousser le développement de la maladie ?

    Malheureusement, une fois que la maladie est déclarée, les traitements disponibles ne permettent que d’améliorer les symptômes et la qualité de vie mais il n’existe à ce jour aucun traitement capable d’arrêter la destruction du cerveau (6).
    La prévention est donc primordiale pour éviter l’apparition de la maladie ou au moins retarder et minimiser les premiers symptômes de démence. Il faut tout d’abord traiter correctement les facteurs de risque, notamment le diabète et l’hypertension, mais aussi adopter un mode de vie sain avec une nutrition saine et suffisante, une activité physique régulière et une éviction totale du tabac et de l’alcool. Enfin, une activité intellectuelle régulière, telle que la lecture, est fortement conseillée.

    4. Comment s’occuper d’une personne atteinte ?

    Le suivi régulier et l’accompagnement sont les deux piliers primordiaux pour traiter les personnes atteintes. Le médecin ne fait que prescrire les médicaments adéquats et donner des conseils, mais c’est à la famille du patient et aux structures spécialisées que revient la lourde tache de réintégrer les patients dans la société et leur permettre d’avoir une vie descente et indépendante.
    Une fois les symptômes comme la désorientation, l’agitation ou les troubles de l’humeur correctement contrôlés par les médicaments, l’objectif est de faire participer le patient dans les tâches quotidiennes pour ne pas sentir l’impact de sa maladie. Ces tâches doivent toutefois être adaptées à ces capacités. Il ne faut pas hésiter à l’aider, à répéter les consignes ou à les lui mettre par écrit. Un soutien psychologique est primordial, il faut lui montrer qu’il n’y a aucune honte à oublier et qu’il peut très bien gérer cela avec un peu de volonté.
    En revanche, il ne faut JAMAIS l’exclure des activités quotidiennes ou le stigmatiser à cause de sa maladie. La détresse psychologique de ces patients est souvent plus grande que leur trouble neurologique.

    5. Comment est traitée la maladie en EHPAD ?

    En principe, tous les EHPAD sont en mesure de prendre en charge un patient atteint de la maladie d’Alzheimer. Les moyens diffèrent évidemment d’un centre à l’autre avec certains centres qui disposent d’unités Alzheimer spécialisées.
    Quoi qu’il en soit, les EHPAD ont l’avantage de rassembler dans un même endroit un personnel pluridisciplinaire (aides-soignats, infirmiers, psychologiques…etc.) formé et habitué à travailler avec des patients de ce type.
    Le milieu est conçu pour être rassurant et confortable, les patients ne se sentent plus seuls et affrontent leur maladie ensemble. De multiples activités thérapeutiques, individuelles ou collectives, sont proposées telles que des ateliers de cuisine ou des activités ludiques, des exercices de stimulation de la mémoire, des activités physiques ou encore de la musicothérapie.

     

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    Références :
    (1) D. Keene, T. Montine, L. Kuller (2018). Epidemiology, pathology, and pathogenesis of Alzheïmer disease. Janet L Wilterdink (Ed.), UpToDate. Waltham, MA.
    (2) World Alzheïmer Report 2015: The Global Impact of Dementia http://www.alz.co.uk/research/world­repor t­2015 (Accessed on October 30, 2015).
    (3) D. Wolk, B. Dickerson. Clinical features and diagnosis of Alzheïmer disease (2018). Janet L Wilterdink (Ed.), UpToDate. Waltham, MA.
    (4) http://www.sgca.fr/outils/mms.pdf
    (5) https://www.psychiatry.org/psychiatrists/practice/dsm
    (6) D. Press, M. Alexander. Treatment of dementia (2018). Janet L Wilterdink (Ed.), UpToDate. Waltham, MA.
  7. Korian augmente son chiffre d’un tiers

    le groupe EHPAD Korian


     

    Le groupe Korian développe son chiffre d’affaire et continue son développement. Le gestionnaire d’EHPAD spécialisé dans l’exploitation de résidences médicalisées qui à fusionné avec l’exploitant MEDICA en 2014 est en train d’accélérer fortement son développement.

