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  1. Achat EHPAD : le guide 2018 d’un investissement réussi

    En 2018 l’investissement immobilier restera certainement une valeur sûre avec notamment le statut LMNP qui permet de profiter d’une fiscalité avantageuse aux investisseurs. Ce statut permet d’investir en résidences de services, via un bail commercial signé avec le gestionnaire, et de percevoir un loyer trimestriel garanti et peu/pas fiscalisé.

    1. Qu’est-ce qu’une chambre EHPAD

    Un EHPAD est un établissement médicalisé qui accueille au sein de sa structure des personnes âgées dépendantes ou autonomes afin de bénéficier de divers soins. Un EHPAD comprend en moyenne 90 chambres et permet également de loger des personnes aux pathologies lourdes comme Alzheimer.

    2. Comment se fait-il que l’on puisse investir dans un établissement EHPAD

    Aujourd’hui il existe environ 7’500 résidences EHPAD en France avec + de 3’400 établissements publics et environ 2’000 établissements privés. L’État ne pouvant plus financer la construction de nouveaux établissements EHPAD laisse donc les groupes privés se développer pour répondre à une demande croissante. Ces grands groupes privés commercialisent les lots EHPAD pour financer la construction de chaque établissement. Cela permet aux particuliers d’investir sur un support sécurisé à forte valeur ajoutée.

    3. Quels sont les avantages fiscaux pour l’achat d’une chambre EHPAD

    En devenant propriétaire d’une chambre EHPAD vous signez un bail commercial avec le gestionnaire de la résidence, c’est le bail commercial qui vous indiquera la répartition des charges et le montant des loyers trimestriels que vous percevez. De plus en achetant une chambre EHPAD vous profitez du statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Ce statut permet d’amortir la valeur du bien des loyers perçus et donc de réduire l’impôt dont vous êtes redevables.

    4. Concrètement comment se déroule l’achat d’une chambre EHPAD

    L’offre EHPAD reste un marché de niche avec un nombre de lots commercialisés très faible. Il est nécessaire d’être conseillé par un spécialiste du secteur qui vous proposera des biens de qualité avec des gestionnaires sérieux. preprod-ehpad-trikaya.fr vous propose d’entrer en relation avec des conseillers spécialisés qui pourront vous communiquer les programmes et lots disponibles sur le secteur EHPAD.

     

    En conclusion, l’investissement en chambre EHPAD permet de diversifier son patrimoine sur un support de qualité en optimisant sa fiscalité. De plus la gestion locative étant déléguée au gestionnaire, cela limite le temps que vous devrez allouer à ce placement. Il faudra veiller à investir avec un gestionnaire sérieux qui propose un bail commercial intéressant afin d’effectuer un achat qui sera liquide au moment de la revente. Nous pouvons vous conseiller pour votre achat EHPAD.

  2. Le renouvellement d’un bail commercial EHPAD

    L’investissement en chambre EHPAD est un placement immobilier sécurisé qui offre divers avantages fiscaux. L’un des éléments principaux de cet investissement est la signature du contrat de bail commercial avec l’exploitant de la résidence EHPAD. Une question que les investisseurs se posent souvent :

     

    1. Que se passe-t-il au renouvellement du bail commercial avec mon gestionnaire ?

    Tout d’abord il faut noter que chaque bail commercial EHPAD est différent et que les conditions et avantages proposées dans un bail diffèrent largement d’un gestionnaire à un autre. Lors de votre acquisition de chambre EHPAD vous avez pu analyser les points suivants :

    –       durée du bail

    –       gestionnaire de la résidence

    –       rentabilité offerte

    –       indice de revalorisation des loyers

    –       plafonds de la revalorisation des loyers

    –       article 605 du code Civil

    –       article 606 du code civil

    –       montant et répartition des charges

    –       montant du mobilier et du renouvellement

    Ces quelques points font partie des fondamentaux d’un bail commercial en EHPAD. Lorsque vous effectuez une acquisition VEFA vous avez généralement un bail commercial de 12 ans, alors après ces 12 années, que devient mon bail commercial ?

    Au terme du premier bail commercial, le gestionnaire fera la proposition d’un nouveau projet de bail commercial pour une durée (en général) de 10 ans. Ce projet de bail sera proposé aux propriétaires qui pourront l’accepter ou bien le refuser mais devront alors engager une procédure solidaire contre l’exploitant pour argumenter et justifier le fait que la résidence est solvable et ne doit pas modifier le bail commercial.

    1ère cas de renouvellement de bail commercial EHPAD : votre bail commercial est renouvelé à l’identique et donc vous ne perdez aucun avantage et vous ne subissez aucune perte.

    2ème cas de renouvellement de bail commercial EHPAD  : le gestionnaire rencontre des difficultées et souhaite réduire le rendement ou certains autres points du bail.

    Il est évident que l’objectif est de se retrouver dans la première situation afin de continuer la gestion de son bien dans les mêmes conditions. Cependant il arrive régulièrement que des investisseurs se retrouvent dans la seconde situation, avec un nouveau bail commercial qui propose une baisse des loyers ou bien le retrait de l’article 606 à la charge du gestionnaire et donc le paiement des gros travaux aux frais des propriétaires des chambres EHPAD.

     

    2. Comment se protéger et donc mettre toutes les chances de son côté pour avoir un renouvellement à l’identique : choisir un gestionnaire sérieux !

    En effet plus le gestionnaire est un gros exploitant national (ou international) plus vous aurez de chances de conserver vos avantages lors du renouvellement du bail commercial.

     

    Afin de garantir un renouvellement de bail commercial dans de bonnes conditions nous conseillons aux investisseurs :

    –       être conseillé par un professionnel

    –       choisir un gros exploitant EHPAD

    –       analyser précisément le bail commercial initial

    –       faire attention à un bail très attractif avec des rendements supérieurs à 5,2%

    Plus le gestionnaire offre de rendement, plus il lui sera difficile de les maintenir. Il ne faut donc pas sélectionner un bien uniquement sur le critère de rendement car un rendement trop élevé sera certainement destiné à une baisse. Une résidence EHPAD est aujourd’hui profitable au delà de 80 lits mais les charges d’exploitation sont tout de même très élevées, il ne faut donc surtout pas rogner sur la qualité du gestionnaire pour obtenir un rendement plus important.

    Notre métier est de proposer les meilleurs programmes EHPAD aux investisseurs et donc nous analysons régulièrement le renouvellement d’un bail commercial pour garantir à nos investisseurs des conditions optimums.

