Messages par Jean-Marcel Rocchesani

  1. Projet intergénérationnel à la résidence Le Monthéard : lycéens et résidents écrivent un livre ensemble

    Au Mans, un projet intergénérationnel inédit favorise les échanges entre lycéens et seniors. Chaque semaine, des élèves du lycée Saint-Charles-Sainte-Croix se rendent à la résidence Le Monthéard pour recueillir et immortaliser les récits de vie des aînés sous la forme d’un livre.

    Des mots pour créer des ponts entre les générations


    Tout a commencé pendant la période du confinement. Anne-Dauphine Julliand, présidente de l’association Ce Qui Compte Vraiment, est alors frappée par un contraste saisissant : d’un côté, une adolescente de 15 ans affirme sur les réseaux sociaux n’avoir « jamais vécu pire » ; de l’autre, des personnes âgées qui, pour certaines, ont connu la guerre. Ce décalage de perception entre générations fait naître en elle une idée lumineuse : créer des ponts entre ces deux jeunesses séparées par plusieurs décennies.

    Concrètement, le dispositif mis en place est le suivant : chaque semaine, un lycéen se rend à la maison de retraite du Mans Le Monthéard pour retrouver « son » senior. Les rencontres se déroulent dans l’intimité de la chambre du résident, dans les espaces communs ou au sein du salon de l’unité de vie, selon les préférences de chacun. Équipés de carnets de notes ou d’enregistreurs, les jeunes recueillent précieusement chaque parole et chaque anecdote afin de les consigner le plus fidèlement possible.

    Au départ, certains résidents étaient hésitants, estimant que leur parcours n’avait rien d’extraordinaire pour mériter d’être couché sur papier. Mais au fil des rencontres, la magie opère : ils prennent conscience que leurs souvenirs, même les plus ordinaires, fascinent leurs jeunes interlocuteurs et constituent un patrimoine inestimable qui a tout à fait sa place dans un livre.

    Des rendez-vous hebdomadaires très attendus

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    Ce qui devait être initialement un simple recueil de témoignages se transforme rapidement en une aventure humaine exceptionnelle. Au-delà des mots échangés, ce sont de véritables relations qui se tissent entre ces binômes. Les rendez-vous hebdomadaires sont des moments attendus avec impatience, tant par les lycéens que par les résidents. La régularité des visites permet d’instaurer une relation de confiance, indispensable pour que les aînés puissent se livrer sur des aspects parfois intimes de leur existence.

    « J’ai partagé des choses que je n’avais jamais racontées. C’est comme une séance chez le psy », confie une résidente, illustrant parfaitement la dimension thérapeutique de ces échanges. Pour beaucoup, c’est l’occasion de revisiter des souvenirs profondément enfouis, de leur offrir une nouvelle vie en les partageant.

    Pour les lycéens, l’expérience est tout aussi transformatrice. Formés à l’écoute active et à la rédaction, ils développent des compétences précieuses tout en découvrant des parcours de vie issus d’époques qu’ils n’ont connues qu’à travers les manuels scolaires. La relation qui se noue transcende souvent le cadre initial du projet. Des liens affectifs se créent, profonds et durables.

    Témoignages bouleversants et moments forts

    Les récits qui émergent de ces rencontres sont parfois bouleversants. Une lycéenne raconte comment sa perception du quotidien a été modifiée après avoir écouté son binôme : « Il m’a raconté la première fois qu’il a eu un robinet chez lui, cette eau qui coulait sans qu’il ait à la chercher à la fontaine ou au puits. En rentrant chez moi, je n’ai pas ouvert le robinet de la même façon. »

    Ce témoignage illustre parfaitement la prise de conscience que ces rencontres provoquent chez les jeunes, souvent peu conscients des évolutions considérables qu’ont connues nos modes de vie en quelques décennies. Les récits de guerre, de restrictions, mais aussi de solidarité et de joies simples, sont autant de leçons de vie qui peuvent durablement marquer les adolescents.

    Certains résidents en viennent à confier des souvenirs qu’ils n’avaient jamais partagés auparavant, même avec leurs proches. Cette libération de la parole témoigne de la qualité d’écoute dont font preuve les lycéens, mais aussi du caractère presque sacré de cette transmission entre générations.

    Des bénéfices partagés et une mémoire préservée

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    Les bénéfices de ces rencontres sont multiples et concernent tous les participants. Pour les résidents de la résidence Le Monthéard, c’est l’assurance de laisser une trace, de voir leur histoire valorisée et préservée à travers le temps. C’est aussi l’occasion de se sentir écoutés, reconnus dans leur parcours, à un âge où l’on peut parfois avoir l’impression d’être invisible aux yeux du monde.

    Pour les lycéens, au-delà de l’expérience humaine enrichissante, c’est l’opportunité de développer des aptitudes concrètes : écoute active, techniques d’entretien, rédaction, mise en page… Mais c’est surtout une leçon d’humilité et une nouvelle perspective qui leur est offerte, un recul nécessaire sur leurs propres difficultés à l’aune des épreuves traversées par leurs aînés à leur âge.

    Le point culminant du projet est sans conteste la cérémonie de remise des livres. Moment d’émotion d’une rare intensité, elle voit chaque résident recevoir des mains de son binôme lycéen l’ouvrage retraçant son histoire. « Ça, c’est toute ma vie. Maintenant, je te considère comme ma petite-fille », confie une résidente émue à la lycéenne qui a recueilli son récit.

    Ces livres sont des objets précieux, tant pour les résidents que pour leurs familles. Certains proches découvrent avec étonnement des aspects méconnus de la vie de leur parent ou grand-parent. Ces récits de vie deviennent alors un support de mémoire familiale, un véritable héritage qui pourra traverser les générations. À l’heure où les liens intergénérationnels tendent parfois à s’effacer, des initiatives comme celle-ci démontrent qu’il existe encore une soif réciproque d’échanges et de transmission !

  2. Les bénéficiaires du capital décès d’une prévoyance : mécanismes, désignation et enjeux

    Le capital décès d’une prévoyance est un élément essentiel pour protéger vos proches en cas de décès. Contrairement au capital décès versé par la Sécurité sociale, dont les bénéficiaires et les montants sont strictement encadrés, les contrats de prévoyance offrent une flexibilité bien plus grande grâce à la clause bénéficiaire. Ce dispositif permet à l’assuré de désigner librement les personnes ou entités qui recevront les sommes assurées, sous réserve de respecter certaines règles légales et contractuelles. Mais comment fonctionne cette désignation ? Qui peut en bénéficier ? Et quels sont les pièges à éviter ?

    Cadre juridique et différences avec le régime de la Sécurité sociale

    Le capital décès de la Sécurité sociale, géré par la CPAM, est réservé aux conjoints, partenaires de Pacs, enfants et ascendants du défunt, à condition qu’ils soient à sa charge effective et permanente. Son montant, souvent plafonné, vise à couvrir les frais immédiats liés au décès. En revanche, les contrats de prévoyance, qu’ils soient individuels ou collectifs, permettent de verser des capitaux bien plus conséquents, calculés en pourcentage du salaire ou selon l’épargne accumulée.

    La différence majeure réside dans la liberté de désignation. Alors que la Sécurité sociale impose une hiérarchie stricte entre bénéficiaires légaux, la prévoyance décès autorise l’assuré à choisir tout bénéficiaire, y compris des personnes morales (associations, fondations) ou des tiers extérieurs à la famille. Cette souplesse s’accompagne cependant d’une responsabilité accrue dans la rédaction des clauses, sous peine de voir appliquer la clause type du contrat.

    Les clauses bénéficiaires : entre standardisation et personnalisation

    La clause type, dispositif par défaut

    En l’absence de désignation express, les contrats de prévoyance prévoient une attribution automatique du capital selon un ordre prédéfini. La clause type suit généralement cette hiérarchie :

    • Conjoint non séparé ou partenaire de Pacs
    • Enfants (y compris à naître)
    • Ascendants à charge
    • Parents
    • Héritiers légaux

    Cette clause standard présente l’avantage de la simplicité mais peut s’avérer inadaptée aux familles recomposées, aux concubins ou aux souhaits de transmission hors succession. Par exemple, un concubin non pacsé ne serait pas prioritaire sans désignation explicite.

    La clause personnalisée : outil de transmission sur mesure

    L’assuré peut rédiger une clause nominative pour :

    • Désigner des bénéficiaires hors cadre familial (neveux, amis, associations)
    • Répartir le capital inégalement entre plusieurs bénéficiaires
    • Prévoir des bénéficiaires substituts en cas de prédécès
    • Exclure certains héritiers légaux

    Les exemples concrets illustrent cette flexibilité. Une clause pourrait stipuler : « 40 % à mon concubin, 30 % à chaque enfant issu de mon premier mariage, le solde à la Fondation X ». Cette liberté nécessite cependant une rédaction précise, incluant les noms complets, dates de naissance et liens avec l’assuré pour éviter les litiges.

    Processus de désignation et modifications

    Méthodes de désignation

    La majorité des contrats proposent deux voies :

    • Formulaire standardisé : souvent disponible en ligne via FranceConnect, il permet une mise à jour immédiate.
    • Courrier manuscrit : nécessitant une description détaillée des bénéficiaires et de leur répartition.

    Les assureurs recommandent d’éviter les mentions liées à l’état civil (« mon époux ») au profit de formulations génériques (« le conjoint non séparé au jour du décès »), garantissant une actualisation automatique en cas de remariage.

    Révision des bénéficiaires : une nécessité vitale

    Les événements familiaux (mariage, divorce, naissance, décès) imposent une mise à jour de la clause. Par exemple, une désignation « à mes enfants » exclut automatiquement les enfants nés après la rédaction, sauf mention explicite « nés ou à naître ». Les tribunaux ont déjà invalidé des clauses omettant cette précision, au profit des seuls enfants existants lors de la souscription.

    Implications juridiques et fiscales

    Renonciation et acceptation

    Un bénéficiaire peut refuser le capital décès par déclaration écrite irrévocable, redistribuant sa part aux autres bénéficiaires ou à la clause type. Ce mécanisme, rarement utilisé, permet d’éviter des conflits successoraux ou des implications fiscales défavorables.

    Fiscalité avantageuse

    Contrairement aux successions, les capitaux de prévoyance échappent aux droits de succession dans la limite de 152 500 € par bénéficiaire (article 757-2 du CGI). Au-delà, un prélèvement de 20 % s’applique, nettement inférieur aux tranches marginales d’imposition successorale (45 %). Cette optimisation fiscale explique l’engouement pour ces produits comme outils de transmission patrimoniale.

    Risques liés à une mauvaise désignation

    Les erreurs courantes

    • Désignation par qualité : « mon épouse » sans nom entraîne des conflits en cas de remariage
    • Oubli des enfants à naître : exclusion des descendants postérieurs à la clause
    • Pourcentages incohérents : une somme supérieure à 100 % invalide la répartition

    Conséquences pratiques

    Une clause mal rédigée peut provoquer :

    • Des procédures judiciaires longues pour identifier les bénéficiaires
    • Une imposition accrue en cas de requalification en succession
    • Des tensions familiales, surtout dans les familles recomposées

    L’affaire Dupont c/ MACSF (2023) illustre ces risques : une clause mentionnant « mes enfants » a été interprétée comme excluant les enfants adoptés, nécessitant une intervention du tribunal pour clarifier l’intention de l’assuré.

    Comparaison internationale et évolutions récentes

    Modèles européens

    La France se distingue par sa grande liberté de désignation, contrairement à :

    • L’Allemagne, où les bénéficiaires doivent appartenir à la famille proche
    • L’Italie, imposant une quotité réservataire aux héritiers légaux

    Tendances actuelles

    Les assureurs observent une hausse des désignations :

    • Au profit de petits-enfants pour financer des études
    • Vers des associations caritatives, notamment environnementales
    • En faveur d’ex-conjoints dans le cadre de divorces à l’amiable

    Vers une responsabilisation accrue des assurés

    Le choix du bénéficiaire d’une prévoyance décès relève désormais d’une stratégie patrimoniale et affective complexe. Si la clause type offre une sécurité juridique minimale, la personnalisation devient incontournable pour répondre aux nouvelles configurations familiales et sociétales. Les professionnels insistent sur l’importance d’un audit régulier (tous les 3 à 5 ans) et du recours à des conseils juridiques spécialisés, notamment pour les familles transnationales ou les patrimoines importants.

    L’émergence de contrats digitaux permettant des mises à jour instantanées via smartphone pourrait démocratiser ces adaptations, à condition de maintenir un équilibre entre simplicité d’usage et sécurité juridique. Dans ce contexte, le capital décès de prévoyance s’affirme moins comme un produit d’assurance que comme un instrument de liberté testamentaire moderne.

  3. À Yerres, la résidence Asphodia s’engage auprès des aidants

    Bien que les aidants constituent un pilier important du système de santé, leur accompagnement n’est pas toujours une priorité. À Yerres, la maison de retraite médicalisée, la résidence Asphodia a choisi de marquer la différence en priorisant leur bien-être. Pour ce faire, cet établissement considère les aidants comme des partenaires de soins essentiels pour l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie.

    Réduire le risque d’épuisement des aidants

    Maintenir des personnes en perte d’autonomie à domicile dépend en grande partie de l’engagement des aidants familiaux. En effet, ils assurent présence, soin et soutien émotionnel. Cependant, cette fonction les soumet à une charge mentale considérable.

    Consciente des risques d’épuisement et d’isolement, la résidence Asphodia, met alors en place une approche inclusive. Cela consiste à intégrer les aidants au projet de vie des résidents, parce que leur expertise et leur rôle sont pleinement reconnus. C’est une alliance thérapeutique qui profite aux résidents, à leurs familles et aux professionnels.

    Le Nid des Aidants 91 : une plateforme dédiée au répit

    Afin de concrétiser cet engagement, la résidence a créé la plateforme de répit personnalisée « Le Nid des Aidants 91 ».  C’est un dispositif permet de cerner avec précision les besoins des aidants, en commençant par des entretiens individuels à domicile ou dans la résidence.

    Cette initiative est assortie d’un programme d’ateliers collectifs. Les séances de relaxations permettent aux aidants de se ressourcer, et des sorties organisées aident à renforcer leur vie sociale. Ils bénéficient de formations sur les maladies neuro-évolutives, comme Alzheimer ou Parkinson, afin de mieux accompagner leurs proches.

    Une vie sociale riche et participative

    L’un des atouts de la résidence Asphodia est sa capacité à créer des moments de partages et d’échanges. Ces « cafés des aidants » procurent un espace convivial de discussion, de partages d’expérience où les aidants trouvent des solutions à leurs problèmes.

    L’établissement favorise les liens solides entre résidents, familles et professionnels en les intégrant à la vie sociales et culturels de la résidence, comme des fêtes et des ateliers. Chacun y retrouve sa place et peut s’épanouir pleinement.

    L’accueil de jour : une solution de répit pour les aidants

    Pour soulager les aidants, la résidence Asphodia dispose d’un service d’accueil de jour. Ce dernier ouvre de 9h30 à 16h30. Disposant de 14 places, il permet aux proches de confier leurs parents pour une demi-journée ou la journée entière. Il est Financé par l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou des mutuelles.

    Ce service propose aussi des activités stimulantes aux personnes de 60 ans et plus, pour maintenir leurs capacités cognitives et motrices. Cela permet aux aidant d’avoir le temps nécessaire pour retrouver un équilibre personnel.

    Ce service est animé par une équipe pluridisciplinaire composé d’une coordonnatrice, d’aides-soignants, d’une psychomotricienne et d’un médecin coordonnateur. Les activités proposées sont, entre autres, la gymnastique douce, la stimulation cognitive, la psychomotricité, la participation à des tâches du quotidien et la revue de presse.

    Une approche globale et personnalisée

    La particularité de la résidence Asphodia est son approche qui tient compte des besoins spécifiques des aidants et des résidents. Grâce à la valorisation du rôle des aidants comme partenaires, la maison de retraite médicalisée offre la garantie d’une prise en charge optimale.

    La base de cette démarche est une simple réalité : accompagner un proche implique aussi d’être soi-même soutenu. La résidence Asphodia est un modèle d’accompagnement bienveillant qui, avec des solutions concrètes et variées, favorise le bien-être des aidants et des aidés.

    Ce modèle d’accompagnement global est élaboré par LNA Santé. D’autres régions et établissements faisant face aux défis du vieillissement et du soutien aux aidants peuvent s’en inspirer.

  4. Conservez votre indépendance : la solution pour une mobilité facilitée à la maison

    Vous adorez votre chez vous, mais les escaliers deviennent un défi quotidien ? Vous n’êtes pas seul. La crainte de chuter dans les escaliers est vécue par de nombreux séniors, limitant leur liberté de mouvement. Mais avant d’envisager de changer de maison ou de déménager en établissement spécialisé, saviez-vous qu’une solution simple existe pour retrouver votre sérénité ? Le monte-escalier, facile à utiliser, s’installe rapidement, sans gros travaux. Découvrons ensemble comment cet équipement peut vous aider à profiter pleinement de votre domicile.

    Un équipement peu encombrant, sûr, simple à installer et adapté à tous les escaliers
    Pour près d’un tiers des personnes de plus de 65 ans, le sentiment d’un domicile inadapté est lié à la présence d’escaliers (IFOP). Le monte-escalier répond parfaitement à cette problématique : il se compose d’un fauteuil-élévateur ergonomique et confortable fixé sur un rail qui épouse la courbe des escaliers. Conçu dans le respect des normes européennes, il offre de nombreux dispositifs de sécurité pour votre tranquillité d’esprit.

     

    Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est sa praticité au quotidien :

    un encombrement minimal qui préserve votre espace de vie ;
    une utilisation intuitive, à la portée de tous ;
    une adaptation à tous les types d’escalier (droit, tournant, intérieur ou extérieur) ;
    une installation rapide, généralement en moins d’une journée.

    Comme il permet d’adapter votre domicile face à une perte de mobilité, le monte-escalier est souvent éligible à des aides financières de l’État, comme Ma Prime Adapt’ ou le crédit d’impôt.

     

    Le fauteuil-élévateur, clé de votre indépendance à domicile

    Imaginez pouvoir à nouveau circuler librement dans toute votre maison, sans contrainte ni appréhension. C’est ce que vous offre le monte-escalier. Plus besoin d’aide pour monter à l’étage, descendre au sous-sol ou profiter de votre jardin. Votre domicile redevient entièrement accessible, vous permettant de conserver vos repères et vos précieux souvenirs. Au-delà de l’aspect pratique, c’est toute votre qualité de vie qui s’en trouve améliorée. Vous préservez votre énergie pour les activités qui vous tiennent à cœur, plutôt que de la dépenser dans des déplacements difficiles !

     

    Indépendance Royale est à vos côtés pour installer votre monte-escalier et vous permettre de continuer à profiter de votre logement

    Indépendance Royale met son expertise au service des séniors partout en France à travers son réseau national d’experts et son engagement pour le bien-vieillir chez soi.

    Un devis gratuit et une conception sur mesure : un installateur Indépendance Royale certifié se déplace gratuitement pour étudier vos besoins et la configuration de votre logement. Il modélise le monte-escalier idéal et vous recevez ensuite un devis gratuit, sans engagement.

    Des monte-escaliers encore plus sûrs et discrets : les modèles Indépendance Royale disposent d’options de sécurité supplémentaires et s’intègrent élégamment à tous les intérieurs grâce à leurs lignes travaillées et des coloris variés.

    Une installation rapide et sans tracas : vous choisissez la date d’installation avec votre interlocuteur dédié. La pose dure en général seulement quelques heures, et l’installateur vous guide dans la prise en main de votre nouvel appareil pour un usage serein.

    Le monte-escalier, bien plus qu’un simple équipement, est la clé d’une vie plus sereine chez vous. En adaptant votre habitat à vos besoins, il vous permet de profiter pleinement de toutes vos pièces, en toute autonomie. Indépendance Royale est la seule entreprise française proposant des solutions d’aménagement pour l’ensemble du domicile sénior et a déjà accompagné plus de 100 000 personnes vers plus de bien-être chez elles. Leurs conseillers sont à votre écoute pour vous aider à faire les bons choix et installer le monte-escalier qui changera votre quotidien.

  5. Que faut-il savoir sur les maisons en viager ?

    Le marché du viager est en constante évolution, même s’il ne représente pas plus de 0.5 % des ventes immobilières. Néanmoins, cette procédure possède bien des avantages. En effet, posséder sa propre maison devient de plus en plus dur de nos jours. Les modalités de paiement peuvent rendre un achat inenvisageable économiquement en un projet tout à fait réaliste. Ce n’est pas un pari, mais bien un investissement réel. Si vous êtes tenté par cette transaction, mais que vous êtes toujours hésitant suivez-nous, nous allons vous aider à y voir plus clair !

    Qu’est-ce que le viager d’une maison concrètement ?

    Eh bien, le viager n’est pas si différent d’une vente immobilière. La seule différence se trouve au niveau des modalités de paiement. L’acheteur, qui dans ce cas est appelé le débirentier, ne règle pas directement la totalité du prix de la maison. Il doit seulement régler ce que l’on appelle le bouquet. C’est une somme payée comptant.