    En effet le chiffre d’affaire général de Korian au premier semestre 2015 est de 1’264 millions d’euros avec une hausse de 33% sur une base consolidée.

    En France le chiffre augmente de 2,7% pour atteindre 757 millions d’euros.

    Cette statistique permet de démontrer que bien que le taux d’occupation a légèrement reculé, les gestionnaires de résidences EHPAD ont su s’adapter et trouver de nouveaux moyens pour générer du chiffre.

    Les différentes filiales internationales du groupe Korian réalisent un chiffre de 506 millions d’euros, en progression de 2,8%.

    En Allemagne le groupe Korian enregistre une progression de son CA de presque 6% atteignant  247 millions de chiffre d’affaire ; l’acquisition récemment du groupe Allemand « Evergreen » est clairement le résultat de cette hausse et d’une belle percée sur le marché Allemand.

    Déclaration du directeur général du groupe KORIAN :

    « Après un premier semestre conforme à nos attentes, nous verrons dès le second semestre les premiers signes de nos actions de développement. Je suis confiant dans la capacité du groupe à atteindre l’objectif de chiffre d’affaires voisin de 2,6 milliards d’euros pour 2015, étape intermédiaire vers les trois milliards visés en 2017′, déclare le directeur général Yann Coléou. »

    Le gestionnaire Korian confirme son développement et sa croissance avec de bons résultats, il devrait continuer son développement et ses acquisitions dans les prochaines années pour devenir un acteur incontournable de la dépendance en France mais également à l’international.

  8. ORPEA à la conquête de la Chine

     

    ORPEA : une croissance qui s’accélère


     

    Le groupe ORPEA est l’un des leaders de la gestion de la dépendance depuis plusieurs années. Ce groupe est spécialisé dans la création et l’exploitation de résidences EHPAD. Fondé en 1989 par le docteur Jean-Claude Marian, ORPEA fera en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros avec un résultat d’environ 150 millions d’euros.

     

    Une implantation dans plusieurs pays 

    Le gestionnaire ORPEA est déjà implanté en France, en Belgique, en Suisse, en Italie, en Espagne, en Autriche et en Allemagne. À présent il part à la conquête du plus grand marché au monde : la Chine.

     

    2015, l’année des rachats

    ORPEA a pu s’implanter dans certains pays en rachetant des sociétés déjà installées.
    En Allemagne par exemple ORPEA a racheté le groupe Silver Care en 2014 qui était le leader en Allemagne de la prise en charge des personnes âgées. Puis en 2015 il vient de faire l’acquisition du groupe Celenus (toujours en Allemagne) qui n’est autre que le 3ème groupe privé dans les soins et la psychiatrie. En 2015 il vient de faire l’acquisition du groupe SeneCura, leader de la prise en charge de la dépendance en Autriche.

     

    Une cotation en bourse qui explose

    Depuis plus de deux ans nous observons la cotation du groupe franchir des records. Alors qu’en 2013 l’action ORPEA était valorisée environ à 30€, depuis le début de l’année 2015 elle a franchi un nouveau palier en doublant sa cotation et en oscillant entre 60€ et presque 70€ l’action. Cette confiance des investisseurs est fondée car ORPEA est en train de s’installer progressivement en Chine dans le but de devenir le leader du plus grand marché mondial.

     

    La Chine, un marché gigantesque

    Le premier accord d’ORPEA a été signé avec la ville de Nanjing (8 millions d’habitants)  qui se situe à 290 Km à l’est de Shanghai. Une première résidence sera donc construite en accord avec la ville de Gulou, ce sera donc une résidence médicalisée de 180 lits qui sera construite dans cette ville.

     

    Le chiffre à retenir

    Le chiffre qui affole tous les grands gestionnaires EHPAD : en 2050 la Chine comptera 150 millions de personnes de plus de 80 ans. De plus il faut noter que la Chine n’a à ce jour aucune structure de ce type, la prise en charge des plus vieux n’est pas aussi développée qu’en Europe.