    Prenons l’exemple d’un bail neuf avec le gestionnaire ORPEA et de son renouvellement de bail :

     

    Bail ORPEA initial :

    –       rendement moyen de 4,5%

    –       revalorisation locative : indice EHPAD

    –       plafond de revalorisation : 0% à la baisse et 2,5% à la hausse

    –       605 et 606 à la charge du gestionnaire ORPEA

    –       assurances : à la charge du gestionnaire ORPEA`

    –       charges de copropriété : à la charge d’ORPEA

    –       taxe sur les ordure ménagères : à la charge d’ORPEA

    –       renouvellement du mobilier et taxe foncière à la charge de l’investisseur

     

    Bail ORPEA renouvelé :

    –       rendement moyen de 4,5%

    –       revalorisation locative : indice EHPAD

    –       plafond de revalorisation : 0% à la baisse et 2% à la hausse

    –       605 et 606 à la charge du gestionnaire ORPEA

    –       assurances : à la charge du gestionnaire ORPEA`

    –       charges de copropriété : à la charge d’ORPEA

    –       taxe sur les ordure ménagères : à la charge d’ORPEA

    –       renouvellement du mobilier et taxe foncière à la charge de l’investisseur

     

    La modification que nous observons dans la plupart des cas avec ORPEA est la baisse du plafond de revalorisation locative de 0,5%. Cela signifie que votre canal d’augmentation des loyers se situera entre 0% et 2% par an. C’est une modification mineure. Nous considérons clairement que c’est l’un des exploitants qui fait partie des gestionnaires qui vous permettront de sécuriser votre renouvellement de bail commercial.

    Pour obtenir plus d’informations sur ce sujet vous pouvez nous contacter directement afin que nous puissions vous renseigner et vous proposer une sélection de programmes EHPAD.

  3. Quelles sont les conditions pour bénéficier d’un bail commercial ?

    Le bail commercial EHPAD


     

    Le bail commercial, tel que défini par l’article L 145-1 I du Code de commerce est un contrat dérogatoire au droit commun.

    Il s’agit d’un contrat de location unissant le commerçant, l’artisan ou encore l’industriel qui exploite une entreprise au sein d’un local et le propriétaire des lieux.

     

    • Les conditions de fond de conclusion du bail commercial

    –       Le bailleur et le preneur doivent s’accorder sur les éléments essentiels du contrat de bail (la nature du contrat et la désignation des locaux, l’affectation du local commercial, le montant du loyer, la durée du bail). A défaut, le contrat pourra se voir sanctionner de nullité absolue.

    –       Le preneur à bail doit avoir la qualité de commerçant (immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés ou au répertoire des métiers) et être capable (il ne doit pas être sous tutelle ou mineur).

    –       Le contrat ne doit pas être entaché d’un quelconque vice du consentement (erreur, dol ou violence)

     

    • Les conditions de forme du bail commercial

    En théorie, la rédaction du contrat de bail n’est soumise à aucune condition de forme particulière.

    Il existe toutefois différentes formes de bail commercial tel que le bail sous seing privé, le bail authentique ou encore le bail verbal. Sa conclusion par écrit est néanmoins recommandée afin de se prémunir d’un éventuel litige.

     

    • Objet du contrat

    La conclusion d’un bail commercial n’est envisageable que dans le cas où le local est affecté à l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale. Dans le cas contraire il faudra effectuer un changement d’affectation du local.

     

    • Bail commercial et résidences de services

    Dans le cadre de l’achat d’un logement en résidence de services, l’investisseur (propriétaire) est lié au gestionnaire par un bail commercial. Bien que le statut des baux commerciaux soit protecteur des intérêts du locataire, la liberté contractuelle attachée au bail commercial permet au propriétaire de bénéficier de divers avantages (aucune gestion locative, garantie de versement des loyers, prise en charge de certaines dépenses par le gestionnaire…).

    Vous trouverez plus d’informations sur le bail commercial en EHPAD ici.

  4. Différence entre EHPAD ancien et EHPAD neuf

    EHPAD ancien Vs EHPAD VEFA

     

    Pour diversifier son patrimoine et sécuriser ses rendements l’investissement en chambre EHPAD est aujourd’hui incontournable. Souvent les investisseurs ne maîtrisent pas la différence entre un EHPAD neuf et un EHPAD ancien, nous allons vous renseigner dans cet article.

     

    1.Éligibilité des statuts sur un programme EHPAD ancien et neuf ?

    Tout d’abord il faut savoir qu’en fonction du programme (ancien ou neuf) vous ne pourrez pas utiliser le même régime fiscal. Le statut Censi-Bouvard (défiscalisation de 11%) ne sera éligible que sur le VEFA et pas sur l’ancien. Cependant le statut LMNP/LMP est éligible sur l’ancien et sur le neuf. En conclusion si vous souhaitez effectuer cet investissement pour défiscaliser il est inutile de feuilleter les programmes anciens, seuls les programmes neufs pourront répondre à vos attentes.

     

    2.Quand paye-t-on de la TVA sur une chambre EHPAD ?

    Dans tous les cas sachez que votre acquisition sera HT et que le rendement que vous percevrez sera calculé sur le prix HT de votre bien. Cependant il y a aura une différence lors de l’acquisition. Sur un programme EHPAD neuf, vous devrez payer la TVA et donc vous aurez une majoration de 20% ; cetteTVA de 20% vous sera remboursée par l’administration fiscale environ 3 mois après la livraison de la résidence. Sur l’ancien vous achetez immédiatement HT et vous ne payez pas de TVA. En conclusion pour une acquisition sur un programme neuf  vous aurez une manipulation de trésorerie plus importante lors de votre acquisition.

     

    3.Pourquoi les rendements diffèrent entre une chambre EHPAD neuve et une chambre d’occasion ?

    Les investisseurs en chambre EHPAD se demandent souvent pourquoi le rendement est plus faible sur le neuf que sur l’ancien. L’explication est très simple, un programme neuf n’a jamais eu de revalorisation locative et donc les loyers ne se sont jamais appréciés. Sur un programme ancien, le propriétaire qui détenait sa chambre EHPAD depuis plusieurs années a déjà profité de plusieurs augmentations de ses loyers et donc un rendement plus élevé.

     

    4.Quand perçoit-on ses loyers ?

    Sur un programme EHPAD neuf vous aurez une livraison prévisionnelle de la résidence entre 12 et 18 mois, donc vos premiers loyers ne vous seront versés qu’à partir de la livraison de la résidence. Sur une chambre EHPAD d’occasion, la résidence est déjà en exploitation et vous percevez vos loyers trimestriels après le passage chez le notaire.

     

    5.Les frais de notaire sont-ils différents ?

    Les frais de notaire seront différents selon le choix du programme, sur un programme neuf vous aurez des frais de notaire d’environ 3% de la valeur de la chambre EHPAD, alors que sur l’ancien ce sera environ 8%. Notez que cette différence entre les deux est comblée par le fait que sur l’ancien vous n’avez pas de carences locatives et vos loyers seront versés immédiatement, ce qui permet de rééquilibrer cet écart.

     

    6.Un conseiller m’a proposé un programme neuf qui est livré le mois prochain, est-ce possible ?

    Ce scénario est très rare mais possible. Cela signifie que l’investisseur précédent a annulé son acquisition très tardivement pour diverses raisons. Le lot est donc revenu sur le marché et peut vous être proposé par un conseiller en gestion de patrimoine.