    Le reste sera versé chaque mois ou chaque trois mois au vendeur (le crédirentier). Cette rente sera versée jusqu’au décès du crédirentier. Le viager n’est plus tabou, la perception de la transaction a beaucoup évolué avec les temps.

    Bien au contraire, c’est l’occasion d’acquérir un bien de valeur tout en souplesse. La procédure présente aussi bien des avantages pour le vendeur. C’est une source pour compléter sa retraite et s’offrir plus d’aisance financière.

    En effet, ce n’est pas une transaction malsaine, mais bien un marché équilibré ou chacun trouve son compte.

    Quels types de vente de maison en viager existe-t-il ?

    Il existe deux types de viager :

    Le viager dit occupé

    Le vendeur se réserve le droit d’habiter sa maison jusqu’à sa mort. C’est la forme de viager la plus courante. Il faut toutefois avoir en tête qu’il existe bien une donnée aléatoire qui ne dépend ni de vous ni du marché de l’immobilier. En effet, la durée de vie d’une personne n’est pas une chose qu’on peut prévoir facilement.

    Le viager dit libre

    Cette procédure vous permet de disposer du bien acquis immédiatement. La maison ou le logement est à votre entière disposition. De ce fait, vous avez la possibilité de le louer et en tirer des revenus qui pourraient être éventuellement la rente que vous devez payer au vendeur. Les viagers de cette catégorie sont rares. Dans la plupart des cas, il s’agit de petites surfaces. Cette procédure coûte plus cher que le viager classique, cela est justifié par la disponibilité immédiate du bien en question.

    Comment calcule-t-on la rente et le bouquet d’une maison en viager ?

    La somme que vous allez débourser dépend du prix de la rente et du bouquet, il est donc très important de savoir comment ils sont calculés.

    Le bouquet

    Suite à l’estimation, une décote des droits d’usage et d’habitation est appliquée. Elle varie selon l’âge des vendeurs. Par exemple, pour une femme de 75 ans, elle est de 30 %.

    La rente

    Après estimation du bouquet, le montant de la rente est fixé selon plusieurs paramètres.

    • L’âge ;
    • L’état civil ;
    • La valeur du bien ;
    • Le sexe des vendeurs.

    Est-ce que tout le monde peut acheter une maison en viager ?

    Tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter en viager. Il faut obligatoirement détenir un apport financier (des liquidités) conséquent. En effet, vous devez vous acquitter du bouquet. Les banques n’octroient pas de crédit pour ce genre de motif. De plus, le versement de la rente peut se prolonger pendant longtemps. Il faudra donc bien gérer vos finances pour ne pas vous retrouver ruinés. Si vous ne versez pas la rente régulièrement le vendeur a le droit de redevenir propriétaire de son bien. Le viager est donc un investissement qui doit être longuement mûri.

    Vous voilà maintenant plus informé sur le viager. Vous êtes donc mieux préparé pour envisager de manière réaliste cette transaction. Il faudrait faire preuve de prévoyance, car même si le marché parait attractif, il peut s’avérer bien compliqué à gérer dans certains cas. Une étude de vos possibilités financières est primordiale. En outre, il faudra trouver le bien qui vous convient le mieux. Vous pourrez trouver et comparer des centaines d’offres sur internet. Vous avez aussi la possibilité de prendre directement contact avec une agence immobilière spécialisée. Cependant si votre conseiller vous oriente vers un investissement défiscalisant et que vous souhaitez investir en LMNP via la loi Censi Bouvard il faudra s’orienter vers un expert du statut Loueur Meublé.

  6. Quelles activités choisir en tant que senior ?

    cuisine-senior

    Le fait de pratiquer une activité pour un sénior lui donne la possibilité de conserver une bonne santé mentale et physique, qu’il s’agisse d’un programme suivi en groupe, d’un sport ou tout autre contribution artistique ou culturelle. Participer à ce genre d’événement pour une personne âgée lui permet également dans plusieurs cas de figure de se libérer d’un certain isolement social, qui peut parfois lui être fatal ou simplement peser sur son moral.

    Nous aborderons dans le sujet qui suit les différents moyens disponibles pour un sénior afin de s’inscrire dans ce type d’activité ou encore dans des centres et autres aides accessibles pour faciliter la démarche.

    L’importance de pratiquer une activité pour un sénior

    Le départ en retraite ou la fin d’un parcours professionnel n’est pas forcément une raison pour arrêter d’être dynamique pour un sénior. En effet, continuer à pratiquer une activité physique ou intellectuelle de façon régulière permet d’entretenir ses capacités pour la personne âgée et prévenir la perte d’autonomie.

    L’un des premiers aspects que va couvrir cette action concerne la mise en place d’un contact social et la création de nouvelles relations permettant entre autres de se prémunir contre la solitude récurrente dans ces circonstances.

    Dans cette optique, il existe des résidences et autres centres de loisirs spécialement réservés pour les séniors qui leur donnent accès à divers exercices ludiques tels que :

    • Les jeux de société ;
    • Le bingo ;
    • Le loto ;
    • Les échecs.

    D’autres modèles similaires n’incluent pas forcément de limite ou de condition d’âge dans les critères d’entrée, ce qui donne aux séniors la possibilité de parler avec les plus jeunes.

    Travail de mémoire

    Que ce soit avec l’âge ou en raison de maladies ou troubles courants, la mémoire fait souvent défaut aux séniors, surtout lorsque ces derniers ne font pas en sorte de l’entretenir. En effet, le cerveau reste un organe qui a besoin de travailler et d’être continuellement stimulé pour conserver son bon fonctionnement. Sur cette idée, des exercices comme les puzzles, le sudoku ou même les dictées seront assez utiles. On retrouvera également des organismes de suivis qui proposent une aide personnalisée pour les personnes âgées au moyen d’une structure adaptée et d’animateurs agréés.

    Sorties et découvertes

    Si la retraite fait souvent perdre aux séniors l’envie de continuer à exercer des activités, celle-ci présente aussi l’avantage de leur laisser beaucoup de temps libre. Cette particularité peut s’avérer très utile, notamment pour dénicher certaines offres sur des événements et des sorties éphémères, à l’image d’expositions d’art, de pièces de théâtre ou de journées ouvertes au musée.

    Une solution à ce niveau-là peut être de prendre contact avec son conseil départemental afin de recevoir des renseignements précis concernant ce type d’activités. Le CCAS peut également prendre en charge ce genre de demande et prodiguer des conseils pour trouver les sorties à faire dans votre commune.

    Précisions sur les activités pour les séniors qui visent à s’instruire sur les technologies

    Si les plus âgées n’ont pas forcément eu la possibilité de se familiariser avec les nouvelles technologies et les différentes créations qui sont maintenant courantes dans le paysage culturel, économique et même social, leur départ en retraite peut leur donner le temps de s’y intéresser.

    De plus en plus d’entre eux vont d’ailleurs suivre des formations ou des cours plus spécifiques en informatique ou en communication. Le but de beaucoup d’entre eux étant de mieux se tenir au courant et comprendre le monde qui les entoure ou bien de maintenir le contact avec leurs proches en passant justement par ces outils. Il existe d’ailleurs des cursus en ligne qui guident cette catégorie d’individus durant toutes les étapes d’apprentissage.

    Autres activités pour les séniors qu’il est possible de trouver près de chez-soi

    Il n’y a pas que les activités culturelles et éducatives qui sont intéressantes pour les séniors. En effet, le simple fait de sortir et pratiquer un sport peut s’avérer particulièrement enrichissant à cet âge, notamment en ayant accès à de nouveaux domaines où faire des rencontres qui sortent de sa zone de confort habituelle.

    La danse peut être un bon exemple étant donné qu’elle favorise le contact et l’investissement physique. Les sorties plus décontractées dans des bars ou autres dîners à spectacles peuvent de même être une bonne alternative.

  7. L’Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres

    Qu’est ce que l’AGIRC ?
    L’AGIRC (Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres) représentait environ 4,2 millions de salariés et 3 millions de retraités lors de l’instauration d’un régime unique.

    L’AGIRC : c’est quoi ?

    La convention AGIRC, depuis 1947, concernait les retraites complémentaires des salariés cadres et assimilés-cadres, les autres salariés relevant du régime de l’ARRCO (Association pour le Régime de Retraite Complémentaire).
    Le 1er janvier 2019, l’AGIRC et l’ARRCO ont fusionné, devenant un seul régime AGIRC-ARRCO, auquel cotisent tous les salariés du privé. Concrètement, tous les mois une partie de leur salaire est ponctionnée pour être reversée aux diverses caisses de retraite complémentaire de cet organisme.

    Missions de l’AGIRC-ARRCO

    Garantie d’une retraite pour toutes les générations

    L’AGIRC-ARRCO est un régime complémentaire obligatoire par répartition qui verse, chaque année, 80 milliards d’euros de retraites à 13 millions de retraités via un procédé qui a fait ses preuves depuis 70 ans.
    Ce régime se fonde sur les cotisations obligatoires dont s’acquittent entreprises et salariés et sur ses 60 milliards d’euro de réserve évitant ainsi un recours à la dette et garantissant une retraite à chaque génération de salariés Français.

    Meilleur service au juste prix

    L’AGIRC-ARRCO, depuis 2019, maîtrise, via son système d’information intégré, la totalité des étapes pour une détermination exacte des droits à la retraite de chacun des salariés sous la forme de points.
    Partout en France, des conseillers AGIRC-ARRCO offrent leur expertise afin de conseiller, d’informer et d’orienter sur la retraite à venir de chacun et sur les déclarations sociales. L’AGIRC-ARRCO agit également au niveau de la prévention pour bien vieillir, soutient les proches aidants et propose même des stages aux collégiens.

    Acteur de grands chantiers nationaux

    L’AGIRC-ARRCO gère 50 millions de comptes individuels et, sous la responsabilité des divers partenaires sociaux, s’efforce d’appréhender et de satisfaire les intérêts des salariés, des entreprises et des retraités afin de maximiser les services qu’elle leur offre.

  8. Qu’est ce que l’AFPAP

    Les personnes âgées sont des personnes relativement fragiles, aussi bien d’un point de vue physique que psychologique. Souvent en état de grande faiblesse ou plongées dans une profonde solitude, les personnes âgées sont en proie à de la maltraitance et même lorsqu’elles sont placées dans des institutions spécialisées.

    L’AFPAP (Association Française de Protection et d’Assistance aux Personnes Âgées) est une association à but non lucratif et composée, uniquement, de bénévoles. Ces personnes sont toutes issues du milieu social et du milieu judiciaire. Ce sont des personnes compétentes qui œuvrent, chaque jour, pour aider les personnes âgées vulnérables.

    Concrètement, l’AFPAP est une association qui permet d’informer, de protéger et d’aider les personnes âgées victimes, notamment, de maltraitance en institution spécialisée. Grâce à l’AFPAP, les personnes âgées peuvent découvrir quels sont leurs droits. D’ailleurs, l’AFPAP est la seule association qui lutte contre la maltraitance des personnes âgées placées dans des établissements spécialisés.

    L’Association Française de Protection et d’Assistance aux Personnes Âgées possède deux rôles bien distincts. Elle joue un rôle d’écoute et de conseil. Mais elle possède aussi un rôle d’action et d’aide. Ainsi, l’association a mis en place une assistance téléphonique gratuite. De cette manière, tout le monde peut facilement contacter l’association AFPAP pour obtenir des réponses à ses questions ou des conseils. Il ne faut surtout pas laisser une personne âgée subir des maltraitances, quelles soient physiques ou psychologiques. Si vous en êtes témoin, c’est l’association AFPAP qu’il faut contacter. L’association est à l’écoute de toutes les personnes qui ont besoin d’être conseillées et orientées.

    Ce genre d’associations est vraiment utile. Beaucoup trop de personnes âgées subissent, en silence, des maltraitances parfois graves. Voir et ne rien dire, cela s’apparente à de la complicité et de la non assistance en personne en danger.

  9. Le rôle est les missions de l’ADMR

    Fondé en 1945, l’ADMR intervient depuis lors en France dans les zones rurales pour aider les personnes et les familles tout au long de leur vie. Son action s’articule autour de 4 axes : l’autonomie, la famille, la santé et le service de confort à domicile.
    L’ADMR est composé de 2700 associations locales qui sont autonomes et intervenant sur un territoire spécifique. Des équipes de bénévoles, aidées par des salariés, cernent les besoins de la population locale et mettent en place les services correspondants.
    Ces associations sont regroupées en 87 fédérations départementales qui sont chapeautées par l’Union nationale ADMR.
    L’ADMR en chiffres : 95 000 salariés, 85 000 bénévoles pour aider 720 000 clients.
    Les associations de l’ADMR fonctionnent sur une relation tripartite. Le client lié à la mise en place du service dont il a besoin, le bénévole de l’association qui crée l’offre de service et le professionnel qui exécute la prestation.

    Les missions de l’ADMR

    Les services de l’ADMR sont répartis en quatre grands pôles.

    L’autonomie

    Ces services concernent les personnes âgées essentiellement mais aussi celles se trouvant en situation de handicap ainsi que les retours d’hospitalisations. Ils comprennent l’aide et l’accompagnement à domicile, la garde à domicile (jour et nuit), le coucher, l’aide à la mobilité, le transport accompagné, la livraison des repas à domicile, la téléassistance, l’aide administrative à domicile, l’aide aux aidants…

    La famille

    Ce service concerne la garde d’enfants à domicile ou en structure collective (crèche, halte-garderie, accueil de loisirs, périscolaire), le soutien aux familles ou encore l’action socio-éducative (TISF).

    La santé

    Ce pôle regroupe les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), les centres de soins infirmiers (CSI), l’hospitalisation à domicile (HAD) et les équipes spécialistes de la maladie d’Alzheimer notamment.

    Les services de confort à domicile

    Ce domaine a trait à des services accessibles à tous visant à améliorer le quotidien des personnes. Ces services comprennent le ménage, le repassage, l’aide administrative à domicile, les petits travaux de jardinage, le bricolage…

  10. Comment organiser l’appartement d’une personne âgée

    Lorsqu’on avance en âge, vivre seul chez soi peut devenir problématique voire dangereux. C’est pourquoi il existe diverses solutions pour aménager et sécuriser un appartement destiné à un sénior. De plus l’organisation d’un appartement et l’accompagnement par des aides à domicile permet de retarder l’entrée en maison de retraite d’une personne âgée.

    L’organisation de la chambre d’un personne âgée

    Le lit est le premier poste à considérer lors de l’aménagement de l’appartement d’une personne âgée. Un lit médicalisé optimise le confort d’une personne alitée et lui permet de se redresser ou de se lever plus aisément. Sa hauteur permet au sénior de se coucher et de se lever facilement. De plus, cet aménagement facilite grandement les tâches de l’auxiliaire de vie durant la toilette au lit ou les transferts.
    Ce type de matériel possède des barrières latérales qui évitent les chutes.
    Une lumière avec détection de mouvements sécurise la personne qui se lève la nuit. Elle peut ainsi se diriger en toute sécurité pour se rendre aux toilettes et se recoucher.

    La cuisine

    La cuisine est une pièce importante qu’il convient d’aménager en tenant compte de divers critères.
    Les appareils électroménagers doivent être situés à la bonne hauteur. Il convient de prévoir des portes s’ouvrant latéralement qui sont plus simples et moins dangereuses à ouvrir pour une personne qui se déplace en fauteuil ou qui a peu de force.
    Les rangements ne doivent pas être situés en hauteur mais à une distance de 45 à 50 cm au-dessus du plan de travail. Ainsi, le sénior pourra saisir sa nourriture et ses ustensiles de cuisine sans peine. Des meubles de rangement qui s’ouvrent vers le haut et avec une baguette pour les ramener à soi est un vrai plus.
    Le plan de travail doit être aménagé de façon à ce que la personne puisse s’asseoir lorsqu’elle cuisine.
    Des sols antidérapants et faciles d’entretien s’imposent.

    Le salon

    Un fauteuil électrique releveur permet de se relever sans produire le moindre effort et en totale sécurité. Pour une personne en perte d’autonomie, ce type de fauteuil évite la peur et la perte d’équilibre lorsqu’elle se lève de son siège. De plus, le confort est immédiat via le réglage électrique du dossier, du repose-pied ou du repose-jambes.

    La salle de bain et les toilettes

    Il s’agit de la pièce la plus dangereuse de la maison pour une personne en perte d’autonomie car elle comporte un grand risque de chute en l’absence de sécurisation.
    Une baignoire convient uniquement aux personnes qui n’ont pas de difficultés motrices des membres inférieurs. Sinon, une douche est à préférer car elle dispose d’un receveur plat et sans bords difficiles à franchir. Une rampe d’appui permet à la personne d’entrer dans la douche, de se laver et d’en sortir commodément et en toute sécurité.
    Comme dans la cuisine, les meubles et le miroir doivent être placés à une hauteur adaptée à la personne qui les utilise.
    Un WC surélevé (d’environ 50 cm) facilite la vie des personnes à mobilité réduite car il leur permet de passer plus facilement de la position assise à la position debout. Une personne en perte d’autonomie appréciera d’avoir une barre d’appui près de ses toilettes pour se relever plus facilement. Elle se place à une hauteur de 85 à 90 cm du sol et près de la cuvette.

    Objets connecté

    Le collier ou bracelet d’alarme de sécurité pour personnes âgées est un dispositif électronique sur lequel un bouton de couleur rouge est actionné en cas de besoin. L’abonné doit le porter constamment afin de pouvoir appuyer sur le bouton d’urgence en cas de chute, malaise ou problème médical. Cet objet connecté est fourni avec un abonnement de téléassistance relié à un centre d’appel qui, lorsque l’alarme est déclenchée, contacte des proches désignés ou les secours.

  11. Le quotidien d’un résident en EHPAD : le personnel, les soins, l’accompagnement

    Le personnel de santé accompagne au quotidien les personnes âgées dans les ehpad

     

    Dans un Ehpad (établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes), le personnel de santé est chargé d’assurer le bien-être des personnes âgées dépendantes, en perte d’autonomie, atteintes de la maladie d’Alzheimer et qui ont besoins de soins. Ce personnel de santé est composé de plusieurs professionnels ayant chacun un rôle bien défini, et tous motivés par le confort du résident. Voici ci-dessous, les principaux intervenants d’une équipe médicale au quotidien :

    Le médecin coordonnateur travaille à temps complet ou à temps partiel selon l’importance de la maison de retraite. Il a pour fonction de coordonner le travail de l’équipe médicale, d’évaluer le niveau de perte d’autonomie des personnes accueillies et de déterminer leurs besoins en soins. Le praticien prescrit des traitements. Mais encore, il étudie les dossiers des prochaines admissions en tenant compte des unités de soins de l’établissement. Si cela est possible, les résidents peuvent continuer d’être suivis par le médecin généraliste qu’ils avaient l’habitude de consulter auparavant.

    L’infirmière référente est parfois seule avec plusieurs aides-soignantes dans les petites structures. Dans des structures plus importantes, l’IDE seconde le médecin coordonnateur et organise les activités du personnel soignant. Dans ce second cas, sa mission consiste à contrôler le suivi des soins des infirmiers, d’encadrer les stagiaires et d’informer les familles de l’évolution de santé de leur proche.

    L’aide-soignante est la personne la plus proche des personnes âgées. Elle seconde l’infirmière et assiste le résident dans tous ses actes de la vie quotidienne. Le matin, elle aide à la toilette. À la salle du restaurant ou dans la chambre, ce personnel de santé est présent pour le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Elle accompagne tout au cours de la journée les résidents les moins autonomes, et peut être chargée des animations. Quant à l’entretien des chambres, il est réservé aux techniciennes de surface.

     

    Quels professionnels de santé composent l’équipe soignante paramédicale en Ehpad ?

     

    En fonction du nombre de résidents, l’équipe soignante paramédicale peut être rattachée entièrement à l’Ehpad ou venir à la maison de retraite en fonction des besoins.

    Le kinésithérapeute rétablit ou maintient les capacités motrices du résident par des actes les mieux appropriés. Il fait appel à différentes techniques : massages, gymnastique, utilisation de la chaleur, du froid… Son programme de soins vise aussi à soulager les souffrances du résident.

    Le psychomotricien reçoit des personnes atteintes de troubles psychomoteurs (attention, confusion, hyperactivité, dysgraphie, maladie d’Alzheimer…). Il rééduque à l’aide de jeux d’équilibre, d’expressions corporelles, de techniques de relaxation…

    L’ergothérapeute, à travers des activités manuelles et des jeux, exerce un travail de réadaptation auprès du résident en situation de handicap mental, sensoriel ou moteur.

    Le pédicure podologue prévient et soigne les maladies des pieds. Il prescrit des semelles et des chaussures orthopédiques, prend soin des ongles…

    Le diététicien compose des menus adaptés à l’état de santé du résident.

     

    Quel est le déroulement d’une journée d’un résident en ehpad ?

     

    Le lever se fait vers 7 heures. L’aide-soignant aide les moins autonomes à s’habiller et à faire leur toilette. Le petit déjeuner est servi à la salle à manger ou dans la chambre. Ensuite, les soins médicaux sont prodigués. Au milieu de la matinée, des animations et activités sont proposées (jeux de société, chants, gymnastique…). L’entretien des chambres se fait généralement pendant ces activités.