     

    Nous pouvons constater que le groupe ORPEA est en train de se forger une place de choix sur la scène internationale dans le secteur de la dépendance. C’est un excellent gestionnaire et nous conseillons aux investisseurs de suivre de près le prix de l’action qui devrait continuer à prendre de la valeur mais également d’envisager l’achat d’une chambre EHPAD dans une résidence ORPEA => exemple de résidence : EHPAD Castagnary Paris

     

  9. Quels sont les risques d’un investissement en EHPAD ?

    Tout d’abord il faut savoir que lorsque vous achetez une chambre EHPAD, vous n’êtes pas responsable de la location de votre bien et vous ne gérez quasiment rien car c’est l’exploitant qui va prendre en charge la gestion de votre bien.

    1.Le bail commercial en EHPAD sécurisé votre placement

    C’est le bail commercial qui vous permettra de déléguer totalement la gestion de votre chambre EHPAD et de ne pas vous soucier du fait qu’il y ait un locataire ou non dans votre chambre.

    Le bail commercial est déterminant dans la sécurisation de votre actif immobilier de type EHPAD :

    Ci-dessous 3 exemples de points évoqués dans le bail commercial, sachez qu’il y en a beaucoup d’autres, le bail commercial est un contrat qui vous lie au gestionnaire :

    Le rendement : Le rendement et donc le montant des loyers perçus est établi dans le bail commercial et évoluera en fonction de l’indice de revalorisation proposé par le gestionnaire (indice EHPAD, indice ICC, indice IRL etc.)

    Le versement des loyers : Le bail commercial garantira également un versement des loyers trimestriels sur le compte bancaire de l’investisseur. Le paiement des loyers se fait même si votre chambre n’est pas louée, c’est l’engagement du gestionnaire EHPAD.

    La répartition des charges : La plupart des gestionnaires EHPAD prennent en charge les différents travaux dans la résidence (petits travaux, gros travaux et remises aux normes). En fonction du bail commercial vous pourrez également avoir la prise en charge des assurances, de la taxe sur les ordures ménagères ainsi que les charges de copropriétés et de syndic.

    Comme vous pouvez le constater, le bail commercial permettra de définir les points cruciaux de cet investissement en chambre EHPAD et de maitriser votre investissement dans les années à venir. Un bail commercial est d’une durée initiale comprise entre 9 et 12 ans, cela peut aller au-delà mais c’est plus rare.

    2.Quels sont les vrais risques 

    Le risque de votre investissement EHPAD reposera principalement sur la qualité du gestionnaire. En effet si votre gestionnaire est solide et maîtrise parfaitement la gestion de ses résidences, nous pourrons considérer que le risque est quasiment nul. Cependant si vous avez un bail commercial presque trop beau pour être vrai, et que le gestionnaire n’est pas suffisamment solide, il est possible que le gestionnaire ne puisse pas assumer les différents articles évoqués dans le bail voir même payer avec beaucoup de retard les loyers trimestriels.

    Nous considérons que pour protéger votre actif au maximum il faut sélectionner un bon exploitant dans un premier temps et maîtriser parfaitement les points fondamentaux du bail commercial. Si vous respectez cela, votre investissement sera moins risqué que d’acheter un appartement qui pourrait ne pas être loué.

    3.Existe-t-il un risque pour la revente de votre chambre EHPAD ?

    Cette question est assez fréquente et tout à fait légitime. Là encore, le risque repose sur la qualité du gestionnaire. Un bien que vous achetez avec un gestionnaire sérieux et solide pourra s’apprécier dans le temps et vous pourrez espérer une plus-value foncière. Cependant si vous avez acheté un bien avec un exploitant fragile, vous risquez d’être déçu le jour de la revente, car vous devrez le revendre à perte, et même avoir du mal à trouver preneur.

    Encore une fois nous insistons sur la qualité du gestionnaire pour votre acquisition et nous vous invitons à nous contacter afin d’avoir une sélection des meilleurs programmes EHPAD avec les exploitants les plus sérieux.