     

    7.Dois-je privilégier un programme neuf pour ne pas avoir de travaux à payer ?

    C’est une question très fréquente, cependant sachez que sur le secteur EHPAD la plupart des grands gestionnaires prennent à leur charge tous les travaux au sein de la résidence. Donc même si vous achetez une chambre d’occasion, si votre bail commercial stipule que les articles 605 et 606 du code civil sont à la charge du gestionnaire, vous n’aurez donc aucun travaux à payer. Il est donc inutile de fixer son choix en fonction de l’ancienneté du bien

  5. Les 7 règles pour garantir un bon investissement EHPAD

    Les règles d’or pour un investissement EHPAD sécurisé

     

    Investir en résidence de services EHPAD s’avère être un bon placement pour préparer sa retraite et optimiser la fiscalité de ses revenus locatifs, cependant il faudra respecter certaines règles pour que votre investissement soit une bonne opération.

     

    Règle n°1 : Le choix du gestionnaire EHPAD

    Le gestionnaire de la résidence EHPAD sera votre unique interlocuteur et s’occupera de gérer votre bien. De plus le bail commercial que vous signez avec lui n’a de valeur que s’il peut respecter ses engagements, donc plus votre gestionnaire EHPAD sera un grand opérateur, mieux ce sera pour votre investissement en chambre EHPAD.

     

    Règle n°2 : Ne pas se laisser tenter par des rentabilités trop attractives

    Le rendement est important, mais attention à ce qu’il ne vous fasse pas tourner la tête. En effet c’est comme tout, plus le rendement est élevé plus le risque est important, et c’est pour cette raison que nous observons que les rendements supérieurs à 5,5% sont souvent proposés par des gestionnaires de petite taille avec qui le risque sera plus élevé.

     

    Règle n°3 : Étudier le bail commercial avec votre conseiller

    Le bail commercial que vous signez avec le gestionnaire est la clé de voûte de votre placement. Il reprend les points-clés et vous permet de maîtriser les recettes et les dépenses de votre investissement, il faudra donc le lire attentivement et demander à votre conseiller si un point vous pose problème.

     

    Règle n°4 : Choisir la bonne fiscalité

    Investir dans une chambre EHPAD est une chose, mais il faudra choisir le statut fiscal à mettre en place : LMNP classique en micro BIC ou BIC réel simplifié ou la défiscalisation en Censi-Bouvard. Le choix de votre statut fiscal est primordial, il faut sélectionner le meilleur statut fiscal en fonction de votre profil et de votre fiscalité.

     

    Règle n°5 : Maîtriser l’indice de revalorisation locative en EHPAD

    Le bail commercial évoque un point important : la revalorisation locative. Cette revalorisation est importante car plus vos loyers augmentent, plus votre bien prend de la valeur. Nous vous conseillons de privilégier un indice de revalorisation stable ou un indice composite (moyenne de plusieurs indices). Évitez un indice volatil comme l’indice ICC si vous n’avez pas de barrière de protection à la baisse.

     

    Règle n°6 : Maîtriser les décaissements liés à votre chambre EHPAD

    Il est important de maîtriser les charges que vous aurez dans le temps. Par exemple, lorsque vous achetez une chambre EHPAD et que vous profitez du statut LMNP il faut savoir que vous renouvelez le mobilier tous les 9 ans et que cette charge est payée par le propriétaire. Selon le programme et le gestionnaire cette charge peut passer du simple au double.

     

    Règle n° 7 : Privilégiez un professionnel pour votre investissement

    L’investissement dans une chambre EHPAD est devenu incontournable, tous les opérateurs peuvent vous le proposer : établissements bancaires, cabinets de conseil, experts comptables etc. Pour faire un bon investissement nous vous conseillons de passer par un expert qui pourra vous renseigner et vous sélectionner les meilleurs programmes EHPAD.

     

    Bonus : Contrairement à ce que certaines structures peuvent vous dire (pour vous vendre un bien) n’oubliez pas que vous ne pourrez pas placer un membre de votre famille dans votre chambre EHPAD, le bail commercial délègue totalement la gestion de votre bien.

    Notre équipe d’experts et de juristes est disponible pour vous renseigner et vous donner toutes les informations nécessaires.

  6. Comment défiscaliser en achetant une chambre EHPAD ?

    Le statut Censi-Bouvard est un régime fiscal défiscalisant permettant de réduire son imposition pendant 9 ans avec un taux de défiscalisation de 11%. La limite de défiscalisation est de 300’000 €HT par an et donc une réduction maximale de 33’000 €.

     

    Quels sont les biens qui peuvent bénéficier de la réduction d’impôts Censi-Bouvard ?

     

    –       Les résidences de services de type EHPAD

    –       Les résidences de services de type sénior

    –       Les résidences de services de type affaire

    –       Les résidences de services de type tourisme

    –       Les résidences de services de type étudiant

    Ces différentes résidences sont éligibles et permettent donc aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôt Censi-Bouvard de 11%.

     

    Quelles sont les conditions pour défiscaliser en Censi-Bouvard ?

     

    –       Il faut acquérir un bien immobilier neuf ou en état futur d’achèvement (VEFA)

    –       Le bien doit être loué dans les 12 mois qui suivent la livraison

    –       L’activité de loueur meublé ne doit pas être exercée à titre professionnel

    –       Les revenus locatifs ne doivent pas excéder les 23’000€ par an

    –       Les recettes seront imposés comme des revenus BIC

     

    Nous considérons que la défiscalisation Censi-Bouvard effectuée avec une chambre EHPAD est un excellent placement car  l’investisseur pourra réduire son imposition annuelle tout en étant positionné sur un support sécurisé, le secteur EHPAD.

    En effet les résidences EHPAD ont un taux d’occupation de 98% et compte tenu du vieillissement de la population cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines décennies.

    De plus l’investisseur signe un bail commercial avec l’exploitant de la résidence, ce qui lui permet d’avoir un maîtrise de ses recettes et dépenses car le bail commercial EHPAD reprendra tous les points principaux d’un tel investissement comme le paiement de la taxe foncière, des charges de syndic ou les travaux effectués dans la résidence.

    Le statut Censi-Bouvard à été prolongé jusqu’au 31 décembre 2016, après cette date ce régime fiscal n’existera plus et uniquement le statut LMNP sera en vigueur. Ce statut peut être encore prolongé en 2017, mais cela n’a pas été encore validé (MAJ 30/11/2016).

  7. EHPAD occasion | Pourquoi investir dans l’ancien

    Depuis quelques années, on constate une baisse des autorisations de construction de nouveaux lits en France. Face à cette tendance, les investisseurs s’orientent vers le marché de l’occasion (déjà en exploitation) et donc le statut LMNP.