    Le déjeuner a lieu dans la salle de restaurant ou en chambre vers 12 heures avec l’aide d’une aide-soignante si besoin. Les menus sont élaborés par une diététicienne en collaboration avec le médecin coordinateur et l’infirmière. Les repas sont préparés sur place par le chef cuisinier et son équipe.

    Un temps libre permet aux résidents d’effectuer une petite sieste.

    L’après-midi, des animations ont lieu. Elles varient chaque jour : ateliers créatifs, danses, projection d’un film, spectacles par les enfants des écoles ou d’un club, anniversaires d’un résident ou d’un membre du personnel…). Une collation est présentée vers 16 heures.

    À partir de 18 h 30, le dîner est servi dans les mêmes conditions que le matin et le midi.

    Vers 19 h 30, une aide-soignante prépare le coucher et aide certains résidents à se déshabiller et à se mettre au lit. Les personnes âgées peuvent ensuite regarder la télévision dans leur chambre.

    La nuit, en maison de retraite une ou plusieurs veilleuses de nuit sont présentes. Elles assurent au minimum trois passages dans les chambres et plus si nécessaire. En cas de problème, le personnel de santé appelle le médecin ou les services d’urgence.

    Le personnel de santé n’est pas seul à encadrer les résidents dans les différentes unités de soins d’un ehpad. Le directeur ou la directrice passe régulièrement voir les pensionnaires. Le personnel administratif sait aussi prendre un peu de leur temps lorsqu’elles apportent un courrier, un message de leurs proches…

  12. Les objets connectés pour les plus âgées

     

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    Avec l’arrivée des smartphones, des écrans et de nouvelles technologies, plusieurs sociétés se concentrent sur une amélioration de la qualité de vie des personnes âgées en développant des projets toujours plus innovants afin d’aider les séniors. Ces objets peuvent être considérés comme des gadgets pour certains, pour les autres ils peuvent s’avérer très utiles notamment dans le suivi médical et pour accompagner des patients dans leurs gestes du quotidien.

     

    Les objets connectés pour améliorer le quotidien des séniors
    Vous êtes autonome, dépendant(e) ou proche d’un(e) senior ? de façon à aider ces personnes, nous vous présentons différents objets connectés qui peuvent améliorer leur quotidien.

     

    Le pendentif, le bracelet ou la montre connectée est à porter obligatoirement par le senior jour et nuit. Il a pour rôle d’alerter l’organisme qui lui a installé, la famille ou le corps médical en cas de chute, de malaises…. Une simple pression sur l’objet suffit. Certains appareils géolocalisent le senior lors de ses déplacements, ce qui lui permet de sortir en toute sécurité.

     

    Au fur et à mesure que l’âge avance, les seniors prennent de plus en plus de médicaments chaque jour. Le pilulier connecté s’allume lorsque le médicament doit être pris. En cas d’oubli, il alerte le médecin ou la personne désignée. Tout risque d’oubli ou de surdosage est ainsi limité.

     

    La canne connectée est dotée d’un GPS et de capteurs biométriques. Le senior est non seulement géolocalisé par ses proches, mais la canne lui indique l’itinéraire à suivre afin qu’il ne se perde pas. La canne connectée analyse également, en temps réel, les conditions physiques de l’utilisateur : rythme cardiaque, température…

     

    La tablette connectée pour senior lui permet d’être en lien avec ses proches et d’être facilement joignable. Avec cette tablette et ses fonctionnalités simplifiées, il dispose d’un agenda, d’une messagerie, de Skype, peut prendre des photos et les regarder, lire, jouer et surfer sur le web.

     

    Le verre d’eau connecté est une technologie assez récente qui est utilisée dans plusieurs maisons de retraite. Chaque verre est rattaché à une personne et il permet de mesurer la quantité d’eau consommée dans la journée afin de vérifier la bonne hydratation de nos aînées. Cette application permet également d’envoyer des alertes si justement une personne n’a pas été suffisamment hydraté au cours d’une journée.
  13. Nombre de décès en EHPAD : quel est le bilan du Coronavirus ? quelles sont les mesures ?

    Le nombre de décès en EHPAD

    Les autorités sanitaires viennent de transmettre un premier bilan du nombre de morts liés au coronavirus Covid-19 dans les maisons de retraite du Grand Est, mercredi 1er avril.

    nombre de morts en EHPAD : 884 morts en EHPAD

    nombre d’établissements touchés : 411 EHPAD du Grand Est sont touchés sur les 620 EHPAD de la région

    Le point sur la situation actuelle dans les EHPAD

    Il est important de comprendre que les résidences EHPAD sont des établissements médicalisés : Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes
    Par définition un résident EHPAD n’est pas autonome, à minima il nécessite un accompagnement pour certaines tâches du quotidien ou des soins médicaux selon ses besoins et ses pathologies. Chaque résidence EHPAD est donc gérée par un médecin coordonnateur et du personnel soignant. Concrètement un EHPAD peut se confiner de sa famille, des visites, d’intervenants extérieurs, mais il ne peut pas empêcher les soignants de se rendre sur place, les soignants font partie de la vie et de la gestion quotidienne d’un établissement médicalisé.

    Les premières mesures ont été de limiter puis interdire les visites, effectuer des prises de température et un usage régulier de gel hydroalcoolique et de protections (masques, gants, charlottes lunettes etc.). Ces mesures barrières ont pour objectif de limiter l’entrée du virus dans un établissement, cependant face à l’arrivée soudaine de cette crise sanitaire et le manque de stocks, beaucoup d’établissements ne disposaient pas de tout ce matériel ou du moins ne pouvaient pas le renouveler plusieurs fois dans la journée comme ce devrait être le cas. C’est certainement l’une des raisons qui a ce stade nous permet d’observer que certaines résidences sont touchées par le virus avec des cas positifs et des décès.

    Le 28 mars dernier, le ministre de la Santé Monsieur Olivier Veran formulait une proposition  » Je demande aux établissements de type EHPAD de se préparer à aller vers un isolement individuel de chaque résident dans les chambres » afin d’aller « plus loin » dans la protection des résidents. Il demandera également de « tester en priorité pour le virus le personnel qui travaille au sein des Ehpad », les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

    L’initiative prise au sein de l’EHPAD de Corbas

    Nous avons observé une initiative au sein d’un établissement qui peut être l’une des pistes à aborder par certaines résidences. En effet un établissement EHPAD situé à Corbas à décidé depuis le 18 mars dernier de confiner également le personnel soignant

    Dans cet Ehpad de Corbas, personne ne rentre ni ne sort depuis le 18 mars dernier, même le personnel de l’établissement. Pour préserver les personnes âgées qui vivent dans cette maison de retraite de l’épidémie de coronavirus, le personnel a pris la décision de se confiner avec elles à l’intérieur du bâtiment.

    Depuis le 18 mars dernier, les aides-soignantes, les cadres de santé, la directrice vivent, mangent et dorment sur place. Évidemment ce dispositif n’est pas facile à mettre en place et certaines résidences n’en auront pas la capacité, mais cette initiative mérite d’être partagée et analysée.

     

  14. Coronavirus en EHPAD : entre « isolement individuel » et soutien aux personnes âgées

    Le confinement des personnes âgées en EHPAD

    Conformément à la décision des autorités publiques, les EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et maisons de retraite sont fermés au public pour un délai indéterminé. Cette mesure exceptionnelle s’inscrit dans une décision plus large de confinement national permettant de lutter contre la propagation du Coronavirus, également appelé COVID-19.

    Cette décision a pour objectif de protéger les personnes âgées, qui sont particulièrement fragiles face à ce virus, afin de ne pas les exposer au virus ou du moins de limiter au maximum leur exposition. Ainsi, les personnes âgées qui se trouvent dans un établissement sont isolées de leur famille et ne peuvent donc plus avoir de contact direct. Certains établissements sont équipés de tablettes et de smartphones permettant d’interagir en visioconférence avec un proche. Beaucoup de résidents disposent d’un smartphone et peuvent donc échanger quotidiennement avec leurs proches, cependant les résidents qui sont atteints des pathologies les plus lourdes (Alzheimer, Parkinson, Maladie à corps de Lewy etc.) auront plus de mal à conserver ce lien social et seront donc très isolés.

    Le ministre de la Santé M. Olivier Véran a annoncé qu’il demanderait aux établissements EHPAD de se diriger vers un « isolement individuel » pour chaque pensionnaire afin de protéger plus efficacement les personnes âgées contre le coronavirus. Le ministre demande également de tester en priorité le personnel qui travaille au sein des EHPAD et que partout où cela sera possible, il souhaite encourager le personnel qui travaille en EHPAD à sortir le moins possible de ces établissements pour diminuer les risques de propagation du virus.

    L’engagement du personnel soignant en EHPAD

    Bien évidemment nous observons des manques de moyens au sein des établissements car le matériel médical de protection doit être renouvelé fréquemment (blouse, masque, lunettes, charlotte, gants, sur-blouse etc.). Les stocks s’épuisent vite et doivent donc être renouvelés en masse. Nous ne connaissons pas la situation dans chaque établissement mais nous avons observé des témoignages forts d’entraide et de soutien aux personnels soignants. Plus d’1 milliard de masques devrait arriver prochainement en provenance de Chine. Nous espérons que les établissements pourront être équipés de tout le matériel dont ils ont besoin. Nous en profitons pour apporter tout notre soutien et tout notre respect à l’ensemble des personnels de santé, et à toutes les personnes qui contribuent à l’effort collectif en ces temps incertains.

    Nous recevons également énormément de messages de soutien adressés aux personnels de santé, nous souhaitons leur rendre hommage en partageant quelques exemples :

    « Au personnel de l’EHPAD : dans ce contexte difficile, la famille de M. et Mme X pense à vous et vous apporte soutien et encouragements. Merci pour votre dévouement auprès des résidents »

    « Bonjour, je voulais simplement en ce difficile moment vous témoigner toute ma reconnaissance. Courage à tout le personnel et mille fois merci pour les résidents. Prenez soin de vous. »

    «Je découvre ce service génial qui va vous permettre de transmettre mon petit mot d’amour à ma grand-mère chérie…Merci et bon courage à toutes les aides-soignantes, à tous les membres du personnel en ces temps troublés, prenez bien soin de vous, de vos proches et de nos proches, merci pour ce que vous faites de bien tous les jours, je vous envoie reconnaissance et admiration par ce petit mot ..»

    Envoyer un message à un proche en EHPAD

    Par l’intermédiaire de notre plateforme, nous avons observé un élan de solidarité pour soutenir les résidents en EHPAD. C’est dans ce contexte que nous souhaitons participer à l’effort collectif en permettant d’envoyer un message, une photo ou encore un dessin. En effet les résidents qui sont très isolés en ont besoin. L’isolement des personnes âgées développe plusieurs troubles comme la dépression ou encore l’augmentation de la dépendance selon différentes études.

    Pour lutter contre l’isolement provoqué par le confinement, EHPAD.fr s’engage auprès des résidents et de leurs familles.
    EHPAD.fr a mis en place un formulaire de contact afin que les familles puissent adresser des messages de soutien et donner des nouvelles à leurs aînés qui sont confinés en résidence EHPAD. Sur chacun des 7500 établissements référencés par le portail web EHPAD.fr, un formulaire de contact est mis à disposition des familles et proches des résidents afin qu’ils puissent adresser leur message. L’établissement médical concerné recevra par email le message qu’il n’aura plus qu’à transmettre au résident à qui il est destiné.

    Depuis la mise en place de ce système de communication samedi 21 mars 2020, nous avons transmis plusieurs centaines messages de familles à un proche qui se trouve en résidence EHPAD.

    En ces temps compliqués nous apportons tout notre soutien à l’ensemble de la population, prenez soin de vous et de vos proches.

    L’équipe Ehpad.fr

  15. Le directeur d’un EHPAD : missions, compétences, expérience, ..

    Un responsable d’établissement médicalisé comme un EHPAD se doit d’être compétent dans plusieurs domaines, c’est un métier très complet qui allie à la fois la maîtrise des pratiques médicales, la gestion administrative et financière ainsi que le recrutement et la gestion du personnel.

    Le directeur, le lien avec les familles

    Le directeur d’EHPAD est l’interlocuteur principal entre les familles et les résidents. Il permet de faire le lien et de faciliter l’intégration, la gestion et l’épanouissement d’un résident. En effet il n’est pas toujours facile de quitter sa résidence principale pour une maison de retraite. Le résident conservera des habitudes de vie qu’il faudra accompagner. Accompagné du médecin coordonnateur de la résidence, le directeur devra également choisir les prochains résidents selon les dossiers d’admissions reçus, les pathologies des futurs résidents, et les prestations de soins que la résidence peut proposer. Il doit s’assurer que chaque nouveau résident reçoive les soins adaptés et l’accompagnement nécessaire.

    La gestion d’une résidence médicalisée

    Pour gérer un établissement EHPAD il faut être doué dans plusieurs domaines de compétences. La gestion administrative et financière est une notion primordiale afin que l’exploitation de la résidence ne soit jamais en danger à cause d’une mauvaise gestion comptable ou financière. Il devra recruter son personnel selon les besoins de son établissement, gérer les formations de ses personnels et les salaires. Les prestations sont supervisées par le directeur comme : la restauration, l’entretien des locaux, la maintenance informatique etc. Il démarre chaque nouvelle année avec un budget à respecter et pour cela il devra calculer ses cout pour chaque prise de décision.

    Le pilotage de la maison de retraite

    Le directeur est également le responsable légal et il assure donc le lien entre la résidence et les organismes de santé ou d’État comme l’ARS et le Conseil général. Le directeur bénéficie notamment du soutien d’un adjoint de direction pour accomplir l’ensemble de ses tâches, et s’il fait partie d’un groupe, il aura un appui important sur différents secteurs. Beaucoup d’associations existent pour aider les directeurs d’établissements EHPAD, vous pouvez retrouver notre article sur la présentation de la FNADEPA qui est une association très sérieuse qui accompagne et aide les directeurs d’établissements.

    Le parcours professionnel et le salaire du directeur

    Idéalement, le profil qui sera recherché est un parcours initial de santé (médecin, infirmier ..) qui souhaite s’orienter vers de la gestion administrative. Un diplôme de grande école de commerce permet d’accéder à cette profession. Voici 3 exemples de diplômes permettant d’accéder à cette profession :

    • CAFDES (certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale)
    • Master MESS (management des établissements sanitaires et sociaux)
    • Master MOSS (management des organisations sanitaires et sociales)

    La rémunération d’un responsable de maison de retraite, dépendra du profil et de l’expérience, et se situera entre 35’000 et 60’000€ par an.

  16. INPES : Institut National de Prévention

    Qu’est-ce que l’INPES et en quoi consistent les missions de l INPES ? 

    L Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé remplace le CFES comité français d éducation pour la santé instauré en 1972. En qualité d EPA établissement public administratif, il est placé sous la tutelle du ministère de la Santé créé par la loi du 4 mars 2002 afin de protéger les droits des malades et de garantir la qualité du système de santé. En 2004, cinq plans nationaux lui ont été confiés : lutter contre le cancer, les comportements de violence et les impacts sur l’environnement, améliorer la prise en charge des maladies rares et la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques. L article L1417-1 du 23 février 2010 précise à nouveau que l’institut a pour mission de mettre en œuvre les programmes de santé publique dans les établissements publics, d’exercer une fonction de conseil et d’expertise concernant la prévention de la santé, d’assurer le développent de l’éducation de la santé, de participer à la gestion des situations urgentes ou exceptionnelles, et d’établir des programmes de formation à l’éducation de la santé. 

    Que propose l INPES aux professionnels de la santé ? 

    Pour les professionnels de la santé et les enseignants, l’INPES met à leur disposition des outils d’intervention. Pour les premiers, l’Institut leur propose des fiches pratiques sur les problématiques de la consultation. Pour les enseignants, des activités permettent aux enfants et aux adolescents d’acquérir des connaissances sur les thèmes de la santé. 

    Que propose l Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé aux personnes âgées ? 

    En 2003 et 2007, l Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé a mis en place des campagnes sur les médias encourageant et conseillant les personnes âgées à « garder bon pied bon œil » et sur « la santé à tout âge ». Depuis 2005, l’institut organise régulièrement des journées sur différents sujets, comme sur la mobilité des personnes âgées, les accidents domestiques, l’autonomie… Plusieurs guides ont été publiés notamment celui de la « Prévention des chutes pour les personnes âgées vivant à domicile ». Ils sont destinées aux aidant des personnes âgées et pour les professionnels de la santé.

  17. Qu’est-ce-que l’aide médico-psychologique (AMP)

    Explication d’une aide de type AMP

    L’aide médico-psychologique (AMP) fait partie des disciplines paramédicales qui ont pour vocation d’accompagner les personnes en situation de dépendance physique ou psychologique dans les gestes de la vie quotidienne. Elle englobe des services apparentant aux domaines à la fois sociaux et éducatifs.

    Les aides médico-psychologiques interviennent au niveau de toutes les catégories d’âge. D’abord auprès des seniors, en les accompagnant dans leurs activités de tous les jours pour diminuer le poids de leur handicap, mais aussi auprès des enfants et des adolescents où, en plus du rôle de soutien psychologique, ils s’occupent de la stimulation de l’éveil cognitif et du développement de leurs capacités d’expression et de communication.

    Une autre mission des AMP est l’assistance des personnes à autonomie réduite dans l’entretien de leur hygiène personnelle et celle de leurs propriétés, l’animation d’activités sociales et culturelles pour assurer le maintien de leurs fonctions cognitives et leur épanouissement spirituel, ainsi qu’assurer une présence humaine effective afin d’éviter les sentiments d’isolement dont souffrent souvent les personnes âgées.

    Un pourcentage croissant de personnes voient leur champ d’action indépendante se réduire considérablement à cause de leur maladie. Les AMP sont de ce fait une pierre angulaire au sein des EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), où ils travaillent en étroite collaboration avec des équipes multidisciplinaires de professionnels de la Santé.
    Les praticiens sont titulaires d’un diplôme d’état d’aide médico-psychologiques (DEAMP). Il est obtenu après une formation de 12 à 24 mois. Celle-ci est accessible à tout le monde sans aucun diplôme préalable. La seule condition nécessaire est la motivation et le dévouement aux autres.

  18. Qu’est-ce-que l’ostéoporose : prévention et gestion du risque

     

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    L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette qui se manifeste par une détérioration de l’architecture des os et une diminution globale de la masse osseuse. L’os ainsi fragilisé est à fort risque de fractures.

    C’est une pathologie touchant avec prédilection les femmes ménopausées, et ce à cause de la brutale diminution des hormones féminines après la ménopause. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans le maintien de la structure et la solidité des os.

    L’ostéoporose est loin d’être une maladie bénigne, la morbidité, et parfois même mortalité, qui résultent de ses complications en font un problème majeur de santé publique. En effet, c’est la première cause de fractures en post-ménopause, le plus souvent des fractures des vertèbres. La particularité des fractures ostéoporotiques est qu’elles sont souvent asymptomatiques, il faudra donc savoir les évoquer devant des douleurs isolées et inexpliquées.

    Le diagnostic de l’ostéoporose est fait sur une évaluation radiologique appelée « absorptiométrie biphotonique à Rayons X » qui mesure la densité minérale osseuse (DMO)

    Le principal traitement de l’ostéoporose est la prévention ! Les gestes préventifs sont simples mais doivent être débutés dès l’enfance et l’adolescence pour acquérir un capital osseux maximal pendant la phase de croissance. Il faut avoir une activité physique régulière et respecter scrupuleusement les règles hygiéno-diététiques avec notamment une alimentation riche en calcium et en vitamines. Le tabac et l’alcool ont un effet délétère sur les os et doivent être bannis. Après la ménopause, un traitement hormonal substitutif peut être proposé mais dans des indications bien réglementées et sous la direction d’un médecin spécialiste.

    Si l’ostéoporose est déjà installée, des traitements curatifs existent tels que les SERMs (Sélective Estradiol Receptor Modulators) et les biphosphonates.
    Enfin, concernant les fractures, le traitement est le même que chez le sujet jeune. Les indications orthopédiques ou chirurgicales dépendront du choix des patients et de leur état. Les douleurs, quant à elles, doivent être prises en charge le plus normalement du monde à l’aide d’antalgiques et d’anti-inflammatoires simples. En principe, un contrôle correct de la maladie permet de les diminuer.

    Nous vous conseillons de vous diriger rapidement vers votre médecin traitant afin d’évaluer avec lui les mesures à mettre en place.

  19. MAPA et MAPAD | Quelle différence avec un EHPAD ?

    Définition MAPA, MAPAD et EHPAD

    Une MAPA : c’est une maison d’accueil pour personnes âgées

    Une MAPAD : c’est une maison d’accueil pour personnes âgées dépendantes

    Un EHPAD : c’est un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

    Les MAPA et les MAPAD ont été progressivement remplacés par les établissements EHPAD.