  10. L’évolution du secteur EHPAD dans les prochaines années ?

    Qu’est-ce-qu’un EHPAD ?



    Un EHPAD ou maison de retraite médicalisée, est un ensemble immobilier collectif. Généralement composés de 80 logements en moyenne, ces établissements ont pour mission d’accueillir les personnes âgées dépendantes de plus de 60 ans. C’est par ce critère que l’on fait la distinction entre les maisons seniors et les EHPAD. Les résidents des maisons de retraite médicalisées connaissent un degré de dépendance physique, voire psychologique tels qu’ils bénéficient au quotidien d’une assistance.

    Le secteur de l’EHPAD est très encadré et réglementé. Chaque nouveau projet nécessite l’accord entre le Conseil Régional et l’Agence Régionale de Santé (convention tripartite).

    Bien qu’il s’agisse d’un établissement médicalisé, les EHPAD ont réussi à intégrer des espaces communs de convivialité et de partage entre les résidents (cafétéria, restaurants, salons de coiffure…).

     

    Quel est le profil d’un résident EHPAD ?

     

    Les résidences médicalisées pour seniors accueillent des individus pour lesquels la dépendance est déjà constatée. Ceux-ci nécessitent donc un accompagnement permanent au quotidien.

    En moyenne, les résidents ont un âge avancé, 86 ans. La population féminine est largement représentée. En effet, nous comptons plus de 70 % de femmes seniors résidentes.

    Les résidents souffrent généralement de la maladie d’Alzheimer (55%), ainsi que d’hypertension artérielle (49%).

     

    Un nombre de places suffisant ?

     

    Aujourd’hui sur notre territoire, nous comptons plus de 1,5 million de personnes dites dépendantes, dont 55% d’entre elles en dépendance totale. Selon l’INSEE, dans dix ans le nombre de personnes de plus de 85 ans représentera 2 millions d’individus en France.

    Les établissements publics de retraite représentent 600 000 lits, alors que les 30 principaux groupes privés comptent quant à eux un peu plus de 85 000 places.

    Le constat est donc sans appel ! L’offre est bien inférieure à la demande actuelle.

     

    Une réponse des pouvoirs publics ?

     

    La prise de conscience des enjeux liés à la dépendance a été tardive en France. Les différents gouvernements retardent un plan de dépendance national et comment souvent, une réforme dans le domaine est attendue.

    Les démarches administratives nécessaires aux projets de construction d’EHPAD expliquent le décalage entre l’offre et la demande. En effet, pour chaque projet, une autorisation d’ouverture doit être octroyée.  Pas moins de cinq intervenants sont sollicités, le ministère concerné, la Direction Générale de l’Agence de Santé, le préfet et le Président du Conseil Général. Sans oublier que le financement de la dépendance par des subventions devient ardu pour les finances publiques.

    La réponse des pouvoirs publics est de miser sur une anticipation et une prévention de la dépendance, en retarder l’arrivée de la dépendance chez les personnes âgées. C’est pourquoi, les aides à domicile se développent mais souvent avec une qualité de services moindre que celle des professionnels présents dans les maisons médicalisées.

     

    Les professionnels du secteur peuvent-ils s’adapter ?

     

    Les projets d’EHPAD ne pouvant suivre le rythme de la dépendance en France, les exploitants réussissent à s’adapter pour continuer leur développement. Ainsi, les exploitants majeurs français (Colisée patrimoine, GDP Vendôme, Korian, Orpéa) cherchent à développer en absorbant de plus petits exploitants ne bénéficiant pas de leur expérience. C’est ce que l’on appelle le phénomène de concentration.

    Un autre mode de développement apparaît également à l’international. En proposant notamment des résidences à l’étranger, comme en Espagne ou en Belgique.

    Enfin, les gestionnaires cherchent à obtenir les accords leur permettant l’extension attenante de leurs structures. Ce qui pourrait leur permettre d’augmenter les capacités d’accueil de 15 à 30 logements par résidences.

     

    Quelle évolution pour les années à venir ?