    Un investisseur pourra alors acheter un EHPAD d’occasion, déjà exploité. Cela lui permettra au préalable de connaître les revenus locatifs ultérieurs, le fonctionnement du gestionnaire de la résidence de service ainsi que sa qualité de gestion. Il y a donc de nombreux avantages pour un investisseur de se tourner vers un EHPAD d’occasion.

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    Les Avantages d’un EHPAD Ancien

     

    À l’achat, l’investisseur dispose d’un grand nombre d’informations sur le bien. Celui-ci bénéficiera d’un loyer revalorisé mais également d’un taux de rendement attractif.

    Les taux de rendement des biens anciens sont souvent supérieurs à ceux des EHPAD neufs. Certaines chambres en résidence de service disposent d’un rendement supérieur à 5 %. Cela représente un avantage face aux biens neufs qui proposent un rendement moyen autour de 4,2 %.

    De plus, l’investisseur bénéfice immédiatement d’un loyer. Il ne fera donc pas face à une période de carence de loyer souvent présente à l’achat d’un bien neuf. Cela s’explique par le fait que L’EHPAD soit déjà en activité au moment de l’acquisition.

    L’acquisition d’une chambre EHPAD d’occasion permet surtout à l’investisseur de contrôler certains points essentiels. Du fait de l’activité antérieure de l’établissement, l’acquéreur aura la possibilité de demander s’il y a eu des incidents avec le gestionnaire. Le taux de remplissage de l’établissement pourra être également consulté. Il s’agit de sécuriser l’investisseur sur la gestion de l’établissement et sur la qualité du bien => sérieux du gestionnaire de la résidence.

    Le prix d’achat sera également attractif. En effet, il est possible de trouver des prix à partir de 80 000 € pour un bien en EHPAD d’occasion.

     

    Deux types d’EHPAD d’occasion

     

    1-    EHPAD d’occasion en rénovation

    L’établissement sera déjà en exploitation et l’exploitant souhaite s’en séparer. Un investisseur se porte alors preneur du bien d’occasion et déjà en exploitation, mais remis à neuf par des travaux. En effet, la chambre nécessitera des rénovations pour être considérée comme viable. L’investisseur disposera alors d’un bien d’occasion mais quasi neuf.

     

    2-    EHPAD d’occasion en revente

    L’établissement médicalisé détenu par un particulier sera déjà en exploitation, mais celui-ci cherche à s’en séparer. Un investisseur se portera alors preneur pour acquérir la chambre médicalisée d’occasion. L’avantage sera qu’elle soit déjà en exploitation, ce qui assurera des loyers immédiats pour l’investisseur. En contrepartie, il sera nécessaire de connaître les raisons de la mise en vente. Cela peut s’expliquer par un besoin du propriétaire de liquidités. Cela représente alors une bonne opportunité, puisqu’il est possible que l’établissement fonctionne très bien.

    Le marché de l’EHPAD d’occasion présente  donc deux avantages majeurs : l’établissement est en activité. Cela permet de s’assurer du bon fonctionnement de la résidence. Également le côté financier, puisque le bien reste plus accessible d’occasion.

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  8. Le statut Censi-Bouvard et ses avantages

    Les investissements en résidences de services sont favorisés par l’amendement Censi-Bouvard. En effet, ce dispositif adopté en 2009 offre de nombreux avantages fiscaux.
    Réduction d’impôts

    Pour un investissement en résidence de services en Censi-Bouvard, la réduction d’impôt peut représenter jusqu’à 33 000 € répartis sur 9 années. Ce qui représente un avantage de 3 666 € chaque année. Cela est rendu possible grâce à un taux de réduction d’impôt de 11 %. En effet, le plafond maximum de réduction d’impôt porte sur un montant maximum de 300 000 € HT.

    Cet avantage peut s’expliquer par une politique incitative menée par le gouvernement pour accentuer la construction de nouveaux établissements sur ce secteur.

    Différer ses réductions d’impôt

    La réduction d’impôt est susceptible d’être reportée. Cela sera alors possible lorsque la réduction d’impôt excède l’impôt dû. Dans ce cas, l’impôt en excédent sera reporté sur les années suivantes.

    Cumuler des réductions d’impôts

    Si le propriétaire d’un bien en Censi-Bouvard détient d’autres biens sous différents régimes, alors il aura la possibilité de cumuler la réduction d’impôt en Censi-Bouvard avec d’autre dispositif fiscaux.

    Récupération de TVA

    La TVA sera récupérable à certaines conditions :

    • La résidence de service acquit devra proposer au moins 3 services (restauration, nettoyage, réception …).
    • Les loyers qui seront perçus par l’exploitant de la résidence  devront être soumis à la TVA au taux de 5 ,5 % (taux réduit).
    • L’acquéreur doit choisir le dispositif LMNP Censi-Bouvard et déclarer ses revenus locatifs en tant que Bénéfices Industriels et Commerciaux.
    • Suite à la livraison, le bien sera alors exploité par une résidence de service. Généralement, dans un délai de 3 à 6 mois après la mise en exploitation du bien, la TVA sera alors récupérable. Attention, la récupération de la TVA ne s’appliquera uniquement que sur les biens neufs.

     

    1.Percevoir des loyers

    Le bien étant exploité par un gestionnaire, en contrepartie des loyers seront reversés à son propriétaire. Cela s’effectuera chaque trimestre ou chaque mois en fonction du gestionnaire de l’établissement. Ces loyers permettront alors à l’investisseur d’honorer  son emprunt ou bien de lui apporter des revenus complémentaires.

    N’oublions pas que sur certains secteurs des résidences de service, la demande est croissante face à une offre encore trop peu conséquente.

    C’est notamment le cas en résidence EHPAD. Il sera donc possible d’obtenir des loyers réguliers et de réaliser une plus-value lors de la revente du bien.

    Le versement des loyers sera  assuré par la signature d’un bail commercial pour une durée de 11 ans et 9 mois. Ce contrat assurera également la gestion du bien par l’exploitant, retirant alors une contrainte non négligeable pour un investisseur.

     

    2.Réaliser plusieurs investissements

    Grâce à cet amendement, il sera possible de réaliser plusieurs acquisitions et de cumuler les réductions d’impôts. Seule contrainte, la réduction d’impôt sera plafonnée à 300 000 € de biens détenus en Censi-Bouvard.

     

    3.Investir en indivision

    Cela signifie qu’il est possible d’acquérir un bien en résidence de service à plusieurs. Dans ce cas, en Censi-Bouvard, chacune des personnes bénéficiera de la réduction d’impôt. Par contre, elle s’effectuera dans la limite de l’apport personnel.

     

    4.Constituer un patrimoine

    Il s’agit d’un excellent véhicule pour commencer à se constituer un patrimoine ou le diversifier. Par ce dispositif, l’investisseur consolidera et pérennisera son patrimoine. C’est un investissement stable pouvant également être réalisé en cash ou à crédit.

    De plus, les biens immobiliers placés en Censi-Bouvard sont très prisés, puisqu’ils présentent un fort potentiel locatif.