     

    Les caractéristiques des MAPAD

    Les MAPAD (Maisons d’Accueil de Personnes Âgées Dépendantes) sont, comme leur nom l’indique, des établissements hébergeant des personnes âgées qui souffrent d’une diminution de leur autonomie dans leurs activités de tous les jours, comme se nourrir, s’habiller, se soigner et prendre soin de leur corps, à cause de pathologies invalidantes sur le plan physique et psychique comme la maladie d’Alzheimer. À leur création les MAPAD ne pouvaient pas disposer de plus de 80 lits.

    Elles constituent des structures dotées d’équipements médicaux conformes aux besoins des séniors dans les pratiques quotidiennes de la vie, ainsi que d’un personnel médical hautement qualifié et totalement dévoué au service des personnes qui nécessitent une assistance continue. Ce sont des unités pensées par des professionnels spécialisés dans le bien-être physique et mental des personnes dépendantes. Les bâtisses offrent une architecture et un aménagement parfaitement étudiés pour rendre la vie des séniors plus simple et le travail des médecins plus facile, d’autant plus que le personnel médical représente la majorité des fonctionnaires.

    Le passage de MAPAD à EHPAD

    Les MAPAD sont en quelque sorte devenus des EHPAD (Etablissements d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes), avec des structures équipées par un appareillage médical adapté et un personnel spécialisé médical et paramédical, mis à disposition des résidents de façon permanente. La loi du 02 janvier 2002 indique que tout établissement de plus de 25 lits et dont le GMP (Gir Moyen Pondéré ) est supérieur à 300 devient un EHPAD. Cette nouvelle a finalement transformé les MAPAD en EHPAD.

    La plupart des EHPAD abritent en leur sein des CANTOU (Centres d’Animation Naturel Tiré d’Occupations Utiles). Ce sont des installations indépendantes, spécialement aménagées pour s’adapter au mode de vie des patients en perte partielle ou totale de repères spatio-temporels, c’est-à-dire aux personnes ayant des troubles mentaux ou atteintes de pathologies neurodégénératives, telle que la maladie d’Alzheimer.

    En plus d’un appareillage médical adapté, ces structures d’accueil de personnes âgées sont conçues pour assurer un confort optimal de leurs logements. En effet, l’habitat intérieur dispose de chambres individuelles (ou chambres doubles selon les établissements) munies d’une salle d’eau avec toilettes. Des services de laverie et de blanchisserie sont proposés aux pensionnaires afin d’assurer une qualité de vie agréable. Des animations, des ateliers de lectures et diverses activités sont régulièrement proposés aux résidents des EHPAD.

    En outre, ces maisons de retraite ne négligent en aucun cas le volet psychologique et affectif des résidents à travers, à titre d’exemple, l’organisation régulière d’activités sociales et culturelles ainsi que des animations sportives afin de rapprocher les personnes et de créer une ambiance conviviale, évitant ainsi le sentiment d’isolement. De plus, le cadre de vie est particulièrement centré sur la vie en communauté où les activités journalières ordinaires se font en groupe, notamment les repas, afin de maintenir l’épanouissement spirituel des résidents.

  20. La fracture du col du fémur chez les personnes âgées

    Les personnes âgées sont très souvent vulnérables et éprouvent quelquefois des difficultés pour se déplacer. Elles sont régulièrement victimes de chutes, ce qui entraîne malheureusement des conséquences dommageables sur les os. L’une d’entre elles est très commune chez les personnes âgées : la fracture du col du fémur. Elle peut réduire considérablement l’autonomie de l’individu et avoir des effets négatifs sur sa santé générale. Par voie de conséquence, il semble important de connaître les facteurs à risque, les conséquences pour une personne âgée, les moyens préventifs d’une chute et les différentes stimulations pour faire face à ce type de fracture.

     

    Qu’est-ce qu’une fracture du col du fémur ?

    La fracture du col du fémur est une fissure à proximité de la hanche. Ces fractures sont récurrentes chez les personnes âgées, dont les articulations sont spécialement fragiles au fil des années.
    La fracture du col du fémur survient chez les individus de plus de 80 ans après un traumatisme, par exemple une chute. Néanmoins, il peut arriver que la fracture se produise spontanément et c’est elle qui est à l’origine de la chute.
    Les fractures du col du fémur s’expliquent par la vulnérabilité des os causée par l’ostéoporose. La véracité de ce propos témoigne du fait que les femmes sont plus atteintes que les hommes. La réduction de la masse musculaire joue également un rôle prépondérant.

     

    Quels sont les facteurs de risques ?

    Le risque de fracture du col du fémur s’accroît donc avec l’âge à cause de troubles de la vue et de l’équilibre, mais également de l’ostéoporose et de la réduction de la masse musculaire.
    D’autres éléments à risques sont à prendre en compte dans le risque d’une fracture du col du fémur :
    • L’identité sexuelle de l’individu : ce sont les femmes qui sont le plus exposées à une fracture du col du fémur. Un fait qui s’explique par le couplage de l’ostéoporose et de la baisse des ostéogènes – provoquée par la ménopause.
    • Le patrimoine physique : les individus de petite taille ou disposant d’une faible ossature, à l’image des Asiatiques, sont sujets à l’ostéoporose.
    • L’alimentation : une carence en vitamine D et un défaut de calcium abaissent la masse osseuse et accroissent un risque de fracture du fémur. Un trouble alimentaire (anorexie, boulimie, etc.) porte atteinte aux os et démunit l’organisme de son développement osseux.
    • Le tabac et l’alcool endommagent la construction osseuse.
    • La consommation de quelques médicaments sur le long terme, telle que la cortisone, a des effets néfastes sur les os. Sans compter que d’autres médicaments peuvent engendrer des troubles de l’équilibre et des étourdissements.
    • La sédentarité et le manque d’exercices physiques, comme la marche ou la natation, solidifient les muscles et les os.
    • D’autres soucis de santé sont également pris en compte. Parmi ces facteurs à risque, l’on peut citer le diabète (type 1), la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la dépression, etc.

     

    Quelles sont les conséquences pour une personne âgée ?

    La fracture du col du fémur entraîne très souvent une perte d’autonomie et quelques difficultés d’ordre médical chez le patient. D’autant plus que le traitement est souvent la chirurgie avec la pose d’une prothèse de hanche ou l’osthéosynthèse. La dépendance de l’individu dure le temps de la convalescence. La consolidation intégrale de l’os se fait entre 3 et 6 mois et l’hospitalisation est de 8 jours. À la suite de son opération, le patient regagne son domicile et se doit de suivre un programme de rééducation (entre 30 et 60 jours) pour stimuler ses articulations, tonifier ses muscles fessiers et maintenir des mouvements articulaires.

     

    Comment prévenir ces chutes ?

    La prévention repose principalement sur un changement des habitudes. Pour diminuer le risque de fracture du col du fémur l’individu se doit d’effectuer des exercices physiques régulièrement, baisser sa consommation de psychotropes (somnifère, antidépresseur, etc.), d’opter pour un matériel adapté à ses difficultés physiques (déambulateur, canne, etc.) et de corriger les éventuels troubles de la vue en consultant un ophtalmologue.

     

    La fracture du col du fémur peut altérer considérablement l’autonomie de l’individu et engendrer des problèmes d’ordre médical par la suite. Mais depuis les années 70, la médecine a fortement évolué. Les médecins ont identifié les facteurs à risque pour améliorer la condition des personnes âgées victimes d’une fracture du col du fémur. Sans compter qu’ils ont également déterminé des moyens de prévention pour précéder les chutes.

  21. FNADEPA : une association au service des personnes âgées

    Présentation de la fédération FNADEPA

    La FNADEPA, 30 ans d’existence et plus de 1200 adhérents pour améliorer ensemble la qualité de vie des personnes âgées !

    Signification : Fédération Nationale des Associations de Directeurs d’Établissements et services pour Personnes Âgées

    Fédération professionnelle, la FNADEPA une association loi 1901 fondée en 1985 qui rassemble les directeurs d’établissements et de services à domicile (publics et privés) afin d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées. Cette fédération a une approche humaniste et éthique avec un fort ancrage sur le terrain et une expertise solide reconnue par l’État. C’est le seul réseau à regrouper les directeurs d’établissements issus des 5 statuts suivants :

    • Fonction publique hospitalière
    • Fonction publique d’État
    • Fonction publique territoriale
    • Secteur associatif
    • Secteur privé commercial

    La fédération nationale est présente sur plus de 70 départements via 30 associations départementales et/ou régionales.

    Ambition, stratégie et mission de la fédération

    Avec une dynamique locale et des valeurs solides, la FNADEPA accompagne et soutient les directeurs dans un secteur qui évolue régulièrement. Elle est force de proposition auprès des pouvoirs publics en portantl’expertise du terrain. Favorisant les échanges d’expérience et les bonnes pratiques, le réseau de la FNADEPA œuvre également pour faire changer le regard sur le vieillissement et son accompagnement.

    Voici 5 axes stratégiques de la FNADEPA

    • Rassembler afin d’enrichir de l’expérience de chacun et porter l’interêt commun
    • Militer pour des politiques publiques du grand âge dignes et innovantes
    • Agir en faveur des conditions de travail adaptées et satisfaisantes
    • Développer une éthique et un discours humaniste sur le vieillissement
    • Promouvoir et défendre l’image des établissements et services pour personnes âgées

    Les actions menées par l’association

    Accompagner et soutenir les directeurs :

    • Information en continu des actualités juridiques, sociales, et managériales du secteur
    • Veille juridique et diffusion d’outils pratiques
    • Expertise et assistance juridique

    Informer et faire évoluer les pratiques professionnelles :

    • Organisation de manifestations départementales, régionales et nationales
    • Organisation de formations spécialisées pour les directeurs et leurs équipes
    • Publication de livret techniques élaborés par et pour les directeurs

    Être représenté et défendu à l’échelle départementale, régionale, nationale et européenne :

    • Auprès des pouvoirs publics et des autorités de tarification
    • Au sein de nombreuses instances : CNSA, Haut Conseil de l’Âge, Afnor etc.
    • Auprès des médias

    Être partie prenante :

    • Donner son avis pour améliorer les politiques de vieillesse
    • Être ambassadeur d’un autre regards sur le vieillissement
    • Participer à la vie associative locale et nationale

    Faire bénéficier d’avantages :

    • Des tarifs préférentiels aux manifestations et formations de la fédération
    • privilèges par le Club des partenaires
    • Remises sur les droits d’auteur perçus par la Sacem
    • Possibilité de souscrire une assurance individuelle en responsabilité du directeur auprès de nos partenaires

    Pour conclure preprod-ehpad-trikaya.fr apporte tout son soutient à cette fédération qui est au chevet des personnes âgées par le biais de plusieurs actions et d’une forte présence sur le terrain.

    Les valeurs  de cette association se résument à 2 mots : humanité et convivialité. C’est une fédération reconnue qui permet à ses adhérents de bénéficier d’un accompagnement et d’un réel soutien avec plusieurs avantages proposés à tous les adhérents. Donc si vous faites partie de la grande famille qui travaille auprès des personnes âgées, n’hésitez pas à prendre contact avec la FNADEPA.

     

    Association-FNADEPA-personnes-agees

  22. Les Résidentiels : les résidences services seniors pour vivre chez soi autrement

    Avec 5 résidences services seniors, le groupe des Résidentiels s’affirme comme un groupe régional à taille humaine qui accueille des seniors autonomes ou semi-autonomes. Il a su faire de cette proximité un argument convaincant et rassurant pour les résidents et leurs proches. La signature du groupe résume parfaitement cette démarche « Un projet de vie à partager ».

    Des résidences à taille humaine

    Les Résidentiels comptent 5 résidences réparties dans l’ouest de la France : à Royan, Rochefort, Niort, aux Sables d’Olonne et à St-Brevin-les-Pins. Leur taille réduite (environ 75 logements avec balcon, terrasse ou jardin) permet de garantir une grande proximité. Ici les résidents sont connus et reconnus. « Nous fonctionnons dans un climat proche de l’accueil familial », résume Géraud de Quatrebarbes, directeur général.

    Une restauration de qualité

    La qualité de la restauration est assurément un des points forts des Résidentiels. Cuisine faite sur place, à partir de produits frais et de saison, service à l’assiette suivant les goûts et contraintes de chacun, soin apporté à la présentation et aux tablées : la prestation est de qualité et invite à une vraie convivialité.

    Des animations quotidiennes

    Qu’elles soient ludiques, créatives, culturelles ou sportives, des animations sont proposées quotidiennement et dans des registres très divers. Un planning permet de les connaître à l’avance, de s’inscrire si nécessaire, sans contrainte particulière puisqu’elles sont pour la plupart gratuites et adaptées à la forme physique des résidents.

    A noter : de nombreuses animations sont proposées avec des associations ou des partenaires extérieurs et les non-résidents peuvent le plus souvent participer.

    Un environnement sécurisé

    La taille des résidences, la présence 24 heures sur 24 d’une personne formée aux premiers secours, les médaillons d’urgence : autant de dispositifs qui sont gages d’une assistance immédiate si nécessaire, à toute heure du jour ou de la nuit.

    Une assistance au quotidien

    Le service réception est à la disposition des résidents 7 jours sur 7 pour les aider dans leurs démarches : prise de rendez-vous, démarches administratives etc. Un service qui simplifie la vie des résidents et de leurs proches.

    D’autres « plus » des Résidentiels :

    • les animaux de compagnie acceptés : de petite taille évidemment,
    • une aide au déménagement : pour faciliter l’installation,
    • une facturation claire et tout compris : pas de mauvaise surprise,
    • et de nombreuses attentions au quotidien !

     

    Bon à savoir

    Les Résidentiels accueillent des personnes valides ou semi-valides qui recherchent une solution d’hébergement intermédiaire entre le domicile et un EHPAD. Que faire lorsque l’état de santé de la personne âgée se dégrade ?  Si nécessaire et sur demande, le service réception peut aider à organiser l’intervention d’aides à domicile, voire de professionnels de santé au domicile d’un résident. Cet accompagnement personnalisé soulage et rassure les personnes âgées et leurs familles. Lire l’article à ce sujet >> La perte d’autonomie en résidence seniors

  23. Qu’est-ce-qu’un foyer logement

    Des logements conçus pour les personnes âgées valides

    Le foyer logement à été rebaptisé récemment « résidence autonomie« . Il regroupe des chambres ou des appartements réservés à un sénior ou à un couple valide et autonome. L’appartement est équipé d’un coin cuisine, de sanitaires indépendants, d’une chambre… Quant aux meubles, ils sont personnels. Un gardien est présent pour l’ensemble de l’établissement. À l’intérieur du foyer logement, une sonnette d’alarme ou un système de télésurveillance est installé. Le foyer logement met à disposition plusieurs services facultatifs et locaux collectifs : salle à manger, salle de sport, blanchisserie du linge, animations, services des tâches ménagères… Le foyer logement n’est pas médicalisé.
    La résidence sénior est destinée aux personnes âgées valides. Ces dernières bénéficient d’un logement individuel et de locaux communs. Il est possible d’acheter ou de louer ce type de logement. De nombreux services sont disponibles.
    L ehpa (Établissement d’Hébergement pour Personnes âgées) est géré par des associations, des collectivités locales, des caisses de retraite… L ehpa est réservé aux personnes valides, autonomes et bénéficiant de l’aide sociale. Le logement est loué vide. Des services collectifs sont assurés.

    Des établissements conçus pour des personnes âgées en perte d autonomie ou non autonomes

    L’ehpad (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est habilité à accueillir des personnes âgées en perte d autonomie. Les ehpad disposent d’une équipe soignante présente 24 heures sur 24.
    Les mapad (Maisons d’Accueil de Personnes Âgées Dépendantes) reçoivent les personnes totalement dépendantes qui réclament la présence d’un personnel spécialisé pour tous les gestes de la vie quotidienne. Les mapad sont dotées d’un équipement médical qui répond aux besoins de patients fortement dépendants. Les chambres sont individuelles.
    Les ULSD (Unités de Soins de Longue Durée) acceptent les personnes ne possédant plus aucune autonomie. Ces unités sont généralement rattachées à un établissement hospitalier.

    Pour en savoir plus sur les résidences autonomie cliquez ici

    2019-02-11

  24. Qu’est-ce qu’un AVC ?

    Explication de l’AVC

    L’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est une souffrance neurologique aiguë causée par une défaillance vasculaire. Il peut être dû soit à l’oblitération d’un vaisseau par un caillot sanguin, ce qu’on appelle AVC ischémique, ou bien à une hémorragie cérébrale, ce qu’on appelle AVC hémorragique.
    L’AVC est une pathologie plus ou moins prédictible. En effet, il existe des facteurs de risque qui augmentent la probabilité de survenue d’une attaque cérébrale tels que l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires en général, l’obésité, le diabète, l’alcoolisme chronique et le tabac.

    Comment détecter un AVC

    C’est une urgence médicale diagnostique et thérapeutique qui pose avec acuité un problème de santé publique car il représente la première cause de handicap moteur.
    Par conséquent, il devient indispensable pour l’entourage des patients de reconnaitre les signes avant-coureurs de la crise d’AVC. Ceux-ci peuvent être impressionnants et assez faciles à discerner, tels que la paralysie brutale d’un côté du corps ou d’un côté de la face, des difficultés d’élocution, ou une perte de conscience. Cependant, il existe d’autres signes non spécifiques et trompeurs comme de simples de maux de tête, des vomissements ou des troubles de la vision. Il est donc nécessaire de consulter en urgence à la moindre suspicion.
    L’idéal est de se diriger vers un grand hôpital disposant de tous les moyens, et ce dans un délai de 3 heures, car chaque minute compte. Il faut garder à l’esprit que les neurones sont en train d’étouffer sans oxygène ! De plus, les protocoles thérapeutiques prodigués sont d’autant plus efficaces qu’ils sont déclenchés précocement.

    Lorsque l’AVC est repéré à temps

    Le patient bénéficiera d’un scanner ou d’une IRM, selon la disponibilité, puis les médecins procèderont à la revascularisation du cerveau, soit avec des médicaments qui détruisent le caillot bouchant l’artère (thrombolyse), soit avec des méthodes interventionnelles ou chirurgicales.

  25. L’association Pierre Clément

    Nous souhaitons parler d’une association qui mérite d’être connue, pour son histoire, les valeurs et l’engagement de ses membres : l’association Pierre Clément

    Histoire de l’association

    L’association Pierre Clément est crée en 1987, à la suite d’une rencontre humaine très forte entre un jeune patient atteint d’un cancer en phase terminale (Pierre Clément Kalis), et de son infirmière.  Cette infirmière décida de prendre en charge ce patient chez elle, jusqu’à son décès en 1985. Cette démarche s’insère dans le mouvement des soins palliatifs naissant. Cette rencontre et l’idée de partager un bout de chemin ensemble, à fait naître l’association Pierre Clément qui depuis 32 ans perpétue au travers de bénévoles cette démarche solidaire, pleine d’espoir et d’humanité.

    Les chiffres clés de l’association

    Cette association est officiellement crée 2 ans après le décès de Pierre Clément, et elle reçoit le trophée du volontariat en 1990, elle est reconnue mission d’utilité publique en 1991. En 2010 elle devient membre fondateur de la S.F.A.P (Société française de soins palliatifs et d’accompagnement).

    Les objectifs de l’association

    Depuis sa création, l’association à pour objectif d’accompagner les personnes en fin de vie et leur famille dans toutes les étapes. L’association forme des bénévoles et souhaite faire connaître et développer les soins palliatifs. L’association souhaite également changer notre regard sur la fin de vie.

    Si vous souhaitez faire partie de cette aventure humaine et accompagner des personnes en fin de vie ainsi que leurs proches, vous pouvez rejoindre cette association et devenir bénévole, vous serez formé par l’association ; environ 30 bénévoles sont formés chaque année.

  26. Qu’est-ce-que la maladie de Parkinson

    La maladie de Parkinson est une affection neuro-dégénérative qui touche le sujet âgé et qui se retentit considérablement sur la motricité et l’autonomie. 

    Elle fut décrite pour la première fois en 1817 par James Parkinson et ne cesse de prendre de l’ampleur depuis. Bien que sa cause première soit génétique, la contribution des facteurs environnementaux et du mode de vie sédentaire ne sont pas négligeables. Aujourd’hui cette pathologie touche plus de 6 millions de personnes dans le monde et représente la deuxième cause de handicap fonctionnel chez le sujet âgé après les maladies vasculaires cérébrales. 

    Sur le plan moléculaire, la maladie de Parkinson est due à la dégénérescence d’une région du cerveau appelée Substance Noire qui fait partie du système cérébral extra-pyramidal. Elle produit un neurotransmetteur appelé Dopamine qui joue une rôle primordial dans la régulation du mouvement. 

    La pathologie se manifeste le plus souvent par un ensemble de signes appelés syndrome Parkinsonien ou syndrome Extra-pyramidal, celui-ci comprend principalement une akinésie (diminution globale du mouvement), une hypertonie (rigidité des membres qui deviennent dures à mobiliser) et le fameux tremblement parkinsonien. Néanmoins, des signes tout à fait atypiques peuvent figurer au premier plan, tels qu’une diminution de l’odorat ou des troubles digestifs, et qui doivent alerter l’entourage du patient. 