     

    L’élévation du niveau de vie ainsi que l’allongement de l’espérance de vie et l’arrivée en retraite des baby-boomers, vont accroître la part d’individus de plus de 80 ans.

    Selon une étude de l’INSEE, entre 2005 et 2050, la population des plus de 65 ans connaîtra une hausse de 80%. Passant alors de 10 millions de personnes à 18 millions.

    Les plus de 60 ans représenteront 33 % de notre population à l’horizon 2040, contre 21% en 2000.

    Selon l’Agence Régionale de Santé, la demande de nouveaux placements en résidence médicalisée est de 15 000 chaque année. En face, la création de nouvelles places représente seulement 5 000 lits par an. Nous pouvons donc facilement constater qu’un déficit se crée et ne fera que s’accentuer dans les années à venir.

    Bien entendu, dans les décennies à venir, ces facteurs auront un impact important sur le secteur. Celui-ci devrait donc connaître un développement important.

  11. Le vieillissement de la population en France

    1.Le vieillissement de la population en nette hausse jusqu’en 2050

    Selon cet institut, 22,3 millions de personnes seraient âgées de 60 ans ou plus en 2050 contre 12,6 millions en 2005, soit une hausse de 80 % en 45 ans. À l’horizon 2050, 1 habitant sur 3 en France serait âgé de 60 ans et plus ; contre 1 habitant sur 5 en 2005.
    Les causes de ce vieillissement sont multiples, et pour certaines bien connues. Ainsi de l’allongement considérable de l’espérance de vie, progrès majeur du XXe siècle. L’espérance de vie moyenne dans notre pays est en effet passée de 47 ans en 1900 à 80 ans aujourd’hui. On doit également ce vieillissement global au fameux « baby-boom », cette importance hausse du taux de natalité qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, de 1946 à 1974.

    2.Une prise en compte insuffisante de la demande future en matière d’accueil des personnes âgées

    Ce vieillissement de la population emportera inexorablement des conséquences sur notre société et plus particulièrement la place des personnes âgées dans notre modèle social. Dans un tel contexte, en effet, la part du nombre de personnes âgées dépendantes va également augmenter. Des besoins importants vont se faire sentir de manière accentuée à l’avenir, que ce soit en matière de soins de longue durée, de services aux personnes âgées, de maisons de retraite médicalisées.

    Mis en place pour répondre à une partie de ces besoins, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) équivalant à des maisons de retraite médicalisées, et délivrant l’ensemble des services afférents tels que la restauration, les soins médicaux et les assistances soumises à agrément, permettant son exploitation.
    La création d’un EHPAD, qui peut être soit public, privé associatif ou privé lucratif, est soumise à l’autorisation préalable du Président du Conseil général, le Directeur Général de l’Agence régionale de santé. Il doit, pour fonctionner, fait l’objet d’une convention tripartite pluriannuelle avec l’État et le Conseil général fixant, pour une durée de 5 ans, les objectifs de qualité de la prise en charge des résidents et ses moyens financiers de fonctionnement.
    Malheureusement, la nécessité de conclure une telle convention tripartite montre ses limites dans la mesure où elle ne permet pas de rendre possible la construction d’un nombre d’EHPAD suffisant pour anticiper la demande future potentielle en matière d’accueil des personnes âgées dépendantes, à l’heure où la France accuse déjà un retard important.

  12. EHPAD : Pourquoi est-ce un bon placement ?

    1.L’EHPAD est-il une valeur refuge ?

    L’investissement dans une chambre EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) suscite plusieurs polémiques surtout sur la rentabilité et sur le principe de considérer cet investissement comme une valeur refuge.

     

    2.Un marché en pleine expansion 

    Les études montrent que ce domaine est de plus en plus maitrisé et augmente sa part de marche d’années en année .Les experts dans ce domaine offrent leurs services pour rendre sure la valeur de l’investissement dans l’EHPAD.  L’investissement peut consister à acheter une ou plusieurs chambres dans la résidence .La concurrence n’est pas à craindre dans ce domaine contrairement aux autres marches de l’immobilier puisque l’EHPAD nécessite des démarches administratives complexes et plusieurs autorisations auprès de l’état vu que ce dernier finance en partie la construction. Le contrôle de l’État dans l’EHPAD assure une sécurité supplémentaire pour l’investisseur.