     

    5.Préparer sa retraite

    Un investissement en Censi-Bouvard assure une rente permanente. Par ce biais, cela représente un bon moyen de compléter ses revenus par une rente locative.

     

    6.Protéger ses proches

    Il est possible de transmettre son bien en Censi-Bouvard. De plus si l’investisseur passe par un emprunt pour financer son acquisition, il aura l’occasion de souscrire à une assurance décès-invalidité. Celle-ci prendra alors le relais, en cas d’accident majeur, pour permettre le remboursera des mensualités de crédit.

    Les héritiers n’auront aucune dette à rembourser et disposeront d’un bien financé par les loyers.

  9. Loi Pinel : articles 605-606 dans le bail commercial EHPAD

    Avec la loi Pinel, nous passons d’un régime libéral (les parties sont libres de fixer les règles du jeu entre elles) à un régime dirigé (les parties ne sont plus libres de fixer la répartition des travaux et des charges).

    Le législateur a fixé désormais des règles impératives entre le bailleur et le preneur.

    Apparition dans le code de commerce de l’article L145-40-2 :

    « Tout contrat de location comporte un inventaire précis et limitatif des catégories de charges, impôts, taxes et redevances liés à ce bail, comportant l’indication de leur répartition entre le bailleur et le locataire. »

    « Un décret en Conseil d’Etat fixe les modalités d’application du présent article. Il précise les charges, les impôts, taxes et redevances qui, en raison de leur nature, ne peuvent être imputés au locataire et les modalités d’information des preneurs. » 

    Il existe désormais une liste de charges, taxes qui pèseront sur le bailleur ou sur le preneur à bail.Cette disposition a pour objectif de mettre un terme au loyer triple net (qui transfère sur le bailleur la quasi-totalité des charges).

    Le décret dont il est fait mention prévoit un certain nombre de dépenses qui ne pourront plus être imputées ou récupérées sur le locataire.

    Art. R. 145-35 du décret du 3 novembre 2014 :

    « Ne peuvent être imputés au locataire :

    1/ Les dépenses relatives aux grosses réparations mentionnées à l’article 606 du code civil ainsi que, le cas échéant, les honoraires liés à la réalisation de ces travaux;


    2/ Les dépenses relatives aux travaux ayant pour objet de remédier à la vétusté ou de mettre en conformité avec la réglementation le bien loué ou l’immeuble dans lequel il se trouve, dès lors qu’ils relèvent des grosses réparations mentionnées à l’alinéa précédent »
     

    Avant, on avait dans un certain nombre de baux des dispositions contractuelles qui permettaient de mettre à la charge du preneur, l’ensemble des grosses réparations.

    Désormais le bailleur ne peut plus mettre à la charge du locataire preneur, l’ensemble des grosses réparations de l’article 606.

    Analyse de la loi

    Les textes contiennent un certain nombre d’anomalies qui laissent place à certaines questions sur leur portée et leur mise en œuvre.

    => Que contient la notion de « charges » ?

    L’inventaire prévu par la loi doit porter sur « les charges ». Les charges sont un accessoire du loyer.

    Cela consiste en ce qui va être payé par le bailleur au titre des locaux et dont il pouvait obtenir remboursement auprès du preneur si le contrat de bail le prévoit (ex : charges de copropriété).

    àCes charges peuvent elles porter sur les grosses réparations, la vétusté, la mise en conformité ?

    En principe non. La formulation des termes du décret est ambiguë.

    Raisonnement 1 : « les dépenses »

     

    – Le code civil fait une distinction entre les obligations de donner (obligation de payer) et les obligations de faire.

    – La notion de « dépenses »  renvoie à l’obligation de donner et donc de payer. Mais si dans le contrat de bail on dit, non pas que « le preneur doit supporter les dépenses » mais « réaliser les travaux relevant des grosses réparations de l’article 606 » alors l’obligation du preneur se transforme en une obligation de faire.

    – Doit-on considérer qu’en raison de ces nouvelles dispositions l’obligation de faire ne soit plus permise ? Si cela est le cas, le bailleur ne pourrait pas mettre à la charge du preneur l’ensemble des dépenses liées aux grosses réparations.

    Raisonnement 2 : « les grosses réparations »

     

    – L’article 606 a été rédigé en 1804.

    « Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières. Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier. Toutes les autres réparations sont d’entretien. »

    Ainsi doit-on considérer que nous ne sommes pas concernés lorsque nous ne sommes pas dans le cadre des travaux visé ? Cela reviendrait à dire que la liste est limitative. Or les techniques de construction aujourd’hui ont évolué et donc on ne peut pas réellement savoir si l’on est sur du gros mur etc…

    Dans ce cas c’est le discours de l’expert qui déterminera ce qui entre ou non dans le champ des grosses réparations.

    La jurisprudence permet de comprendre qu’il y aura une appréciation au cas par cas selon les constatations de l’expert.

     

    – L’article 606 renvoie implicitement à l’article 605 :

    « L’usufruitier n’est tenu qu’aux réparations d’entretien.

    Les grosses réparations demeurent à la charge du propriétaire, à moins qu’elles n’aient été occasionnées par le défaut de réparations d’entretien, depuis l’ouverture de l’usufruit ; auquel cas l’usufruitier en est aussi tenu. »

    Imaginons un cas de négligence du preneur à effectuer des travaux d’entretien qui conduit à devoir faire des grosses réparations. Peut-on continuer à les mettre à la charge du bailleur puisqu’elles sont normalement, par l’effet de la loi à la charge du preneur ?

     

    Raisonnement 3 : la question des parties communes et des parties privatives

     

    Dans un bâtiment, les travaux peuvent porter soit sur les parties communes soit sur le parties privatives.

    Dans le premier cas elles ne sont pas prises en charge par le preneur mais par le bailleur pris en la personne du syndic (qui doit assurer la conservation et l’entretien de l’immeuble). Le bailleur doit alors, au travers du paiement des charges de copropriété, assurer le financement de ces grosses réparations des parties communes.

    Ainsi par le mécanisme de récupération de charges, le bailleur imputait la quote-part de ces travaux sur le preneur.

    Il s’agit de dépenses liées aux grosses réparations (obligation de payer) qui sont désormais à la charge du bailleur sans pouvoir y déroger.

    En revanche, lorsque l’on revient à l’intérieur du logement il s’agit de parties privatives. Dans ce cas ne peut-on pas avoir dans le bail une obligation de faire aux termes de laquelle on aura mis à la charge du preneur non pas les dépenses liées à ces grosses réparations  mais l’ensemble des travaux. La formulation dans le contrat de bail reprendrait l’obligation pour le preneur non pas de « payer » les travaux mais de les « réaliser ».

    Le bailleur peut jouer sur l’ambiguïté des textes qui ne mentionnent pas expressément l’obligation de faire.

    Les juristes sont toujours au stade du questionnement.

     

    => Question : Comment neutraliser l’impact de ces règles qui ont des conséquences sur l’équilibre du contrat et sur les obligations respectives des parties ?