    Comme toutes les maladies neurodégénératives, la maladie de Parkinson tend à évoluer et s’aggraver avec le temps. Néanmoins, et fort heureusement, de nouvelles thérapeutiques ont vu le jour qui permettent de contrôler les symptômes pendant très longtemps et d’assurer une parfaite autonomie au patient. Les options thérapeutiques sont variées, elles vont des simples médicaments contenant de la Dopamine aux interventions chirurgicales complexes ; il revient au patient de choisir le traitement qui lui convient le mieux.

  27. Maison de retraite : des tarifs dégressifs en fonction des revenus

    Le prix d’une place en chambre EHPAD dépendra de la résidence, des aides, et du niveau de dépendance. En effet pour une personne de GIR 1 ou GIR 2 (dépendance maximum) un supplément journalier sera demandé, et cela peut faire vite grimper le montant mensuel à débourser pour une chambre EHPAD. C’est dans ce contexte qu’un projet est à l’étude : une tarification adaptée aux revenus de la personne âgée.

    La concertation sur la dépendance

    La ministre de la Santé (Mme Agnès Buzyn) a souhaité démarrer au mois d’octobre une vaste concertation sur la dépendance. Son ministère a reçu 400’000 propositions. En effet il est urgent de proposer des solutions à l’augmentation du nombre de personnes dépendantes (1,3 million aujourd’hui), notamment pour les années à avenir car ce chiffre devrait doubler d’ici 2050. Il faut noter qu’aujourd’hui une chambre EHPAD coute en moyenne 2’000€ et les retraites sont en moyenne de 1’200€.

    Payer sa chambre EHPAD en fonction de ses revenus

    Cette proposition est depuis quelques mois dans les esprits de différents acteurs de la silver economy, les directeurs d’établissements n’y sont pas forcément opposés car l’association des directeurs (AD-PA) pense qu’il y a « une nécessité de repenser le financement ».

    Adapter les tarifs EHPAD permettrait aux plus modestes de pouvoir régler une chambre EHPAD sans inquiétude et sans solliciter l’aide de leurs enfants. En effet aujourd’hui le seul recours est le soutien des enfants pour payer, mais ce modèle n’est plus soutenable, notamment lorsque les enfants ont eux-mêmes des revenus bas.

    La maintien à domicile et la prévention des séniors

    Une des pistes qui avaient été évoquées il y a plusieurs mois également est de mettre l’accent sur le maintien à domicile en s’appuyant sur les services à la personne, sur des aides et sur une prévention importante auprès des personnes âgées. En effet aujourd’hui la chute d’un sénior qui peut amener à la fracture du col du fémur est l’une des principales causes de la dépendance notamment motrice. Nous avons observé de nombreuses sociétés qui proposent des solutions intéressantes comme des ceintures avec airbag pour éviter la fracture du col du fémur.

  28. Les formations A.L.E.P PRÉVENTION pour les Ehpad

    Les formations A.L.E.P PREVENTION

    Depuis 1997, nous créons des concepts de prévention en simulation pour agrémenter nos formations de soignants, mettant les stagiaires à la place de l’autre. L’émotion ressentie étant la meilleure thérapie pour adopter un comportement favorable à une meilleure prévention.

    • Le simulateur de vieillissement 

    Comment ressentir les effets du vieillissement pour le Grand Âge (matériel le plus performant du marché et révélateur du handicap, récompensé aux trophées du Grand Âge en 2009 avec le prix spécial).

    Motricité, vue, audition, sont les sujets abordés sur des ateliers autour du quotidien d’une personne dépendante.

    Film de présentation sur youtube : https://youtu.be/xc_s9pCu_V8 

    • Le simulateur d’obésité

    L’obésité touche parfois jusqu’à 20% des effectifs des résidents en EHPAD ou autres structures d’accueil. L’objectif étant de mieux comprendre et améliorer la prise en charge de ces patients en EHPAD. Ces simulateurs sont aussi disponibles à la vente.

    ALEP PREVENTION propose aussi

    • Les chutes du grand âge

    Elles sont la cause principale de décès par accident (différents facteurs liés : aux personnes, aux comportements et à l’environnement)

    • Les troubles du sommeil et la gestion du stress chez le sujet âgé

    Beaucoup de résidents éprouvent un grand stress lorsqu’arrive la fin de journée. Se retrouver seul est bien souvent vécu comme une angoisse, le manque d’activité ainsi que les micros-siestes ne font qu’accentuer les troubles du sommeil et par définition leur anxiété.

    • Les formations incendie en unité mobile MOBIFEU

    L’aire de feu sécurisée reproduisant une chambre avec lit et mannequin permet de dérouler des scénarios réalistes, de l’alarme à la mise en sécurité en passant par la manipulation des extincteurs sur de vraies flammes.

    Retrouvez toutes les informations utiles ici A.L.E.P PREVENTION

  29. Qu’est-ce-que la maladie (démence) à corps de Lewy

    La démence à corps de Lewy

    La maladie à corps de Lewy fait partie des démences, c’est à dire des maladies qui induisent une perte progressive et totale des capacités cognitives et intellectuelles. C’est la troisième cause la plus fréquente de démence, derrière la maladie d’Alzheimer et les démences vasculaires. Elle concernerait approximativement 5% de la population, principalement les sujets âgés, mais elle demeure largement sous-diagnostiquée. 

    La découverte de cette maladie

    La maladie fut appelée de la sorte en raison de la présence d’accumulations protéiques anormales au niveau du cerveau dénommées « Corps de Lewy », décrites pour la première fois par le pathologiste allemand Frederick Lewy en 1912. L’étiologie exacte n’est pas encore déterminée mais elle mettrait en jeu plusieurs mutations génétiques, dont certaines ressemblent à celles retrouvées dans la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, ce qui explique la ressemblance clinique et évolutive de ces maladies. 

    Diagnostic et troubles

    Il est souvent très difficile de diagnostiquer la démence à corps de Lewy du fait de la grande hétérogénéité des symptômes et sa ressemblance avec d’autres maladies neurologiques. Les troubles cognitifs sont au premier plan, ils peuvent être à type de troubles du langage, de l’attention, de la mémoire ou des fonctions sociales. Des hallucinations visuelles sont fréquemment retrouvées, souvent associées à des troubles du sommeil, avec une grande fréquence des cauchemars, qui provoquent de comportements effrayants et alarmants pour l’entourage tels que des cris nocturnes ou des chutes du lit. Â côté de cela, d’autres troubles peuvent être rencontrés tels que des états dépressifs ou des troubles du mouvement ressemblant à ceux de la maladie de Parkinson ou même parfois des états de délire. 

    La démence à corps de Lewy est malheureusement évolutive et incurable. Toutefois, il existe des traitements qui permettent d’agir sur les symptômes et stabiliser la vie des patients en leur assurant une autonomie et une intégration sociale adéquate.

    La maladie à corps de Lewy est, en France, encore très mal diagnostiquée. Pour 60 000 malades diagnostiqués, il y aurait probablement 120 000 malades non diagnostiqués. Cette maladie neurologique est apparentée Alzheimer ou Parkinson. Le premier diagnostic est presque toujours l’une de ces deux maladies. Les aidants et malades à corps de Lewy peuvent trouver du soutien auprès d’une association spécifique

    www.aidantsmcl.fr

    contact[@]aidantsmcl.fr

  30. Le congrès Age 3 débarque à Paris !

    Le congrès Age 3 pour la première fois à Paris

    Le congrès expo Age 3 fait un tour de France tout au long de l’année. Il se déplace dans plusieurs grandes villes, et durant une journée entière des experts, des soignants, des professionnels de la gérontologie vont se rencontrer pour débattre et construire les outils d’une prise en charge de qualité. Ce congrès permet de réunir tous les acteurs et toutes les professions. C’est la première fois qu’il s’organise à Paris c’est donc l’occasion pour toutes les personnes qui habitent à Paris ou aux alentours de s’y rendre. Vous pourrez assister à des débats, des conférences, des formations et aller au contact des professionnels de santé. L’un des thèmes principaux de cet évènement sera la capacité de notre société à s’adapter au choc démographique qui est annoncé, avec un vieillissement de la population et la gestion de la perte d’autonomie.

    Date : Mardi 22 janvier 2019

    Lieu : La Grande Halle de La Villette, 211 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris

    Inscriptionhttp://paris.age-3.fr/inscription/

     

    lieu-congres-age3

  31. La ville de Montluel dans l’Ain

    Présentation de la ville de Montluel

    Entre l’agglomération lyonnaise et la campagne de l’Ain, se trouve la ville de Montluel. Cette ville paisible est l’association entre un centre-ville attrayant et des terres rurales pour offrir une qualité de vie à l’ensemble de ses habitants.

    Montluel porte encore aujourd’hui de nombreuses traces de son passé et offre l’image d’une cité accueillante, un lieu où il fait « bon vivre ». Vous pourrez découvrir au cours d’une balade les vestiges du passé à travers ses rues sinueuses ou le long des berges fleuries de la Sereine.

    Une association locale : « Comité Histoire et Patrimoine »  a pour but de sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine historique du Vieux Montluel, de protéger et d’aménager les sites, et de promouvoir le patrimoine.

    La maison de retraite « Les Tilleuls » de Montluel

    L’EHPAD de Montluel se trouve en centre-ville, au 85 de la Promenade des Tilleuls et il est entouré d’un parc de 9000m2. Il est à 25km de Lyon et 45 km de Bourg-en-Bresse.Cet établissement propose des chambres simples à partir de 56,91€ et les tarifs dépendances selon le niveau de GIR sont les suivants : GIR 1-2 = 20,52€/ jour GIR 3-4 = 13,03€/jour GIR 5-6 = 5,53€/jour
    L’établissement permet d’accueillir 108 résidents en perte d’autonomie et pour proposer des soins adaptés l’équipe est composée d’environ 70 salariés. Depuis 2013, la résidence « Les Tilleuls » dispose d’une unité PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés). À travers sa direction et tout son équipe, l’établissement véhicule des valeurs fortes comme le respect, la relation humaine, l’échange et l’épanouissement des résidents et de leurs familles.

  32. FHF : Fédération Hospitalière de France

    La FHF rassemble déjà près de 5000 centres hospitaliers et médico-sociaux dans l’Hexagone. Et pourtant, peu de gens connaissent cette institution. Un bref rappel sur sa définition s’impose donc. Qu’est-ce que ce sigle ? Quel est l’objectif de cette association ? Quelles sont ses lignes directrices ? Quelles sont les missions qu’elle se donne ? Tour d’horizon complet sur cette association ! 

    Comment est organisée la FHF

    La Fédération hospitalière de France, plus connue sous le sigle FHF, est une organisation à but lucratif fondée en 1924. Elle réunit l’ensemble des établissements publics, à savoir les hôpitaux (plus de 1000) et les centres médico-sociaux comme les maisons de retraite et les EHPAD (3800 environ). L’association est présidée par Frédéric Valletoux, ancien maire de Fontainebleau et journaliste, et compte en son sein de nombreux acteurs provenant de divers secteurs d’activités (politique, santé, industrie pharmaceutique, communication…) dont l’objectif est d’améliorer l’avenir du service public. Grâce à sa notoriété, cette organisation a joué un rôle essentiel dans la création de diverses associations périhospitalières à l’instar de l’ANFH (Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier), le CGOS (Comité de gestion des œuvres sociales) ou la SHAM (Société hospitalière d’assurance mutuelle). 

    Une pléthore d’établissements ayant les mêmes objectifs

    La force de cette association française loi 1901 vient sans doute de la pluralité des institutions qui y adhèrent : hôpitaux de proximité, cliniques de psychiatrie, centres de telemedecine, maisons de retraite médicalisées, centres de réadaptation… Et c’est cette diversité qui constitue autant d’atouts, que ce soit en matière de service ou de soins apportés aux patients. 

    Quels sont ses missions et ses objectifs ?

    Les objectifs globaux de cette association se définissent comme suit : 

    • Garantir une représentation nationale aux structures hospitalières publiques de France
    • Assurer une politique correcte et un système performant dans les hôpitaux en soutenant les pouvoirs publics
    • Faire en sorte de défendre les intérêts des établissements de santé du secteur public, et ce, dans le but d’offrir aux patients les soins qu’ils méritent.
    • Étudier et trouver une solution aux problèmes liés au domaine hospitalier

    Vous l’aurez compris, cette fédération née des unions hospitalières inter-régionales ne vise pas seulement l’amélioration des conditions des malades. C’est une institution qui aspire à la construction du système santé de demain.

     

  33. Korian rachète le groupe Omega et s’installe en Espagne

    Korian : un début d’année 2019 sur les chapeaux de roues.

    Korian est le leader français dans l’accompagnement et les soins aux séniors avec une implantation locale forte de résidences EHPAD, de cliniques de soins et de services à domicile.
    Déjà implanté en Belgique, en Italie et en Allemagne où le groupe Korian est devenu numéro 1, le groupe ne compte pas s’arrêter là. Korian aurait également des ambitions aux Pays-Bas à l’avenir

    Sophie Boissard, directrice de Korian a annoncé, mercredi 9 janvier, le rachat de la PME ibérique Séniors qui détient des résidences services ainsi que des places de jour comptabilisant 1300 lits avec un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros.

     

    Korian continue son développement stratégique en Europe

    Korian opère également le rachat du groupe Omega, société française dont le chiffre d’affaires s’élève à 40 millions d’euros et comprend ses filiales Les Omégades, le Conseil Omega et un service d’accompagnement à domicile dans la région de Toulouse. C’est ainsi, 12 résidences EHPAD en France et 2 centres de gériatrie en Espagne qui viennent s’ajouter aux acquisitions du groupe Korian.

    => La société Alantra (groupe financier) qui conseille régulièrement dans le secteur de la santé les grands opérateurs pour effectuer des acquisitions ou des arbitrages, aurait conseillé à Korian d’effectuer l’acquisition du groupe Omega. En effet ce dernier disposait d’actifs de qualité et permettait de renforcer la présence de Korian dans le Sud-Ouest.

    En Allemagne, Korian s’installe dans la région du du Bade-Wurtemberg en rachetant la société familiale Schauinsland qui détient actuellement 6 résidences séniors et a un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros.
    Outre-Rhin, le groupe Korian détient désormais un réseau de 230 établissements santé pour personnes âgées.

    Enfin, c’est en Belgique que Korian complète l’acquisition des murs de 20 établissements santé qu’il exploite déjà suivant une stratégie de détention immobilière totale.
    Ainsi, en quelques années, le groupe Korian a augmenté son taux de propriété de 14 à 20%  dans les 5 pays où il est désormais implanté.

    Ces opérations coup sur coup réalisés en début d’année 2019, permettent au gestionnaire Korian d’espérer une croissance de son chiffre d’affaires en 2019 de plus de 6% (3,2 milliards d’euros en 2017).

     

  34. Les maisons de retraite de Hauteville Lompnes

    Présentation de la ville de Hauteville Lompnes

    Tout d’abord, il faut savoir que le nom Hautville-Lompnes vient du mot latin « lona » contraction tardive de « lacuna » qui signifie marais. (Source : Constant VOILE, Visages de l’Ain n°121, « Sur l’origine et l’orthographe du mot Lompnes »). Le Bugey qui a été savoyard pendant 6 siècles, est rattaché à la France par le traité de Lyon en 1601.

    Hauteville est une commune du département de l’Ain située dans le Haut-Bugey qui compte environ 3’850 habitants sur une surface de 50 km2. La commune est dotée de 7 établissements scolaires, et elle se situe entre 3 centres hospitaliers : le CH de Haut Bugey à Oyonnax, la clinique mutualiste d’Ambérieu-en-Bugey et le CH Docteur-Récamier à Belley. La ville compte également des personnalités illustres comme Benoît Carrara (plusieurs fois champion de France en ski de fond), Joseph Carrara qui est cycliste professionnel et qui remporte une étape du tour d’Italie et le tour de Catalogne en 1964 ; ou encore le champion Roger Pingeon qui remporte le tour de France en 1967 et le tour d’Espagne en 1969. Vous le comprendrez bien, Hautville est une cité de sportifs qui ne compte plus les vainqueurs issus de sa commune.

    Les résidences médicalisées de Hautville

    La commune est dotée de plusieurs établissements de santé, qui permettent d’accueillir des personnes autonomes mais également des personnes âgées dépendantes ou atteintes de certaines pathologies comme Alzheimer.

    • En effet l’EHPAD « Château d’Angeville » qui se trouve rue du 11 novembre dispose d’une unité Alzheimer. Le prix de l’hébergement pour cet établissement en chambre simple est de 63,53€. Il faudra ajouté un supplément journalier en fonction du niveau de dépendance.
    • La  maison de retraite du CHPH dispose d’une unité Alzheimer pouvant recevoir 24 personnes. Le tarif en chambre simple et double est de 45,52€ par jour. Les suppléments selon le niveau de GIR sont les suivants : GIR1/2 = 24,48€ GIR3/4 = 15,54€ GIR 5/6 = 6,59€. L’établissement gère la restauration en interne.
    • En ce qui concerne la « Villa Adelaïde » qui est un établissement géré par le groupe EHPAD Pavonis (groupe crée en 1992), cette dernière ne dispose pas d’unité Alzheimer et le prix journalier est de 72€. Pour télécharger la brochure et en savoir plus sur cet établissement : brochure résidence Adelaïde 
  35. À Arbent, retrouvez l’EHPAD la « Villa Charlotte »

    Arbent, une petite ville pleine de charme

    Arbent est située dans le Haut-Bugey à plus de 500 mètres d’altitude et cette petite ville compte environ 3600 habitants. La commune de 2400 hectares possède une forêt de 1000 hectares : forêt de sapins, d’épicéas et de feuillus. C’est dans ce cadre de verdure que cette commune est traversée par le ruisseau « Merdançon ».

    La résidence Villa Charlotte de Residalya

    L’EHPAD la « Villa Charlotte » dispose de 46 places avec des chambres individuelles et des chambres doubles. Chaque chambre est dotée de salle de bain avec WC, téléphone, télévision et d’un dispositif d’appel d’urgence 24h/24. La ville d’Arbent est paisible et elle propose un cadre idéal pour une personne qui doit intégrer un établissement EHPAD.

  36. Ergothérapeute : études, salaire, diplôme, métier et formation

    Actuellement, ergothérapeute est un métier en voie de développement, ils sont près de 5 500 en fonction. Cette profession est majoritairement féminine, c’est un métier proche du masseur kinésithérapeute

    L’ergothérapeute répare et favorise les mouvements physiques d’individus en situation de handicap ou de rééducation. Ces derniers peuvent souffrir de blessures ou de maladies plus graves. Du conseil à l’accompagnement individuel, l’ergothérapie requiert de nombreuses caractéristiques. 

    Ergothérapie : descriptif du métier 

    Ergothérapeute est un métier qui concilie les besoins d’une personne souffrante (maladie, rééducation) avec la vie de tous les jours. Pour accompagner son patient dans son quotidien, le professionnel en ergothérapie met en œuvre l’ensemble des solutions requises afin que ces personnes puissent retrouver une certaine autonomie. Son champ de compétence évolue aussi bien dans le domaine physique, environnemental que psychosocial du patient. 

    Sur la base de plusieurs entretiens et d’analyses, l’ergothérapeute met en place des activités de rééducation/réadaptation en parfaite adéquation avec les besoins (physiques, psychiques, fonctionnels) du patient. Il recommande des aides techniques, des assistances animales ou humaines dans l’environnement professionnel et personnel de l’individu. 

    Outre ces aides techniques, ergothérapeute est un métier qui travaille aussi bien avec les enfants que les adultes. Il exerce sur prescription médicale et peut intervenir dans des services hospitaliers à l’exemple de la neurologie, la rhumatologie, la psychiatrie, etc. Il exerce également dans un centre de rééducation réadaptation en complément du masseur kinésithérapeute, dans un centre médico-social ou dans un centre post-cure. Aujourd’hui de plus en plus d’Ehpad confient aux ergothérapeutes l’encadrement des assistants de soins en gérontologie, c’est un que l’on retrouve dans de nombreuses résidences médicalisées.

    Ergothérapie : étude, formation et diplômes 

    Un diplôme d’État est requis pour exercer le métier d’ergothérapeute. Outre une sélection draconienne à l’entrée de la formation ergothérapeute, un bac est nécessaire pour accéder au diplôme d’État. Néanmoins, un bac scientifique ou un bac sciences et technologies de la santé et du social est recommandé pour intégrer un institut formation ergothérapie

    Pour ceux qui n’ont pas le bac, une validation expérience de 5 années est demandée. Une validation expérience et un bac donnent accès à la formation ergothérapeute et elle se décline en plusieurs épreuves : biologie, français, physique et des tests psychotechniques. La formation ergothérapeute dure 3 années, l’équivalent d’une licence. 

    Ergotherapie : salaire et carrière 

    En milieu hospitalier, l’ergothérapeute perçoit un salaire de 1 500 euros bruts par mois en début de carrière. En fin de carrière, il touche un salaire de 2 300 euros. Le salaire dans le privé est légèrement plus élevé. Les soins dans le cadre d’un soin prodigué par un ergothérapeute libéral ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. 