     

    3.Quels sont les atouts de l’achat d’une chambre EHPAD

    Une fois le bien acquis un gestionnaire s’occupe de toute la gestion de la résidence et donc de la chambre de l’investisseur. Le contrat de bail garantira le versement mensuel du loyer, donc aucune inquiétude pour le paiement du loyer car tout est contractuel. Les prestataires sont de plus en plus nombreux et leur professionnalisme permet d’avoir une meilleure gestion du parc immobilier.

    Face à un marché en pleine expansion la demande est encore bien supérieure par rapport à l’offre sur le marché. Une opportunité qui laisse encore à désirer pour les investisseurs qui souhaitent augmenter et élargir leur patrimoine en EHPAD. Quoi de plus naturel que de participer dans le développement de la société tout en prenant soin de ses propres biens en les élargissant son patrimoine. Vous n’aurez plus à vous soucier de votre retraite puisque vous obtiendrez par le biais de ce placement une rente très attractive, avec la possibilité de revendre votre bien au terme de votre avantage fiscal ou de le transmettre à vos enfants afin qu’ils récupèrent cet outil de rente.

  13. Vieillissement de la population

    Le développement d’un pays est étroitement lié, à l’activité de la population, à son environnement et notamment à la croissance de la population. Cette croissance est représentée par une pyramide des âges qui montre si la population est jeune ou vieille et par une structure de la population. Mais comment sait-on que celle-ci est en train de vieillir et quelles pourraient être les conséquences de ce vieillissement de la population ?

    On appelle vieillissement de la population ou vieillissement démographique le fait que le nombre des personnes âgées d’une société quelconque croît. On ne voit ce vieillissement que dans les pays développés, et dans les pays où le taux de natalité est très faible. Et il se trouve que l’Europe est le premier concerné suivi de l’Amérique du Nord et de l’Océanie.

    1.Critères d’un vieillissement de la population

    Une grande migration : de nombreuses personnes partent de leur pays d’origine ou des endroits où elles se trouvent pour partir vers un autre pays pour chercher une vie meilleure. Et ici, ce sont les jeunes qui sont beaucoup à partir pour trouver du travail.

    L’espérance de vie : dans les pays fortement industrialisés, l’espérance de vie a augmenté. Prenons par exemple le cas de la France, en 2004 l’espérance de vie d’une personne a effleuré les 80 ans ce qui est réjouissant mais elle augmente ainsi le nombre de personnes âgées inactif. Et dans les 10/20 ans à venir 10% des français seront des personnes âgées.

    2.Conséquences et impacts du  vieillissement de la population

    Ce vieillissement aura un énorme impact sur l’économie des pays concernés, il va toucher le marché du travail, celui des assurances car les personnes âgées ont besoin d’une multitude d’assurance.

    Dans les pays touchés par les migrations, il ne restera plus que ces personnes dans leurs pays. Ceux- ci n’auront plus la force de s’occuper de leur terre, leur sécurité.

    Compte tenu de ces différents éléments nous pouvons clairement conclure que dans les années à venir le secteur des séniors sera de plus en plus développé et nécessitera un service adéquat, par conséquent les résidences séniors et EHPAD seront en forte croissance. C’est donc un placement d’avenir qui ne connaîtra certainement pas la crise et qui devrait nettement dépasser nos frontières.

  14. Le degré de dépendance chez les personnes âgées

    1.Le mécanisme de la grille AGGIR

    Au sein d’une résidence médicalisée (EHPAD) les charges payées par les résidents augmentent en fonction de leur dépendance. C’est pour cela que la grille nationale AGGIR permettant de classer le degré de dépendance des personnes âgées a été créée par l’Etat. Cette évaluation est faite par le médecin de la résidence et par l’unité médico-sociale du conseil général du département pour les personnes âgées vivant à domicile.