     

    L’investisseur peut se montrer frileux de supporter les charges de l’article 606. Cette question se pose surtout lors du renouvellement.

     

    Quelques pistes :

     

    – On pourrait penser à la possibilité d’une renonciation expresse par laquelle les parties conviennent d’écarter l’application de ces règles. Mais cette renonciation expresse se trouve confrontée à des dispositions qui sont d’ordre public.

     

    => La loi PINEL précise que lorsque des stipulations contractuelles contreviennent à ces règles réputées d’ordre public, ces stipulations ne sont pas nulles mais déclarées non écrites. Le juge devra remettre les parties en l’état antérieur même en cas de commencement d’exécution du contrat.

     

    => Cependant, dans le statut des baux commerciaux, il existe d’autres dispositions légales d’ordre public et pourtant la jurisprudence a admis la possibilité pour les parties de les écarter. En effet, tel est le cas pour le droit au renouvellement du bail du preneur. La jurisprudence autorise les parties à écarter ce droit d’un commun accord, de sorte que le bail prend fin sans renouvellement ni même paiement d’indemnités d’éviction. Cela revient pour le preneur à renoncer à sa propriété commerciale.

    Il faut pour ce faire un accord clair, non équivoque et que l’engagement soit acté postérieurement au bail (non pas concomitamment ou antérieurement).

    => Question : Ne peut on pas admettre une même jurisprudence pour la règle impérative de répartition ?

    Comme les dispositions sont récentes il n’existe pas de jurisprudence sur ces règles mais il est possible de l’envisager.

    – En ce qui concerne les résidences de services, on pourrait considérer que l’on vienne juridiquement à traiter l’ensemble du bâtiment (et donc des éléments du gros œuvre) en parties privatives et non pas en parties communes. Ainsi, si ces parties privatives sont données en propriété au gestionnaire alors on neutralise l’incidence des dispositions. En effet, même à supposer que les dépenses relatives aux gros œuvres soient à la charge du bailleur, le bailleur est le gestionnaire.

     

    Deux difficultés :

     

    => Article 3 de la loi de 65 sur la copropriété

     

    « Sont communes les parties des bâtiments et des terrains affectées à l’usage ou à l’utilité de tous les copropriétaires ou de plusieurs d’entre eux.

    Dans le silence ou la contradiction des titres, sont réputées parties communes : le gros oeuvre des bâtiments, les éléments d’équipement commun, y compris les parties de canalisations y afférentes qui traversent des locaux privatifs, les locaux des services communs… »

    Cet article énonce des présomptions de parties communes notamment pour les travaux de gros œuvre du 606, les locaux des services communs. Mais la loi précise « dans le silence ou la contradiction des titres » ce qui signifie que l’on peut admettre l’inverse et les considérer comme étant des parties privatives lorsque les textes sont clairs.

    => L’article 58 de la loi Alur de mars 2014  prohibe que l’on puisse traiter les locaux des services communs comme des lots privatifs dans les résidences de tourisme classées. Il faut donc impérativement les traiter comme des parties communes. Cela signifie, par une interprétation à contrario, qu’à l’inverse il est possible de traiter les autres types de résidences comme des parties privatives.

    Ainsi, on pourrait considérer que le traitement juridique du bâtiment en parties privatives qui serait donné en propriété au gestionnaire permettrait d’écarter la problématique de répartition des travaux et charges.

     

    Le cas de la renégociation des loyers en cours de bail ou fin de bail

     

    En cas de procédure contentieuse (de conflit), un expert sera amené à étudier le bail. En effet le bail et la répartition des obligations qu’il contient auront une incidence sur son travail d’estimation de la valeur locative. Or lorsque le contrat de bail contient des clauses exorbitantes du droit commun qui visent à transférer sur le preneur, certaines obligations qui sont normalement à la charge du bailleur alors cela impactera la valeur locative. Dans ce cas et on aura une moindre augmentation des loyers pour rétablir l’équilibre. De la même manière, la répartition des travaux et charges aura une incidence sur l’ajustement des valeurs locatives. On peut donc penser que si par l’effet de la loi il est impossible pour le propriétaire bailleur de faire peser un certain nombre de charges sur le preneur alors la tendance ira dans le sens d’un ajustement des loyers à la hausse.

     

    On pourra peut être constater dans un avenir proche, un effet de hausse des loyers depuis la loi Pinel.

  10. Investir en LMNP

    1.Qu’est-ce que le LMNP ? 

    Investir dans la pierre, c’est le placement préféré des particuliers ! Cela pourrait ressembler à une formule toute faite d’un promoteur immobilier mais c’est belle et bien la réalité. La pierre est un placement très sécurisé , surtout quand on le compare au monde des marchés financiers.

    Les investissements dans l’immobilier restent parmi les plus prisés même si la crise est également passée par là. Un placement dans l’immobilier qui est très pertinent reste l’investissement dans le système LMNP (Avantage fiscal). LMNP ? Cela est un acronyme pour le loueur meublé non professionnel. En gros le principe c’est de louer votre maison, appartement ou studio déjà meublé. A cela s’ajoute quelques conditions pour que vous soyez un loueur en meublé non professionnel. Cela offre plusieurs avantages (surtout fiscaux) mais comprend également des risques. Il y a alors quelques astuces et conseils à considérer pour les investisseurs en LMNP.

     

    2.Les premiers pas en LMNP

    Déjà il faut savoir ce que vous voulez vraiment faire et ce qui vous convient au mieux par rapport à votre profil et vos ressources ! Nous ne parlons pas ici que de moyens financiers mais également du type de logement que vous allez mettre en location. Ce choix pourrait également dépendre de l’endroit et vous donnera une idée du type de LMNP à faire : pour personnes âgées, hommes d’affaires, étudiants… Informez-vous également sur les textes et les législations en vigueur pour ne pas avoir de mauvaise surprise. En effet, bien que le LMNP soit des plus attractifs il impose certaines conditions et règles. Il est notamment important que vous connaissiez bien votre situation fiscale avant de vous lancer dans tel ou tel type de LMNP. Votre investissement ne vous sera rentable que si vous arrivez à bien ficeler votre affaire dès le début. Pour cela le mieux sera d’être conseiller par un professionnel de la gestion de patrimoine.

     

    3.Conseils pour les  investisseurs en LMNP qui veulent aller plus loin

    Le mieux pour vous, futurs investisseurs en LMNP, c’est de demander l’avis d’un professionnel car il n’est pas trop conseillé de s’aventurer dans un milieu que l’on ne connaît pas bien en ces temps de crise. Ne serait-ce que pour savoir si vous voulez vous délester ou non de la gestion locative ou de l’établissement du bail commercial ; des conseils avisés ne sont jamais de trop ! De plus un professionnel pourra vous proposer différents programmes immobiliers car il a accès à tout le marché et peut donc vous présenter différentes choses et vous expliquer les différence.