    Face à l’augmentation des interventions à domicile, le métier tend à s’organiser en cabinet et à se spécialiser dans certains domaines malgré la non-prise en charge par la sécurité sociale. C’est d’ailleurs l’objet de nombreuses formations à suivre pour l’ergothérapeute.

  37. Maison de retraite Le Bon Repos

    Bourg-en-Bresse, une ville à taille humaine où il fait bon vivre

    Bourg-en-Bresse est une commune qui se trouve dans le département de l’Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, entre Lyon et Genève. C’est une ancienne place forte gallo-romaine qui était rattachée à la Savoie au Moyen Âge. Elle possède une histoire forte et possède de nombreux bâtiments anciens comme le fameux hôtel Marron de Meillonnas ou encore l’église Notre-Dame. Son joyau étant le Monastère royal de Brou fondé par Marguerite d’Autriche (duchesse de Savoie). Cette ville historique et pleine de charme est aujourd’hui une ville dynamique qui place l’avenir sur le plan du développement durable en mettant l’accent sur l’environnement et la qualité de vie. Elle compte plus de 45’000 habitants et une superficie d’environ 2400 hectares.

    Les résidences pour personnes âgées de Bourg-en-Bresse

    La ville de Bourg-en-Bresse gère deux résidences autonomie pour une capacité d’accueil totale de 41 logements au coeur du quartier de la Reyssouze et des Vennes. Dans le but de pouvoir traiter certaines pathologies liées à un âge plus avancé, la résidence EHPAD Le Bon Repos propose également l’accueil de 105 personnes dans son établissement médicalisé.

    Histoire de l’association qui gère la résidence EHPAD Le Bon Repos

    Pour la petite histoire, une association de femmes (« Maison des femmes incurables de Bourg ») décide dès 1839 de prendre en charge les personnes dont les conditions de vie sont difficiles et qui sont atteintes de maladies ou d’infirmités incurables. Cette association deviendra « Association Le Bon Repos »

    Les prestations de la maison de retraite Le Bon Repos

    L’établissement comprend 3 bâtiments et peut accueillir jusqu’à 105 personnes. On retrouve dans ces différents bâtiments : un accueil, des bureaux, un restaurant (cuisine), une chapelle, un salon, une salle d’animation, un salon de coiffure ainsi que les chambres EHPAD sur plusieurs bâtiments (accès ascenseur). Diverses animations sont proposées aux résidents pour toujours conserver cette convivialité et cette humanité dont on a tant besoin en établissement médicalisé. La résidence a également créé une « assemblée de résidents » qui permet chaque mois à chacun d’échanger sur la vie dans la résidence.

    En définitive nous pouvons dire que ces établissements sont à l’image de cette belle ville de Bourg-en-Bresse, humains et chaleureux afin de conserver les liens entre le nouvelle génération et nos ainés.

  38. Maison de retraite à Paris | les meilleurs établissements EHPAD

    Les Maisons de retraite de Paris

    Bien que prendre soin d’un sénior chez soi puisse être une alternative à considérer, s’il perd son autonomie il est toujours recommandé de le confier à un établissement spécialisé, qui proposera des soins adaptés avec un personnel médical pour l’accompagner. Paris est une belle ville, très grande et elle dispose d’une très large offre d’établissements EHPAD et de résidences séniors. Il sera donc aisé de trouver un établissement dans la capital. Le coeur de Paris avec les arrondissements I, II, III et IV dispose de plusieurs dizaines de résidences EHPAD gérées de façon indépendante ou par des grands groupes comme Orpea qui dispose à lui tout seul de 10 résidences EHPAD dans Paris intramuros et autant en banlieue parisienne.

    Paris, une ville très prisée des retraités

    La capitale française est depuis toujours célèbre pour son cadre de vie agréable et sa beauté. C’est l’une des raisons pour lesquelles les séniors choisissent cette ville pour vivre leur retraite. Richesse patrimoniale, climat agréable, système de santé performant… sont autant d’avantages importants pour les retraités ainsi que les retraités en perte d’autonomie ou en situation de dépendance. De plus, les maisons de retraite médicalisées à Paris sont nombreuses. Ainsi, vous serez sûr de trouver l’hébergement qui conviendra à vos besoins selon le niveau de dépendance : de GIR 1 à GIR 6. Nous vous conseillons de vous rapprocher de votre médecin pour connaître le niveau de dépendance de la personne âgée et ainsi contacter les établissements parisiens qui proposeront les services adéquats.

    Des quartiers pour les séniors au coeur de la Capitale

    Que vous soyez à la recherche d’un EHPAD à paris, en banlieue parisienne, avec une unité Alzheimer ou une unité de soins longue durée, d’un foyer logement au coeur de Paris ou d’une résidence de services séniors à Saint-Germain, dans le Marais ou encore vers les Champs Élysées, vous serez sûr de trouver l’établissement idéal pour mieux vivre votre vieillesse dans de bonnes conditions. Soins de qualité assurés par un personnel qualifié, sécurité optimale, menu adapté, animations diverses… toutes les conditions sont réunies pour permettre aux pensionnaires de s’épanouir.

  39. La maladie d’Alzheimer

    1. Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

    Il est fascinant de constater que la maladie décrite par Alois Alzheïmer en 1906, et qui porte son nom, soit connue de tout le monde mais que sa conception soit erronée chez la plupart des gens ; on la rattache souvent à un trouble de la mémoire, ce qui est à la fois vrai et faux.
    En effet, sur le plan physiopathologique, c’est une pathologie neurodégénérative, c’est à dire que le cerveau se décompose peu à peu. La première région du cerveau à être touchée est l’hippocampe, responsable de la mémoire, mais in-fine tout le cerveau est détruit, ce qui aboutit à un état de « démence », c’est à dire une perte progressive et totale des capacités cognitives et intellectuelles (donc pas seulement la mémoire).La cause de la maladie d’Alzheimer demeure un mystère. Actuellement, l’hypothèse retenue est celle d’une déficience de la phosphorylation de molécules appelées « Tau » au niveau cérébral qui conduirait à la destruction progressive de neurones. De plus, des dépôts amyloïdes (dépôts de protéines) sont caractéristiques de la maladie. Même si de nombreuses avancées ont été réalisées, on ne comprend toujours pas ce qui détermine l’apparition des symptômes ni leur évolution (1).Aujourd’hui, la maladie atteindrait plus de 47 millions de personnes dans le monde (2).

    2. Comment détecter la maladie chez un proche ?

    Il faut tout d’abord savoir que cette pathologie ne touche quasi-exclusivement que les personnes âgées de plus de 65 ans. De plus, il existe des facteurs de risque qui favorisent son apparition. Ces facteurs sont tout d’abord génétiques ; c’est à dire que la présence d’un cas de maladie d’Alzheimer dans la famille augmente le risque de survenue chez le reste des membres de la famille. Il existe également des facteurs acquis, c’est le cas du diabète, de l’hypertension ou des désordres vasculaires cérébraux, mais aussi du tabac, de la pollution ou de certains médicaments prescrits en neurologie (3).La présence de facteurs de risque doit donc conduire à une vigilance quant à l’apparition des symptômes de la maladie. Attention tout de même à ne pas devenir paranoïaque et méprendre des symptômes tout à fait normaux pour une maladie d’Alzheimer. Cela vous semblera surprenant, mais avoir tendance à oublier le lieu où l’on a posé ses lunettes ou son portefeuille, oublier la liste des courses à faire ou avoir du mal à retenir le nom des gens est tout à fait anodin et normal pour les personnes âgées !
    C’est pour cette raison que les experts ont synthétisé un certain nombre de plaintes mnésiques dites suspectes devant lesquelles il faut s’inquiéter. Parmi elles on peut citer : « j’ai du mal à raconter une émission que je viens de voir à la télévision », « je perds le fil de mes idées quand je parle », « j’oublie rapidement ce qu’on me dit », « j’ai besoin qu’on me répète plusieurs fois les consignes », « j’ai l’impression d’avoir la tête vide ».Si vous constatez ce genre de symptômes chez l’un de vos proches, il faut l’orienter vers un médecin. Celui-ci se chargera d’évaluer avec plus de précision son état cognitif grâce à des questionnaires spéciaux comme le MMSE (Mini-Mental State Examination) afin de faire un diagnostic précis (4). Les résultats sont ensuite soumis à des critères de définition internationaux appelés DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) pour déclarer ou non le patient atteint (5).

    3. Comment repousser le développement de la maladie ?

    Malheureusement, une fois que la maladie est déclarée, les traitements disponibles ne permettent que d’améliorer les symptômes et la qualité de vie mais il n’existe à ce jour aucun traitement capable d’arrêter la destruction du cerveau (6).
    La prévention est donc primordiale pour éviter l’apparition de la maladie ou au moins retarder et minimiser les premiers symptômes de démence. Il faut tout d’abord traiter correctement les facteurs de risque, notamment le diabète et l’hypertension, mais aussi adopter un mode de vie sain avec une nutrition saine et suffisante, une activité physique régulière et une éviction totale du tabac et de l’alcool. Enfin, une activité intellectuelle régulière, telle que la lecture, est fortement conseillée.

    4. Comment s’occuper d’une personne atteinte ?

    Le suivi régulier et l’accompagnement sont les deux piliers primordiaux pour traiter les personnes atteintes. Le médecin ne fait que prescrire les médicaments adéquats et donner des conseils, mais c’est à la famille du patient et aux structures spécialisées que revient la lourde tache de réintégrer les patients dans la société et leur permettre d’avoir une vie descente et indépendante.
    Une fois les symptômes comme la désorientation, l’agitation ou les troubles de l’humeur correctement contrôlés par les médicaments, l’objectif est de faire participer le patient dans les tâches quotidiennes pour ne pas sentir l’impact de sa maladie. Ces tâches doivent toutefois être adaptées à ces capacités. Il ne faut pas hésiter à l’aider, à répéter les consignes ou à les lui mettre par écrit. Un soutien psychologique est primordial, il faut lui montrer qu’il n’y a aucune honte à oublier et qu’il peut très bien gérer cela avec un peu de volonté.
    En revanche, il ne faut JAMAIS l’exclure des activités quotidiennes ou le stigmatiser à cause de sa maladie. La détresse psychologique de ces patients est souvent plus grande que leur trouble neurologique.

    5. Comment est traitée la maladie en EHPAD ?

    En principe, tous les EHPAD sont en mesure de prendre en charge un patient atteint de la maladie d’Alzheimer. Les moyens diffèrent évidemment d’un centre à l’autre avec certains centres qui disposent d’unités Alzheimer spécialisées.
    Quoi qu’il en soit, les EHPAD ont l’avantage de rassembler dans un même endroit un personnel pluridisciplinaire (aides-soignats, infirmiers, psychologiques…etc.) formé et habitué à travailler avec des patients de ce type.
    Le milieu est conçu pour être rassurant et confortable, les patients ne se sentent plus seuls et affrontent leur maladie ensemble. De multiples activités thérapeutiques, individuelles ou collectives, sont proposées telles que des ateliers de cuisine ou des activités ludiques, des exercices de stimulation de la mémoire, des activités physiques ou encore de la musicothérapie.

     

    symptomes-maladie-alzheimer
    Références :
    (1) D. Keene, T. Montine, L. Kuller (2018). Epidemiology, pathology, and pathogenesis of Alzheïmer disease. Janet L Wilterdink (Ed.), UpToDate. Waltham, MA.
    (2) World Alzheïmer Report 2015: The Global Impact of Dementia http://www.alz.co.uk/research/world­repor t­2015 (Accessed on October 30, 2015).
    (3) D. Wolk, B. Dickerson. Clinical features and diagnosis of Alzheïmer disease (2018). Janet L Wilterdink (Ed.), UpToDate. Waltham, MA.
    (4) http://www.sgca.fr/outils/mms.pdf
    (5) https://www.psychiatry.org/psychiatrists/practice/dsm
    (6) D. Press, M. Alexander. Treatment of dementia (2018). Janet L Wilterdink (Ed.), UpToDate. Waltham, MA.
  40. Premiers Clics : des cours d’initiation informatique en ligne

    Rester en contact avec ses proches, maintenir le lien social, effectuer ses démarches en ligne, faire une recherche sur internet… nombreuses sont les actions qui nécessitent une maitrise de l’outil informatique. Premiers Clics propose des cours d’informatique adaptés aux séniors, pour apprendre à son rythme, et ce afin de lutter contre l’illectronisme et la fracture numérique.

    1.Des cours d’initiation à l’informatique en ligne

    Premiers Clics propose aux utilisateurs de se former de manière autonome, en effectuant des cours d’initiation informatique en ligne, gratuits et en ligne. L’utilisateur apprend les bases de l’informatique à son rythme, en suivant les cours directement depuis son ordinateur, à l’heure qu’il le souhaite. Cet outil s’adresse aux personnes âgées qui souhaitent rester connectées.
    Dédié aux novices ou aux utilisateurs qui manient déjà la souris, le site Premiers Clics propose 3 cours principaux :
    • cours « Windows« 
    • cours « Internet et e-mails« 
    • cours « Protection« 
    Le site présente également des tutoriels pratiques comme « Se prémunir contre le phishing« , « Utiliser des mots de passe efficaces« , « Connaitre les raccourcis clavier » ou encore « Comment dépanner soi-même son ordinateur« .

    2.Un support de cours pour animer des ateliers numériques

    Premiers Clics propose également un support de cours pour animer des ateliers numériques, afin d’aider les personnes qui souhaitent se former en groupe avec l’aide d’un formateur. Ainsi, les collectivités, associations, médiathèques, Ehpad et autres structures peuvent utiliser les cours de Premiers Clics afin d’animer des ateliers informatiques.
    L’utilisateur peut ainsi retrouver sur le site l’ensemble des cours vus en atelier, afin de revoir un cours ou une leçon précise, depuis son ordinateur.
  41. Le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes

     

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    L’allongement de l’espérance de vie combiné aux progrès de la médecine devraient encore accroitre le nombre de personnes dépendantes dans les années à venir.

    En 2050, selon l’INSEE, une personne sur trois aura plus de 60 ans.

    En un siècle, l’espérance de vie a augmenté de 30 ans.

    Au sein d’une même famille il n’est pas rare de voir coexister 4 voire 5 générations. Cet allongement de la durée de vie amène de nouvelles problématiques : que faire de ces années gagnées ? Comment affronter la maladie et le handicap liés à l’âge ? Quel est la place de la personne âgée dans la cellule familiale ?

    Le vieillissement de la population semble inéluctable, grâce aux progrès de la recherche médicale et des traitements novateurs qui permettent de traiter de nombreuses maladies qui étaient jadis incurables.

    Cette infographie synthétise les données fruits d’une étude de l’adiam l’association d’aide à domicile mettant en exergue les challenges du vieillissement de la population.

    Source (Association Adiam)

  42. Le plan d’action EHPAD que propose Agnès Buzyn

    Une amélioration des conditions de travail et des services en EHPAD

    Le secteur EHPAD est touché par le manque de budget et le manque de personnel. Les dernières manifestations ont permis d’évoquer le sujet et de souligner les différents problèmes que peuvent rencontrer les résidences EHPAD.

    La ministre Agnès Buzyn a détaillé mercredi des mesures afin de répondre aux attentes et de permettre une meilleure prise en charge de la dépendance.

    Cette « feuille de route » a pour objectif d’améliorer dans l’immédiat la qualité de vie des personnes âgées et d’anticiper la perte d’autonomie avec la mise en place de certaines mesures.

    Les mesures prises pour les EHPAD

    • Les personnels d’EHPAD pourront faire appel à une astreinte infirmière mutualisée entre plusieurs résidences. Cette mesure permettra de renforcer la présence médicale de nuit et réduire les hospitalisations d’urgences évitables.
    • La création de 1’000 places en EHPAD facturées au même montant qu’à l’hôpital afin de raccourcir les séjours et préparer le retour à domicile. Cette mesure permettra également de désengorger les services d’urgence.
    • Sur le plan des nouvelles technologies, Mme la ministre propose la mise en place de la télémédecine avec des consultations qui pourront se faire depuis leur établissement par écrans interposés. La télémédecine devra être généralisée d’ici 2022 avec un investissement de l’État de 40 millions d’euros.
    • Un plan d’investissement de 100 millions d’euros pour rénover les infrastructures et le matériel.
    • La mise en place d’action de prévention pour améliorer la qualité de vie au travail pour les personnels.
    • Afin de compenser les pertes de certains EHPAD, une enveloppe de 47 millions d’euros sera consacrée pour 2018 et 2019.
    • Concernant les soins, Mme Buzyn propose d’accélérer la convergence sur 5 ans au lieu de 7 avec un apport supplémentaire de 143 millions d’euros (aux 217 millions d’euros déjà prévus).
    • Le maintien à domicile est également l’un des objectifs de Mme la ministre, et donc le plan prévoit d’accompagner financièrement une restructuration des services d’aide et d’accompagnement à domicile afin de les rendre plus accessibles.
  43. Le classement des EHPAD 2018

    1/ Les plus grands groupes privés EHPAD

    Comme chaque année, nous faisons un point sur le développement des grands groupes privés du secteur sénior (EHPAD). Voici les informations clés des principaux groupes classés selon le nombre de lits en exploitation en France et à l’étranger.

     

      Groupe Lits en France Établissements en France Lits à l’étranger Établissements à l’étranger Total lits exploités
    1 Korian 24’494 292 39’135 305 63’629
    2 Orpea 20’162 230 35’690 336 55’852
    3 Domusvi 15’378 190 16’803 126 32’181
    4 Colisée 6’747 88 869 7 7’616
    5 Domidep 5’011 72 5’011
    6 LNA Santé 4’375 44 555 4 4’930
    7 Emera 4’103 47 1’560 11 5’663
    8 SGMR Opalines 3’310 45 3’310
    9 Medeos 2’677 34 2’677
    10 Residalya 2’601 34 2’601
    11 Maisons de Famille 1’316 16 7’982 65 9’298
    12 Omeris 1’304 17 0 0 1’304
    13 SGMR Ouest 1’209 17 102 1 1’311
    14 Philogeris 1’193 17 1’193
    15 Vivalto Vie 1’057 16 1’057

     

     

    Ce classement est établi par « Le Mensuel des Maisons de Retraite » (n°207 janvier 2018)

  44. Achat EHPAD : le guide 2018 d’un investissement réussi

    En 2018 l’investissement immobilier restera certainement une valeur sûre avec notamment le statut LMNP qui permet de profiter d’une fiscalité avantageuse aux investisseurs. Ce statut permet d’investir en résidences de services, via un bail commercial signé avec le gestionnaire, et de percevoir un loyer trimestriel garanti et peu/pas fiscalisé.

    1. Qu’est-ce qu’une chambre EHPAD

    Un EHPAD est un établissement médicalisé qui accueille au sein de sa structure des personnes âgées dépendantes ou autonomes afin de bénéficier de divers soins. Un EHPAD comprend en moyenne 90 chambres et permet également de loger des personnes aux pathologies lourdes comme Alzheimer.

    2. Comment se fait-il que l’on puisse investir dans un établissement EHPAD

    Aujourd’hui il existe environ 7’500 résidences EHPAD en France avec + de 3’400 établissements publics et environ 2’000 établissements privés. L’État ne pouvant plus financer la construction de nouveaux établissements EHPAD laisse donc les groupes privés se développer pour répondre à une demande croissante. Ces grands groupes privés commercialisent les lots EHPAD pour financer la construction de chaque établissement. Cela permet aux particuliers d’investir sur un support sécurisé à forte valeur ajoutée.

    3. Quels sont les avantages fiscaux pour l’achat d’une chambre EHPAD

    En devenant propriétaire d’une chambre EHPAD vous signez un bail commercial avec le gestionnaire de la résidence, c’est le bail commercial qui vous indiquera la répartition des charges et le montant des loyers trimestriels que vous percevez. De plus en achetant une chambre EHPAD vous profitez du statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Ce statut permet d’amortir la valeur du bien des loyers perçus et donc de réduire l’impôt dont vous êtes redevables.

    4. Concrètement comment se déroule l’achat d’une chambre EHPAD

    L’offre EHPAD reste un marché de niche avec un nombre de lots commercialisés très faible. Il est nécessaire d’être conseillé par un spécialiste du secteur qui vous proposera des biens de qualité avec des gestionnaires sérieux. preprod-ehpad-trikaya.fr vous propose d’entrer en relation avec des conseillers spécialisés qui pourront vous communiquer les programmes et lots disponibles sur le secteur EHPAD.

     

    En conclusion, l’investissement en chambre EHPAD permet de diversifier son patrimoine sur un support de qualité en optimisant sa fiscalité. De plus la gestion locative étant déléguée au gestionnaire, cela limite le temps que vous devrez allouer à ce placement. Il faudra veiller à investir avec un gestionnaire sérieux qui propose un bail commercial intéressant afin d’effectuer un achat qui sera liquide au moment de la revente. Nous pouvons vous conseiller pour votre achat EHPAD.