     

    L’AGGIR comprend 17 variables. Les 10 variables appelées discriminatives servent à établir le GIR ou Groupe Iso-ressources : le comportement, la notion du temps et de l’espace, la toilette, l’habillage, l’alimentation, l’hygiène intime, les déplacements, les transferts de position et l’usage des moyens de communication. Les 7 derniers dits illustratifs renseignent seulement l’équipe médicale : la capacité de gestion de ses propres affaires, la préparation des repas, le ménage, l’utilisation des transports, le mode d’achat, le suivi des soins médicaux et les passe-temps. Ces 17 rubriques sont évaluées et codifiées (A, B, C) en fonction du degré de dépendance comme A : actes accomplis seuls et correctement, B : acte fait partiellement, C : actes non réalisés

     

    2. Les différents niveaux de dépendance

     

    GIR 1 : un groupe de personne âgé restant au lit ou dans un fauteuil avec une capacité cognitive diminuée et ayant besoin d’une assistance permanente.

    GIR 2 est divisé en deux sous groupes : il y a ceux qui restent sur lit ou sur un fauteuil avec une fonction mentale normale mais nécessitant une assistance pour les tâches quotidiennes et il y a ceux qui ont une capacité mentale altérée mais capable de se déplacer seul.

    GIR 3 : ce sont les personnes âgés avec une fonction mentale normale mais ayant besoin d’aide pour leur besoins personnels.

    GIR 4 : capable de se déplacer seul mais besoin d’aide pour se lever, se laver et s’habiller.

    GIR 5 : besoin d’aide pour la toilette, la préparation des repas et le ménage.

    GIR 6 : groupe de personne âgé indépendant au niveau des actes essentiels.

  15. ORPEA : Les raisons qui en font un bon gestionnaire

    ORPEA est devenu aujourd’hui le premier gestionnaire d’EHPAD. Il est aussi reconnu pour la gestion de ses cliniques de réadaptation, Clinéa. Voici les différentes raisons qui font de cette société de gestion un gestionnaire de confiance.

    Tout d’abord, ORPEA est un gestionnaire important, puisque son chiffres d’affaires atteint les 1,234 milliards d’euros, avec des bénéfices nets de 80 millions d’euros. Ce groupe est en pleine croissance, puisqu’il est coté au SBF 120, à la bourse parisienne. Cela lui permet d’augmenter sa notoriété et ainsi d’augmenter le nombre de ses investisseurs (25 % en un an).

    Aussi, ORPEA est l’un des seuls gestionnaires à gérer des établissements au niveau européen. Il détient plus de 320 établissements en France, et 71 établissements répartis en Belgique, en Espagne, en Italie et en Suisse. Investir dans un établissement géré par ORPEA diminue les risques qui peuvent être imputés à l’investissement locatif. De plus, le bail commercial que l’investisseur signe avec le gestionnaire lors de l’acquisition de son bien meublé est le meilleur bail qui existe sur le marché dans la plupart des programmes.

    En ce qui concerne les investissements réalisés par les français, investir avec ORPEA permet de profiter d’un gestionnaire solide financièrement, et qui possède de plus une expérience sur le marché des seniors, et particulièrement celui de la dépendance.

    Enfin, ORPEA propose des investissements à bonne rentabilité puisqu’elle atteint les 4% à 5 %, ce qui représente la rentabilité moyenne du marché. Aussi, ce gestionnaire propose des programmes à partir de 130 000 euros HT en moyenne. Ces programmes sont de qualité depuis leur développement jusqu’à l’exploitation et de ce fait ils rencontrent un grand succès et des ventes très rapides.

    ORPEA est donc un gestionnaire de confiance en matière d’investissement en immobilier locatif en EHPAD. Son sens du sérieux et son expérience sur le marché de la dépendance offrent une sécurité supplémentaire à ce type d’investissement. Les investisseurs seront sûrs que leur acquisition sera gérée sérieusement, et qu’ils pourront ainsi percevoir leurs loyers sans inquiétude de faillite du gestionnaire.