     

  11. Régime LMP et avantages fiscaux

    Le régime LMP offre de nombreux avantages fiscaux aux investisseurs. Seuls les locaux d’habitation sont concernés par ce statut. A la différence des locations  nues, les loyers des locaux meublés sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux. Le contrat de bail est fixé par les parties : durée de bail, montant du loyer, dépôt de garantie. Quand le contrat initial se termine, le bail est tacitement reconduit pour un an aux conditions antérieures.  Toutefois l’investisseur peut proposer au locataire des changements des conditions de location 3 mois avant la fin du contrat.

    Pour  devenir un loueur professionnel, le contribuable doit respecter certaines conditions.  Il faut absolument que son chiffre d’affaire dépasse les  23 000 euros par an. Les revenus obtenus de l’exploitation doivent être supérieurs aux revenus du loyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu. Cette dernière condition fait l’accès au statut de LMP difficile à atteindre puisque le loyer de la location meublé doit constituer la moitié des revenus de l’investisseur.

    Ce régime présente des avantages fiscaux. Il permet de déduire plus de charges par rapport à la location nue, ce  qui aboutit à une baisse du revenu imposable. En plus, les frais  comme les grosses réparations sont déductibles à leur valeur réelle. L’investisseur peut déduire ses droits de mutation acquittée dès l’achat ou les repartir sur les cinq premières années d’exercices. Le bien peut être amorti quand les charges déductibles diminuent, ce qui donne l’occasion d’échapper à l’impôt sur le revenu durant toute la durée du prêt.

    Le LMP est soumis aux régimes des plus values professionnels. Ceux-ci sont exonérés  lorsque l’activité est exercée depuis 5 ans et que la valeur des recettes obtenues est  inférieure à 90000 euros. Au  delà de ce plafond, l’investisseur peut bénéficier d’un allègement dégressif. Le logement n’est pas soumis à l’impôt sur la fortune.  Les  héritiers d’un LMP profitent d’une disposition qui favorise la transmission d’entreprise. Le droit de succession n’est pas tout de suite exigible

  12. LMNP ou Censi-Bouvard

    Afin d’obtenir le statut LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel, il suffit d’investir dans une résidence de services de type EHPAD, résidence senior, résidence étudiante, résidence de tourisme et résidence d’affaires, de le meubler en fonction du futur locataire (par exemple un bureau dans une chambre d’une résidence étudiante), puis de le faire louer.

    L’avantage principal par rapport à un investissement locatif de type studio ou appartement, est qu’une société de gestion gère ces résidences et s’occupe donc de toutes les tâches liées à la location (recherche de locataires, travaux…). L’investisseur a donc le choix d’opter pour le régime LMNP classique ou le Censi-Bouvard. Quelles sont les différences entre ces deux régimes, et lequel choisir ?

    Tout d’abord, ces deux investissements locatifs sont très proches l’un de l’autre, car le concept est le même et concerne les mêmes résidences. L’investisseur n’a donc pas à se préoccuper des tâches administratives liées au bien et à sa location, puisqu’une société de gestion prend en charge la résidence. Les loyers que l’investisseur perçoit son nets d’impôts, car ils sont considérés comme des Bénéfices Industriels et Commerciaux, et atteignent facilement les 4,5% de rentabilité locative.

    Enfin, dans les deux cas d’investissement (en VEFA), le propriétaire peut récupérer la TVA de 19,6 % sur l’acquisition, quelques mois après son achat.

    Ce qui différencie le LMNP classique du Censi-Bouvard est la fiscalité liée à ces investissements. En effet, le statut LMNP classique est dit fiscalement neutre alors que le dispositif Censi-Bouvard est dit défiscalisant.

    Le LMNP classique tout d’abord, offre à l’investisseur la possibilité d’amortir 80 % de la valeur du bien HT sur 15 à 20 ans. C’est un mécanisme qui necessite l’intervention d’un comptable et qui permet d’amortir le bien de manière linéaire sur plusieurs années. Dans ce cas de figure si l’investissement est en cash, l’investisseur percevra tout de suite des loyers nets de fiscalité (pas d’impôt et CSG). Et si l’investissement est à crédit, cela permettra de ne pas avoir de surcoût fiscal.

    Le LMNP Censi-Bouvard, quant à lui, permet à l’investisseur de réduire ses impôts d’un montant égal à 11 % du montant hors taxe du ou des biens, dans la limite de 300 000 € hors taxe d’acquisition. Ce montant de réduction d’impôts est à répartir sur 9 ans.

    Le LMNP Censi-Bouvard concerne donc les investisseurs payant beaucoup d’impôts, et dont la tranche marginale d’imposition est au moins à 30 %. Le LMNP classique est lui aussi intéressant, car le propriétaire n’aura pas à payer d’impôt sur ces revenus.

  13. Investir en LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel)

    Devenir propriétaire de biens meublés en résidences de services permet d’obtenir soit le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), soit le statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP). Tous deux sont de très bons outils de défiscalisation, mais ne concernent pas le même profil d’investisseurs. Voici en quoi consiste le régime LMP.

    Pour être sous le régime LMP, l’investisseur doit respecter certaines conditions indiquées dans l’article 151 du CGI, Code Général des Impôts. Il faut tout d’abord que le chiffre d’affaires TTC généré par ses biens en résidences de services représente plus de 23 000 € par an et plus de 50 % de l’ensemble de ses autres revenus. Il faut aussi que l’investisseur soit immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés en tant que loueur professionnel.

    Pour que ces conditions soient respectées, l’investisseur doit donc détenir plusieurs biens en résidences de services, c’est pour cela qu’il obtient le statut de professionnel, à l’inverse du statut LMNP où la plupart des investisseurs acquièrent peu de biens meublés  en résidence de services dans leur patrimoine, et sont alors considérés comme non professionnels.

    Le propriétaire (l’investisseur) perçoit des loyers qui se présentent sous la forme de BIC : Bénéfices Industriels et Commerciaux. Ces BIC atteignent un rendement locatif autour des 5 % avant avantages fiscaux. Ces bénéfices Industriels et Commerciaux permettent certains avantages. Tout d’abord, l’investisseur peut amortir la valeur du bien sur les recettes imposées aux revenus BIC. Il est possible que cette opération entraine sur son bilan, les premières années, un déficit que l’investisseur peut reporter sur plusieurs années. Le deuxième avantage permet à l’investisseur de déduire ses charges de ses revenus. Ainsi, il peut générer un déficit foncier et l’imputer à ses autres revenus. Cette opération lui permet de diminuer son taux d’imposition. Cet avantage n’a pas de limite au niveau du plafond, l’investisseur peut alors en profiter lorsqu’il est fortement imposé.

    De plus, le statut LMP offre deux autres avantages. Le premier concerne les plus values sur cession, qui seront exonérées si le propriétaire détient ses biens au moins cinq ans, et si les recettes des biens cédés sont inférieures à 90 000 €. Le deuxième concerne l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, ISF, car les revenus liés aux biens des résidences de services seront exonérés d’ISF.