  45. Korian augmente son chiffre d’un tiers

    le groupe EHPAD Korian


     

    Le groupe Korian développe son chiffre d’affaire et continue son développement. Le gestionnaire d’EHPAD spécialisé dans l’exploitation de résidences médicalisées qui à fusionné avec l’exploitant MEDICA en 2014 est en train d’accélérer fortement son développement.

    En effet le chiffre d’affaire général de Korian au premier semestre 2015 est de 1’264 millions d’euros avec une hausse de 33% sur une base consolidée.

    En France le chiffre augmente de 2,7% pour atteindre 757 millions d’euros.

    Cette statistique permet de démontrer que bien que le taux d’occupation a légèrement reculé, les gestionnaires de résidences EHPAD ont su s’adapter et trouver de nouveaux moyens pour générer du chiffre.

    Les différentes filiales internationales du groupe Korian réalisent un chiffre de 506 millions d’euros, en progression de 2,8%.

    En Allemagne le groupe Korian enregistre une progression de son CA de presque 6% atteignant  247 millions de chiffre d’affaire ; l’acquisition récemment du groupe Allemand « Evergreen » est clairement le résultat de cette hausse et d’une belle percée sur le marché Allemand.

    Déclaration du directeur général du groupe KORIAN :

    « Après un premier semestre conforme à nos attentes, nous verrons dès le second semestre les premiers signes de nos actions de développement. Je suis confiant dans la capacité du groupe à atteindre l’objectif de chiffre d’affaires voisin de 2,6 milliards d’euros pour 2015, étape intermédiaire vers les trois milliards visés en 2017′, déclare le directeur général Yann Coléou. »

    Le gestionnaire Korian confirme son développement et sa croissance avec de bons résultats, il devrait continuer son développement et ses acquisitions dans les prochaines années pour devenir un acteur incontournable de la dépendance en France mais également à l’international.

  46. Le renouvellement d’un bail commercial EHPAD

    L’investissement en chambre EHPAD est un placement immobilier sécurisé qui offre divers avantages fiscaux. L’un des éléments principaux de cet investissement est la signature du contrat de bail commercial avec l’exploitant de la résidence EHPAD. Une question que les investisseurs se posent souvent :

     

    1. Que se passe-t-il au renouvellement du bail commercial avec mon gestionnaire ?

    Tout d’abord il faut noter que chaque bail commercial EHPAD est différent et que les conditions et avantages proposées dans un bail diffèrent largement d’un gestionnaire à un autre. Lors de votre acquisition de chambre EHPAD vous avez pu analyser les points suivants :

    –       durée du bail

    –       gestionnaire de la résidence

    –       rentabilité offerte

    –       indice de revalorisation des loyers

    –       plafonds de la revalorisation des loyers

    –       article 605 du code Civil

    –       article 606 du code civil

    –       montant et répartition des charges

    –       montant du mobilier et du renouvellement

    Ces quelques points font partie des fondamentaux d’un bail commercial en EHPAD. Lorsque vous effectuez une acquisition VEFA vous avez généralement un bail commercial de 12 ans, alors après ces 12 années, que devient mon bail commercial ?

    Au terme du premier bail commercial, le gestionnaire fera la proposition d’un nouveau projet de bail commercial pour une durée (en général) de 10 ans. Ce projet de bail sera proposé aux propriétaires qui pourront l’accepter ou bien le refuser mais devront alors engager une procédure solidaire contre l’exploitant pour argumenter et justifier le fait que la résidence est solvable et ne doit pas modifier le bail commercial.

    1ère cas de renouvellement de bail commercial EHPAD : votre bail commercial est renouvelé à l’identique et donc vous ne perdez aucun avantage et vous ne subissez aucune perte.

    2ème cas de renouvellement de bail commercial EHPAD  : le gestionnaire rencontre des difficultées et souhaite réduire le rendement ou certains autres points du bail.

    Il est évident que l’objectif est de se retrouver dans la première situation afin de continuer la gestion de son bien dans les mêmes conditions. Cependant il arrive régulièrement que des investisseurs se retrouvent dans la seconde situation, avec un nouveau bail commercial qui propose une baisse des loyers ou bien le retrait de l’article 606 à la charge du gestionnaire et donc le paiement des gros travaux aux frais des propriétaires des chambres EHPAD.

     

    2. Comment se protéger et donc mettre toutes les chances de son côté pour avoir un renouvellement à l’identique : choisir un gestionnaire sérieux !

    En effet plus le gestionnaire est un gros exploitant national (ou international) plus vous aurez de chances de conserver vos avantages lors du renouvellement du bail commercial.

     

    Afin de garantir un renouvellement de bail commercial dans de bonnes conditions nous conseillons aux investisseurs :

    –       être conseillé par un professionnel

    –       choisir un gros exploitant EHPAD

    –       analyser précisément le bail commercial initial

    –       faire attention à un bail très attractif avec des rendements supérieurs à 5,2%

    Plus le gestionnaire offre de rendement, plus il lui sera difficile de les maintenir. Il ne faut donc pas sélectionner un bien uniquement sur le critère de rendement car un rendement trop élevé sera certainement destiné à une baisse. Une résidence EHPAD est aujourd’hui profitable au delà de 80 lits mais les charges d’exploitation sont tout de même très élevées, il ne faut donc surtout pas rogner sur la qualité du gestionnaire pour obtenir un rendement plus important.

    Notre métier est de proposer les meilleurs programmes EHPAD aux investisseurs et donc nous analysons régulièrement le renouvellement d’un bail commercial pour garantir à nos investisseurs des conditions optimums.

    Prenons l’exemple d’un bail neuf avec le gestionnaire ORPEA et de son renouvellement de bail :

     

    Bail ORPEA initial :

    –       rendement moyen de 4,5%

    –       revalorisation locative : indice EHPAD

    –       plafond de revalorisation : 0% à la baisse et 2,5% à la hausse

    –       605 et 606 à la charge du gestionnaire ORPEA

    –       assurances : à la charge du gestionnaire ORPEA`

    –       charges de copropriété : à la charge d’ORPEA

    –       taxe sur les ordure ménagères : à la charge d’ORPEA

    –       renouvellement du mobilier et taxe foncière à la charge de l’investisseur

     

    Bail ORPEA renouvelé :

    –       rendement moyen de 4,5%

    –       revalorisation locative : indice EHPAD

    –       plafond de revalorisation : 0% à la baisse et 2% à la hausse

    –       605 et 606 à la charge du gestionnaire ORPEA

    –       assurances : à la charge du gestionnaire ORPEA`

    –       charges de copropriété : à la charge d’ORPEA

    –       taxe sur les ordure ménagères : à la charge d’ORPEA

    –       renouvellement du mobilier et taxe foncière à la charge de l’investisseur

     

    La modification que nous observons dans la plupart des cas avec ORPEA est la baisse du plafond de revalorisation locative de 0,5%. Cela signifie que votre canal d’augmentation des loyers se situera entre 0% et 2% par an. C’est une modification mineure. Nous considérons clairement que c’est l’un des exploitants qui fait partie des gestionnaires qui vous permettront de sécuriser votre renouvellement de bail commercial.

    Pour obtenir plus d’informations sur ce sujet vous pouvez nous contacter directement afin que nous puissions vous renseigner et vous proposer une sélection de programmes EHPAD.

  47. Pourquoi investir dans une chambre EHPAD ?

    Un EHPAD est un établissement d’hébergements pour personnes âgées dépendantes. Les résidents accueillis ne sont plus autonomes mais bénéficieront de services spécialisés (médecin, restauration). D’après une étude de l’INSEE, le nombre de personnes de plus de 80 ans devrait être multiplié par 4 à l’horizon 2050. Parmi cette population âgée, 30 % deviendront dépendantes. Il y a donc un réel besoin en infrastructure à prévoir pour ces prochaines années.


    La fiscalité du loueur meublé ?


     

    Il existe 3 solutions pour acquérir un bien en EHPAD :

     

    1- Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP)

    Ce dispositif sera soumis à la déclaration de revenus. Les loyers perçus seront alors considérés comment des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).

    L’investisseur aura la possibilité de déduire les charges y compris la taxe foncière, les intérêts d’emprunt. L’acquéreur aura également l’opportunité de réaliser un amortissement de la valeur du bien sur une période de plus de 20 ans. Le mobilier pourra aussi être amorti.

    Cet amortissement permettra de créer, les premières années, un déficit qui sera reportable sur 30 ans. La TVA, dans le cas d’un achat dans le neuf, sera récupérable une fois le bien livré. En cas de revente pendant les 20 premières années, le propriétaire devra rembourser 5 % du montant de la TVA pour chaque année restante.

     

    2-    Loueur Meublé Professionnel (LMP)

    La différence avec le dispositif LMNP réside dans les trois conditions suivantes :

    – être inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés

    – les loyers TTC perçus en provenance de l’EHPAD doivent excéder 23 000 € par an

    – les loyers perçus doivent être supérieurs au revenu du foyer fiscal.

     

    En contrepartie, si l’investisseur exerce ses fonctions de Loueur Meublé Professionnel pendant plus de 5 ans, il verra son imposition sur les plus-values immobilières neutralisée Certains frais, comme les frais de notaire, pourront être déduits.  Les biens concernant l’activité en LMP seront exclus de l’assiette de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune. Dans le cas où les revenus perçus de l’EHPAD représentent plus de 50 % des revenus professionnels. Enfin, le patrimoine pourra être transmis. En effet, il s’agira d’une transmission d’entreprise.

     

    3-    Censi Bouvard

    Ce dispositif permet à l’investisseur de défiscaliser directement sur son impôt. La réduction est de 11 % du prix du bien, si le montant est inférieur ou égal à 300 000 €. Cette défiscalisation sera d’une durée de 9 ans.

     

    Les avantages d’un investissement en chambre EHPAD


     

    Nous noterons qu’un investissement en EHPAD comporte des avantages. En fonction des objectifs de l’investisseur, différents statuts seront accessibles (LMNP, LMP, Censi Bouvard). La dimension de défiscalisation ou de maximisation des revenus pourra être choisie.

    Un bail commercial sera signé entre les différentes parties (la résidence de services et le propriétaire du bien). Cela permet une protection pour l’investisseur, puisque ce bail est signé pour une durée de 12 ans en moyenne. Celui-ci comprend la répartition des charges, les modalités de versement des loyers et de renouvellement du mobilier. Il y a donc une dimension sécurisante sur le long terme.

    Aucune gestion locative ne sera supportée par le propriétaire. En effet, il sera à la charge du gestionnaire d’établissement de trouver des locataires. Tout l’aspect administratif sera également confié au gestionnaire.

    Nous pouvons également souligner l’évolution démographique à venir. Aujourd’hui l’offre d’établissements EHPAD est bien inférieure à la demande. De plus, avec l’amélioration de la médecine et des conditions de vie, l’espérance de vie augmente. Cependant, elle se fait au détriment de la bonne santé ce qui favorisera les besoins pour les prestations proposées dans ces structures dans les années à venir.

    La rentabilité pour un tel investissement reste intéressante. Celui-ci se présente à hauteur de 4 à 5 % par an. Toutefois, il sera nécessaire de s’entourer d’un gestionnaire fiable et sérieux.

     

    Les possibles risques d’un achat de chambre EHPAD


     

    La défaillance du gestionnaire doit être prise en compte. C’est pourquoi il sera important de s’entourer de grands groupes avec une expérience reconnue. Plus votre gestionnaire sera solide plus votre investissement sera sécurisé.

  48. ORPEA à la conquête de la Chine

     

    ORPEA : une croissance qui s’accélère


     

    Le groupe ORPEA est l’un des leaders de la gestion de la dépendance depuis plusieurs années. Ce groupe est spécialisé dans la création et l’exploitation de résidences EHPAD. Fondé en 1989 par le docteur Jean-Claude Marian, ORPEA fera en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros avec un résultat d’environ 150 millions d’euros.

     

    Une implantation dans plusieurs pays 

    Le gestionnaire ORPEA est déjà implanté en France, en Belgique, en Suisse, en Italie, en Espagne, en Autriche et en Allemagne. À présent il part à la conquête du plus grand marché au monde : la Chine.

     

    2015, l’année des rachats

    ORPEA a pu s’implanter dans certains pays en rachetant des sociétés déjà installées.
    En Allemagne par exemple ORPEA a racheté le groupe Silver Care en 2014 qui était le leader en Allemagne de la prise en charge des personnes âgées. Puis en 2015 il vient de faire l’acquisition du groupe Celenus (toujours en Allemagne) qui n’est autre que le 3ème groupe privé dans les soins et la psychiatrie. En 2015 il vient de faire l’acquisition du groupe SeneCura, leader de la prise en charge de la dépendance en Autriche.

     

    Une cotation en bourse qui explose

    Depuis plus de deux ans nous observons la cotation du groupe franchir des records. Alors qu’en 2013 l’action ORPEA était valorisée environ à 30€, depuis le début de l’année 2015 elle a franchi un nouveau palier en doublant sa cotation et en oscillant entre 60€ et presque 70€ l’action. Cette confiance des investisseurs est fondée car ORPEA est en train de s’installer progressivement en Chine dans le but de devenir le leader du plus grand marché mondial.

     

    La Chine, un marché gigantesque

    Le premier accord d’ORPEA a été signé avec la ville de Nanjing (8 millions d’habitants)  qui se situe à 290 Km à l’est de Shanghai. Une première résidence sera donc construite en accord avec la ville de Gulou, ce sera donc une résidence médicalisée de 180 lits qui sera construite dans cette ville.

     

    Le chiffre à retenir

    Le chiffre qui affole tous les grands gestionnaires EHPAD : en 2050 la Chine comptera 150 millions de personnes de plus de 80 ans. De plus il faut noter que la Chine n’a à ce jour aucune structure de ce type, la prise en charge des plus vieux n’est pas aussi développée qu’en Europe.

     

    Nous pouvons constater que le groupe ORPEA est en train de se forger une place de choix sur la scène internationale dans le secteur de la dépendance. C’est un excellent gestionnaire et nous conseillons aux investisseurs de suivre de près le prix de l’action qui devrait continuer à prendre de la valeur mais également d’envisager l’achat d’une chambre EHPAD dans une résidence ORPEA => exemple de résidence : EHPAD Castagnary Paris

     

  49. Quelles sont les conditions pour bénéficier d’un bail commercial ?

    Le bail commercial EHPAD


     

    Le bail commercial, tel que défini par l’article L 145-1 I du Code de commerce est un contrat dérogatoire au droit commun.

    Il s’agit d’un contrat de location unissant le commerçant, l’artisan ou encore l’industriel qui exploite une entreprise au sein d’un local et le propriétaire des lieux.

     

    • Les conditions de fond de conclusion du bail commercial

    –       Le bailleur et le preneur doivent s’accorder sur les éléments essentiels du contrat de bail (la nature du contrat et la désignation des locaux, l’affectation du local commercial, le montant du loyer, la durée du bail). A défaut, le contrat pourra se voir sanctionner de nullité absolue.

    –       Le preneur à bail doit avoir la qualité de commerçant (immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés ou au répertoire des métiers) et être capable (il ne doit pas être sous tutelle ou mineur).

    –       Le contrat ne doit pas être entaché d’un quelconque vice du consentement (erreur, dol ou violence)

     

    • Les conditions de forme du bail commercial

    En théorie, la rédaction du contrat de bail n’est soumise à aucune condition de forme particulière.

    Il existe toutefois différentes formes de bail commercial tel que le bail sous seing privé, le bail authentique ou encore le bail verbal. Sa conclusion par écrit est néanmoins recommandée afin de se prémunir d’un éventuel litige.

     

    • Objet du contrat

    La conclusion d’un bail commercial n’est envisageable que dans le cas où le local est affecté à l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale. Dans le cas contraire il faudra effectuer un changement d’affectation du local.

     

    • Bail commercial et résidences de services

    Dans le cadre de l’achat d’un logement en résidence de services, l’investisseur (propriétaire) est lié au gestionnaire par un bail commercial. Bien que le statut des baux commerciaux soit protecteur des intérêts du locataire, la liberté contractuelle attachée au bail commercial permet au propriétaire de bénéficier de divers avantages (aucune gestion locative, garantie de versement des loyers, prise en charge de certaines dépenses par le gestionnaire…).

    Vous trouverez plus d’informations sur le bail commercial en EHPAD ici.

  50. Différence entre EHPAD ancien et EHPAD neuf

    EHPAD ancien Vs EHPAD VEFA

     

    Pour diversifier son patrimoine et sécuriser ses rendements l’investissement en chambre EHPAD est aujourd’hui incontournable. Souvent les investisseurs ne maîtrisent pas la différence entre un EHPAD neuf et un EHPAD ancien, nous allons vous renseigner dans cet article.

     

    1.Éligibilité des statuts sur un programme EHPAD ancien et neuf ?

    Tout d’abord il faut savoir qu’en fonction du programme (ancien ou neuf) vous ne pourrez pas utiliser le même régime fiscal. Le statut Censi-Bouvard (défiscalisation de 11%) ne sera éligible que sur le VEFA et pas sur l’ancien. Cependant le statut LMNP/LMP est éligible sur l’ancien et sur le neuf. En conclusion si vous souhaitez effectuer cet investissement pour défiscaliser il est inutile de feuilleter les programmes anciens, seuls les programmes neufs pourront répondre à vos attentes.

     

    2.Quand paye-t-on de la TVA sur une chambre EHPAD ?

    Dans tous les cas sachez que votre acquisition sera HT et que le rendement que vous percevrez sera calculé sur le prix HT de votre bien. Cependant il y a aura une différence lors de l’acquisition. Sur un programme EHPAD neuf, vous devrez payer la TVA et donc vous aurez une majoration de 20% ; cetteTVA de 20% vous sera remboursée par l’administration fiscale environ 3 mois après la livraison de la résidence. Sur l’ancien vous achetez immédiatement HT et vous ne payez pas de TVA. En conclusion pour une acquisition sur un programme neuf  vous aurez une manipulation de trésorerie plus importante lors de votre acquisition.

     

    3.Pourquoi les rendements diffèrent entre une chambre EHPAD neuve et une chambre d’occasion ?

    Les investisseurs en chambre EHPAD se demandent souvent pourquoi le rendement est plus faible sur le neuf que sur l’ancien. L’explication est très simple, un programme neuf n’a jamais eu de revalorisation locative et donc les loyers ne se sont jamais appréciés. Sur un programme ancien, le propriétaire qui détenait sa chambre EHPAD depuis plusieurs années a déjà profité de plusieurs augmentations de ses loyers et donc un rendement plus élevé.

     

    4.Quand perçoit-on ses loyers ?

    Sur un programme EHPAD neuf vous aurez une livraison prévisionnelle de la résidence entre 12 et 18 mois, donc vos premiers loyers ne vous seront versés qu’à partir de la livraison de la résidence. Sur une chambre EHPAD d’occasion, la résidence est déjà en exploitation et vous percevez vos loyers trimestriels après le passage chez le notaire.

     

    5.Les frais de notaire sont-ils différents ?

    Les frais de notaire seront différents selon le choix du programme, sur un programme neuf vous aurez des frais de notaire d’environ 3% de la valeur de la chambre EHPAD, alors que sur l’ancien ce sera environ 8%. Notez que cette différence entre les deux est comblée par le fait que sur l’ancien vous n’avez pas de carences locatives et vos loyers seront versés immédiatement, ce qui permet de rééquilibrer cet écart.

     

    6.Un conseiller m’a proposé un programme neuf qui est livré le mois prochain, est-ce possible ?

    Ce scénario est très rare mais possible. Cela signifie que l’investisseur précédent a annulé son acquisition très tardivement pour diverses raisons. Le lot est donc revenu sur le marché et peut vous être proposé par un conseiller en gestion de patrimoine.

     

    7.Dois-je privilégier un programme neuf pour ne pas avoir de travaux à payer ?

    C’est une question très fréquente, cependant sachez que sur le secteur EHPAD la plupart des grands gestionnaires prennent à leur charge tous les travaux au sein de la résidence. Donc même si vous achetez une chambre d’occasion, si votre bail commercial stipule que les articles 605 et 606 du code civil sont à la charge du gestionnaire, vous n’aurez donc aucun travaux à payer. Il est donc inutile de fixer son choix en fonction de l’ancienneté du bien

  51. Les 7 règles pour garantir un bon investissement EHPAD

    Les règles d’or pour un investissement EHPAD sécurisé

     

    Investir en résidence de services EHPAD s’avère être un bon placement pour préparer sa retraite et optimiser la fiscalité de ses revenus locatifs, cependant il faudra respecter certaines règles pour que votre investissement soit une bonne opération.

     

    Règle n°1 : Le choix du gestionnaire EHPAD

    Le gestionnaire de la résidence EHPAD sera votre unique interlocuteur et s’occupera de gérer votre bien. De plus le bail commercial que vous signez avec lui n’a de valeur que s’il peut respecter ses engagements, donc plus votre gestionnaire EHPAD sera un grand opérateur, mieux ce sera pour votre investissement en chambre EHPAD.