    Il est alors très intéressant de détenir des bien immobiliers sous le régime LMP lorsque l’investisseur est très fortement imposé sur le revenu, mais aussi lorsqu’il paye de l’ISF.

  14. Investir en LMP

    Devenir propriétaire de biens meublés en résidences de services permet d’obtenir soit le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP), soit le statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP). Tous deux sont de très bons outils de défiscalisation, mais ne concernent pas le même profil d’investisseurs. Voici en quoi consiste le régime LMP.

    Pour être sous le statut LMP, l’investisseur doit respecter certaines conditions indiquées dans l’article 151 du CGI, Code Général des Impôts. Il faut tout d’abord que le chiffre d’affaires TTC généré par ses biens en résidences de services représente plus de 23 000 € par an et plus de 50 % de l’ensemble de ses autres revenus. Il faut aussi que l’investisseur soit immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés en tant que loueur professionnel.

    Pour que ces conditions soient respectées, l’investisseur doit donc détenir plusieurs biens en résidences de services, c’est pour cela qu’il obtient le statut de professionnel, à l’inverse du statut LMNP où la plupart des investisseurs acquièrent peu de biens meublés  en résidence de services dans leur patrimoine, et sont alors considérés comme non professionnels.

    Le propriétaire (l’investisseur) perçoit des loyers qui se présentent sous la forme de BIC : Bénéfices Industriels et Commerciaux. Ces BIC atteignent un rendement locatif autour des 5 % avant avantages fiscaux. Ces bénéfices Industriels et Commerciaux permettent certains avantages. Tout d’abord, l’investisseur peut amortir la valeur du bien sur les recettes imposées aux revenus BIC. Il est possible que cette opération entraine sur son bilan, les premières années, un déficit que l’investisseur peut reporter sur plusieurs années. Le deuxième avantage permet à l’investisseur de déduire ses charges de ses revenus. Ainsi, il peut générer un déficit foncier et l’imputer à ses autres revenus. Cette opération lui permet de diminuer son taux d’imposition. Cet avantage n’a pas de limite au niveau du plafond, l’investisseur peut alors en profiter lorsqu’il est fortement imposé.

    De plus, le statut LMP offre deux autres avantages. Le premier concerne les plus values sur cession, qui seront exonérées si le propriétaire détient ses biens au moins cinq ans, et si les recettes des biens cédés sont inférieures à 90 000 €. Le deuxième concerne l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, ISF, car les revenus liés aux biens des résidences de services seront exonérés d’ISF.

    Il est alors très intéressant de détenir des bien immobiliers sous le régime LMP lorsque l’investisseur est très fortement imposé sur le revenu, mais aussi lorsqu’il paye de l’ISF.

  15. Le dispositif Censi Bouvard prolongé

    Censé prendre fin au 31 décembre 2012, le dispositif Censi-Bouvard, permettant d’intéressantes réductions d’impôts, a finalement été reconduit jusqu’en 2016, comme le souhaitait de gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

    Malgré la volonté des députés socialistes et écologistes de revoir ce dispositif, l’opinion du gouvernement a été plus forte. Ce dispositif donne droit à une réduction d’impôt de 11 % de la valeur du bien sur une durée de 9 ans, pour les propriétaires de biens meublés donnant droit au statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel), c’est-à-dire les résidences de services ainsi que les EHPAD. Ce dispositif a donc simplement été reconduit jusqu’en 2016, après un vote de l’Assemblée Nationale, suite à un amendement au Budget 2013 proposé par le gouvernement actuel.

    Les députés écologistes, en particulier Eva Sas et Eric Alauzet avaient fait remarquer que le dispositif Censi Bouvard n’avait «jamais fait l’objet d’une évaluation présentée au Parlement», afin de justifier leur désaccord de le prolonger de quatre ans. Selon eux, rallonger le dispositif jusqu’en 2016 rendrait difficile voire impossible d’évaluer et de supprimer ce dispositif avantageux pour l’immobilier locatif en résidences de services. Pour cela, les députés écologistes proposaient alors de ne le prolonger que d’un an, et permettre aux investisseurs retardataires de profiter une dernière année de ce dispositif. Ces députés avaient le soutien du Rapporteur Général de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, Christian Eckert, également député socialiste de Meurthe-et-Moselle.

    C’est après une explication de Benoît Hamon, Ministre délégué à la consommation, et représentant du gouvernement lors de cette assemblée, que le vote a eu lieu. Soutenu par Gilles Carrez, Président de la Commission des Finances (parti UMP), il s’en est ressorti que reconduire le régime Censi Bouvard contribuerait à relancer le marché de l’immobilier, offrant plus de visibilité aux investisseurs, et répondre aux besoins des étudiants et des personnes âgées.

  16. Tous les avantages de l’investissement EHPAD

    Investir dans un bien immobilier permet de détenir une valeur sure dans son portefeuille patrimonial. Certains bien permettent même de profiter de certains avantages. C’est le cas des investissements en résidences de services, telles que les EHPAD, Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes.

    Un EHPAD est une résidence médicalisée qui accueille les personnes âgées en état de dépendance, c’est-à-dire qu’elles ont perdu leur autonomie à cause de problèmes de santé physiques ou mentaux. Les chambres sont donc adaptées aux pathologies des résidents, et la résidence propose des services de restauration, de ménage, mais aussi une équipe médicale présente 24/24 heures dans l’établissement. Investir en EHPAD revient donc à acheter une chambre de cette résidence, avec l’équipement qui meuble cette pièce. L’investisseur aura donc un statut LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel. Ce statut lui apporte plusieurs avantages.

    Tout d’abord, l’investissement en LMNP permet à l’investisseur de percevoir des loyers atteignant les 5 %, sans avoir à gérer la location. En effet, un EHPAD est géré par une société de gestion agréée par l’Etat, qui se charge de la gestion de plusieurs EHPAD, au niveau de la location, de la prise en charge des travaux de rénovation et de remise au normes, etc. L’investisseur percevra ainsi ses loyers même si la chambre dont il est propriétaire est inoccupée.

    Les revenus qu’il perçoit, à hauteur de 5 % de rentabilité en moyenne, sont des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).

    Aussi, le statut LMNP permet à l’acquéreur d’amortir 80 % de la valeur hors taxe de son bien immobilier sur 20 ans. Il peut aussi récupérer la TVA (19,6%) quelques mois après l’acquisition de son bien. Ainsi, un investisseur qui aurait une tranche marginale d’imposition élevée trouverait de bons profits à investir en EHPAD, grâce à cette fiscalité qui lui permet de réduire 80 % de la valeur de l’EHPAD de ses revenus imposables.

    Investir en EHPAD permet donc à l’investisseur des avantages fiscaux, mais aussi une sécurité au niveau de son placement. En effet, grâce à la signature d’un bail commercial d’une durée de 9 à 11 ans entre le gestionnaire et l’investisseur, ce placement immobilier a tout pour plaire.