     

    Règle n°2 : Ne pas se laisser tenter par des rentabilités trop attractives

    Le rendement est important, mais attention à ce qu’il ne vous fasse pas tourner la tête. En effet c’est comme tout, plus le rendement est élevé plus le risque est important, et c’est pour cette raison que nous observons que les rendements supérieurs à 5,5% sont souvent proposés par des gestionnaires de petite taille avec qui le risque sera plus élevé.

     

    Règle n°3 : Étudier le bail commercial avec votre conseiller

    Le bail commercial que vous signez avec le gestionnaire est la clé de voûte de votre placement. Il reprend les points-clés et vous permet de maîtriser les recettes et les dépenses de votre investissement, il faudra donc le lire attentivement et demander à votre conseiller si un point vous pose problème.

     

    Règle n°4 : Choisir la bonne fiscalité

    Investir dans une chambre EHPAD est une chose, mais il faudra choisir le statut fiscal à mettre en place : LMNP classique en micro BIC ou BIC réel simplifié ou la défiscalisation en Censi-Bouvard. Le choix de votre statut fiscal est primordial, il faut sélectionner le meilleur statut fiscal en fonction de votre profil et de votre fiscalité.

     

    Règle n°5 : Maîtriser l’indice de revalorisation locative en EHPAD

    Le bail commercial évoque un point important : la revalorisation locative. Cette revalorisation est importante car plus vos loyers augmentent, plus votre bien prend de la valeur. Nous vous conseillons de privilégier un indice de revalorisation stable ou un indice composite (moyenne de plusieurs indices). Évitez un indice volatil comme l’indice ICC si vous n’avez pas de barrière de protection à la baisse.

     

    Règle n°6 : Maîtriser les décaissements liés à votre chambre EHPAD

    Il est important de maîtriser les charges que vous aurez dans le temps. Par exemple, lorsque vous achetez une chambre EHPAD et que vous profitez du statut LMNP il faut savoir que vous renouvelez le mobilier tous les 9 ans et que cette charge est payée par le propriétaire. Selon le programme et le gestionnaire cette charge peut passer du simple au double.

     

    Règle n° 7 : Privilégiez un professionnel pour votre investissement

    L’investissement dans une chambre EHPAD est devenu incontournable, tous les opérateurs peuvent vous le proposer : établissements bancaires, cabinets de conseil, experts comptables etc. Pour faire un bon investissement nous vous conseillons de passer par un expert qui pourra vous renseigner et vous sélectionner les meilleurs programmes EHPAD.

     

    Bonus : Contrairement à ce que certaines structures peuvent vous dire (pour vous vendre un bien) n’oubliez pas que vous ne pourrez pas placer un membre de votre famille dans votre chambre EHPAD, le bail commercial délègue totalement la gestion de votre bien.

    Notre équipe d’experts et de juristes est disponible pour vous renseigner et vous donner toutes les informations nécessaires.

  52. Acheter une chambre EHPAD, est-ce un bon placement ?

    Investir dans une chambre EHPAD permet d’être propriétaire d’un actif immobilier tout en bénéficiant  d’un avantage fiscal. En effet il y a aura deux régimes fiscaux envisageables pour l’achat d’une chambre dans une résidence EHPAD.

     

    1.Statut LMNP classique :

    Ce statut permet de percevoir des revenus locatifs qui seront déclarés en BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) et donc qui pourront être amortis. Le coût de construction de la résidence sera donc déduit d’une grande partie des revenus locatifs. Pour un investissement en cash cela permettra d’avoir environ 80% des loyers perçus nets d’impôts.

     

    2.Statut LMNP Censi-Bouvard :

    Ce statut permet de défiscaliser 11% de la valeur du bien HT pendant 9 ans. Ce statut est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2016 mais ne sera plus accessible après cette date. Pour un investisseur qui achète une chambre EHPAD à 100’000 € HT, il aura donc 11’000 € de réduction d’impôts pendant 9 ans soit environ 1’222 € par an.

    L’achat d’une chambre EHPAD offre d’autres avantages comme une gestion totale de votre bien et de sa location ainsi que le paiement de certaines charges par l’exploitant. L’investisseur percevra des loyers trimestriels que son bien soit loué ou non, il n’y aura aucunes carences locatives pour l’investisseur.

    En effet lorsque vous achetez une chambre EHPAD vous trouverez quasiment automatiquement dans le bail commercial l’article 605 et 606 du Code civil à la charge du gestionnaire, ce qui signifie que tous les travaux effectués dans la résidence seront payés par l’exploitant de la résidence EHPAD (par exemple ORPEA).

    Certaines charges peuvent également être payées par l’exploitant comme les charges de copropriété et de syndic, la taxe sur les ordures ménagères et les assurances.

    L’investisseur devra payer la taxe foncière annuelle ainsi que le renouvellement du mobilier (tous les 9 ans).

    Tous ces points seront repris dans le bail commercial que l’investisseur signe avec l’exploitant, ainsi la répartition des charges ainsi que tous les points-clés de votre investissement sont évoqués dans ce contrat de bail commercial EHPAD.

    Il faut être attentif à l’exploitant qui s’occupe de la résidence dans laquelle vous souhaitez investir car plus l’exploitant sera solide plus vos garanties seront fortes.

    Nous conseillons aux investisseurs de passer par des experts et nous vous invitons donc à laisser vos coordonnées sur notre formulaire de contact.

  53. Comment défiscaliser en achetant une chambre EHPAD ?

    Le statut Censi-Bouvard est un régime fiscal défiscalisant permettant de réduire son imposition pendant 9 ans avec un taux de défiscalisation de 11%. La limite de défiscalisation est de 300’000 €HT par an et donc une réduction maximale de 33’000 €.

     

    Quels sont les biens qui peuvent bénéficier de la réduction d’impôts Censi-Bouvard ?

     

    –       Les résidences de services de type EHPAD

    –       Les résidences de services de type sénior

    –       Les résidences de services de type affaire

    –       Les résidences de services de type tourisme

    –       Les résidences de services de type étudiant

    Ces différentes résidences sont éligibles et permettent donc aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôt Censi-Bouvard de 11%.

     

    Quelles sont les conditions pour défiscaliser en Censi-Bouvard ?

     

    –       Il faut acquérir un bien immobilier neuf ou en état futur d’achèvement (VEFA)

    –       Le bien doit être loué dans les 12 mois qui suivent la livraison

    –       L’activité de loueur meublé ne doit pas être exercée à titre professionnel

    –       Les revenus locatifs ne doivent pas excéder les 23’000€ par an

    –       Les recettes seront imposés comme des revenus BIC

     

    Nous considérons que la défiscalisation Censi-Bouvard effectuée avec une chambre EHPAD est un excellent placement car  l’investisseur pourra réduire son imposition annuelle tout en étant positionné sur un support sécurisé, le secteur EHPAD.

    En effet les résidences EHPAD ont un taux d’occupation de 98% et compte tenu du vieillissement de la population cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines décennies.

    De plus l’investisseur signe un bail commercial avec l’exploitant de la résidence, ce qui lui permet d’avoir un maîtrise de ses recettes et dépenses car le bail commercial EHPAD reprendra tous les points principaux d’un tel investissement comme le paiement de la taxe foncière, des charges de syndic ou les travaux effectués dans la résidence.

    Le statut Censi-Bouvard à été prolongé jusqu’au 31 décembre 2016, après cette date ce régime fiscal n’existera plus et uniquement le statut LMNP sera en vigueur. Ce statut peut être encore prolongé en 2017, mais cela n’a pas été encore validé (MAJ 30/11/2016).

  54. Le taux d’occupation en EHPAD

    1.Un taux d’occupation très élevé

    Les cabinets de conseil et les établissements bancaires conseillent de plus en plus à leurs clients de diversifier leur patrimoine en achetant une chambre EHPAD, mais pour quelles raisons ?

    Un EHPAD est une résidence médicalisée qui a pour but de loger des personnes âgées dépendantes. Ce secteur manque cruellement de lits pour répondre à la demande grandissante (vieillissement de la population et amélioration de la médecine). Le taux d’occupation moyen d’une résidence EHPAD est de 98% (source observatoire des EHPAD – KPMG 2014).

    Nous observons une très légère différence du taux d’occupation selon la capacité de l’établissement.

    Ce taux d’occupation moyen de 98% en EHPAD est très largement au-dessus de l’occupation constatée dans les autres secteurs de la location meublée (LMNP) : résidences d’affaires ou résidences de tourisme.

    2.Un impact positif sur la gestion des établissements

    De plus nous constatons que la demande grandissante et le ralentissement des autorisations de construction viennent alourdir encore ce scénario car un système de liste d’attente pour intégrer une résidence EHPAD est dorénavant quasiment obligatoire. Ce constat est valable dans les établissements privés, associatifs et publics.

    Ce taux d’occupation en EHPAD permet donc aux investisseurs qui deviennent propriétaires d’une chambre EHPAD de bénéficier de cette sécurité. En effet si les grands gestionnaires d’EHPAD ne rencontrent aucune difficulté pour remplir leurs résidences, cela impactera les résultats de l’investisseur.Un gestionnaire qui a ce confort de gestion peut offrir plus d’avantages aux investisseurs par le biais du bail commercial.

    Nous retrouverons ainsi sur le secteur EHPAD un bail commercial sécurisé avec divers avantages pour le propriétaire. Par exemple nous observerons régulièrement que tous les travaux effectués dans la résidence seront payés par le gestionnaire et non le propriétaire, il en sera de même pour les charges de copropriété et les charges de syndic.

    Le rendement moyen annuel d’une chambre EHPAD est de 4,5%/an, ce rendement est très attractif dans le contexte économique actuel, d’autant plus que le statut LMNP permet de bénéficier d’une fiscalité des loyers très attractive.

    En conclusion, le taux d’occupation des résidences EHPAD permet d’offrir un confort de gestion à l’exploitant et donc un placement sécurisé pour les investisseurs.

     

  55. La convention tripartite en EHPAD

    Pour construire une résidence EHPAD il est nécessaire de signer une convention tripartite entre la résidence, le Directeur Général de l’Agence Régional de Santé (ARS) et le Président du conseil Général du département dans lequel la résidence souhaite se construire.

    À ce jour coexistent 3 types de conventions tripartites :

    Convention tripartite de première génération : Cette convention est en place depuis la parution du décret n°2001-388 du 4 mai 2001. Dans cette convention de première génération aucune coupe Pathos n’est réalisée et les établissements sont tarifés en référence à la DOMINIC.

    Convention tripartite de deuxième et troisième génération en vigueur depuis janvier 2008. Ces nouvelles conventions intègrent de nouveaux éléments clés :

    –       inscription des données pour revaloriser la dotation soins de l’établissement.

    –       une logique de qualité accentuée

    –       fiche qui détermine les différentes actions que l’établissement veut mettre en place

    –       programmation financière pour la réalisation des objectifs

    –       bilan complet sur le droit des usagers

    Environ 60% des établissements ont conclu une convention tripartite de seconde génération et moins de 5% une convention tripartite de troisième génération.

  56. EPHAD, EPAHD ou EHPAD ?

    Tout d’abord nous souhaitons vous répondre sur l’acronyme utilisé pour les maisons de retraite médicalisées car nous observons régulièrement sur internet l’utilisation de EPHAD ou encore EPAHD, cependant ces acronymes ne sont pas les bons.

    En effet il existe plusieurs catégories dans le secteur des établissements pour personnes âgées mais l’acronyme qu’il faudra utiliser est : EHPAD => Établissement d’ Hébergement pour Personnes ÂgéesDépendantes. Effectivement l’investissement en chambre EHPAD est un sujet évoqué de plus en plus souvent comme un bon placement, et à juste titre car la visibilité sur ce secteur est excellente et l’offre EHPAD est aujourd’hui limitée par la convention tripartite qui est très difficile à obtenir.

    Si vous souhaitez percevoir des revenus locatifs réguliers, sans carences locatives et sans risque, le statut LMNP (encore un acronyme désolé) permet d’avoir des loyers garantis tout en limitant la fiscalité de ces derniers.

    La location meublée permet tout d’abord de diversifier votre patrimoine et vos sources de revenus tout en étant positionné sur un secteur porteur à forte valeur ajoutée. Ce placement immobilier est idéal en vue de la préparation de votre retraite pour limiter votre imposition.

    La fiscalité du statut LMNP permet d’amortir une partie des travaux et donc de percevoir environ 80% des revenus nets d’impôts pendant plus de 15 ans. C’est pour cette raison que nous conseillons d’investir en résidence EHPAD afin de ne pas avoir la fiscalité des revenus fonciers et d’optimiser vos compléments de revenus.

    Une résidence EHPAD est une résidence de services destinée à la location et qui offre des services annexes à ses locataires. Le bien est géré par un exploitant professionnel spécialiste dans son secteur (exemple ORPEA sur le secteur EHPAD) et loué à des particuliers. Le gestionnaire reverse un loyer (chaque trimestre) à l’ensemble des propriétaires des chambres. Le bail commercial permet de garantir les loyers ainsi que la répartition des charges. Plus l’exploitant est sérieux et solide plus votre investissement prendra de la valeur dans le temps.

    Enfin nous conseillons de définir vos besoins et vos objectifs avec nos experts afin d’avoir des propositions de programmes immobiliers EHPAD en adéquation avec votre profil patrimonial.

  57. Quels sont les risques d’un investissement en EHPAD ?

    Tout d’abord il faut savoir que lorsque vous achetez une chambre EHPAD, vous n’êtes pas responsable de la location de votre bien et vous ne gérez quasiment rien car c’est l’exploitant qui va prendre en charge la gestion de votre bien.

    1.Le bail commercial en EHPAD sécurisé votre placement

    C’est le bail commercial qui vous permettra de déléguer totalement la gestion de votre chambre EHPAD et de ne pas vous soucier du fait qu’il y ait un locataire ou non dans votre chambre.

    Le bail commercial est déterminant dans la sécurisation de votre actif immobilier de type EHPAD :

    Ci-dessous 3 exemples de points évoqués dans le bail commercial, sachez qu’il y en a beaucoup d’autres, le bail commercial est un contrat qui vous lie au gestionnaire :

    Le rendement : Le rendement et donc le montant des loyers perçus est établi dans le bail commercial et évoluera en fonction de l’indice de revalorisation proposé par le gestionnaire (indice EHPAD, indice ICC, indice IRL etc.)

    Le versement des loyers : Le bail commercial garantira également un versement des loyers trimestriels sur le compte bancaire de l’investisseur. Le paiement des loyers se fait même si votre chambre n’est pas louée, c’est l’engagement du gestionnaire EHPAD.

    La répartition des charges : La plupart des gestionnaires EHPAD prennent en charge les différents travaux dans la résidence (petits travaux, gros travaux et remises aux normes). En fonction du bail commercial vous pourrez également avoir la prise en charge des assurances, de la taxe sur les ordures ménagères ainsi que les charges de copropriétés et de syndic.

    Comme vous pouvez le constater, le bail commercial permettra de définir les points cruciaux de cet investissement en chambre EHPAD et de maitriser votre investissement dans les années à venir. Un bail commercial est d’une durée initiale comprise entre 9 et 12 ans, cela peut aller au-delà mais c’est plus rare.

    2.Quels sont les vrais risques 

    Le risque de votre investissement EHPAD reposera principalement sur la qualité du gestionnaire. En effet si votre gestionnaire est solide et maîtrise parfaitement la gestion de ses résidences, nous pourrons considérer que le risque est quasiment nul. Cependant si vous avez un bail commercial presque trop beau pour être vrai, et que le gestionnaire n’est pas suffisamment solide, il est possible que le gestionnaire ne puisse pas assumer les différents articles évoqués dans le bail voir même payer avec beaucoup de retard les loyers trimestriels.

    Nous considérons que pour protéger votre actif au maximum il faut sélectionner un bon exploitant dans un premier temps et maîtriser parfaitement les points fondamentaux du bail commercial. Si vous respectez cela, votre investissement sera moins risqué que d’acheter un appartement qui pourrait ne pas être loué.

    3.Existe-t-il un risque pour la revente de votre chambre EHPAD ?

    Cette question est assez fréquente et tout à fait légitime. Là encore, le risque repose sur la qualité du gestionnaire. Un bien que vous achetez avec un gestionnaire sérieux et solide pourra s’apprécier dans le temps et vous pourrez espérer une plus-value foncière. Cependant si vous avez acheté un bien avec un exploitant fragile, vous risquez d’être déçu le jour de la revente, car vous devrez le revendre à perte, et même avoir du mal à trouver preneur.

    Encore une fois nous insistons sur la qualité du gestionnaire pour votre acquisition et nous vous invitons à nous contacter afin d’avoir une sélection des meilleurs programmes EHPAD avec les exploitants les plus sérieux.

  58. L’évolution du secteur EHPAD dans les prochaines années ?

    Qu’est-ce-qu’un EHPAD ?



    Un EHPAD ou maison de retraite médicalisée, est un ensemble immobilier collectif. Généralement composés de 80 logements en moyenne, ces établissements ont pour mission d’accueillir les personnes âgées dépendantes de plus de 60 ans. C’est par ce critère que l’on fait la distinction entre les maisons seniors et les EHPAD. Les résidents des maisons de retraite médicalisées connaissent un degré de dépendance physique, voire psychologique tels qu’ils bénéficient au quotidien d’une assistance.

    Le secteur de l’EHPAD est très encadré et réglementé. Chaque nouveau projet nécessite l’accord entre le Conseil Régional et l’Agence Régionale de Santé (convention tripartite).

    Bien qu’il s’agisse d’un établissement médicalisé, les EHPAD ont réussi à intégrer des espaces communs de convivialité et de partage entre les résidents (cafétéria, restaurants, salons de coiffure…).

     

    Quel est le profil d’un résident EHPAD ?

     

    Les résidences médicalisées pour seniors accueillent des individus pour lesquels la dépendance est déjà constatée. Ceux-ci nécessitent donc un accompagnement permanent au quotidien.

    En moyenne, les résidents ont un âge avancé, 86 ans. La population féminine est largement représentée. En effet, nous comptons plus de 70 % de femmes seniors résidentes.

    Les résidents souffrent généralement de la maladie d’Alzheimer (55%), ainsi que d’hypertension artérielle (49%).

     

    Un nombre de places suffisant ?

     

    Aujourd’hui sur notre territoire, nous comptons plus de 1,5 million de personnes dites dépendantes, dont 55% d’entre elles en dépendance totale. Selon l’INSEE, dans dix ans le nombre de personnes de plus de 85 ans représentera 2 millions d’individus en France.

    Les établissements publics de retraite représentent 600 000 lits, alors que les 30 principaux groupes privés comptent quant à eux un peu plus de 85 000 places.

    Le constat est donc sans appel ! L’offre est bien inférieure à la demande actuelle.

     

    Une réponse des pouvoirs publics ?

     

    La prise de conscience des enjeux liés à la dépendance a été tardive en France. Les différents gouvernements retardent un plan de dépendance national et comment souvent, une réforme dans le domaine est attendue.

    Les démarches administratives nécessaires aux projets de construction d’EHPAD expliquent le décalage entre l’offre et la demande. En effet, pour chaque projet, une autorisation d’ouverture doit être octroyée.  Pas moins de cinq intervenants sont sollicités, le ministère concerné, la Direction Générale de l’Agence de Santé, le préfet et le Président du Conseil Général. Sans oublier que le financement de la dépendance par des subventions devient ardu pour les finances publiques.

    La réponse des pouvoirs publics est de miser sur une anticipation et une prévention de la dépendance, en retarder l’arrivée de la dépendance chez les personnes âgées. C’est pourquoi, les aides à domicile se développent mais souvent avec une qualité de services moindre que celle des professionnels présents dans les maisons médicalisées.

     

    Les professionnels du secteur peuvent-ils s’adapter ?

     

    Les projets d’EHPAD ne pouvant suivre le rythme de la dépendance en France, les exploitants réussissent à s’adapter pour continuer leur développement. Ainsi, les exploitants majeurs français (Colisée patrimoine, GDP Vendôme, Korian, Orpéa) cherchent à développer en absorbant de plus petits exploitants ne bénéficiant pas de leur expérience. C’est ce que l’on appelle le phénomène de concentration.

    Un autre mode de développement apparaît également à l’international. En proposant notamment des résidences à l’étranger, comme en Espagne ou en Belgique.

    Enfin, les gestionnaires cherchent à obtenir les accords leur permettant l’extension attenante de leurs structures. Ce qui pourrait leur permettre d’augmenter les capacités d’accueil de 15 à 30 logements par résidences.

     

    Quelle évolution pour les années à venir ?

     

    L’élévation du niveau de vie ainsi que l’allongement de l’espérance de vie et l’arrivée en retraite des baby-boomers, vont accroître la part d’individus de plus de 80 ans.

    Selon une étude de l’INSEE, entre 2005 et 2050, la population des plus de 65 ans connaîtra une hausse de 80%. Passant alors de 10 millions de personnes à 18 millions.

    Les plus de 60 ans représenteront 33 % de notre population à l’horizon 2040, contre 21% en 2000.

    Selon l’Agence Régionale de Santé, la demande de nouveaux placements en résidence médicalisée est de 15 000 chaque année. En face, la création de nouvelles places représente seulement 5 000 lits par an. Nous pouvons donc facilement constater qu’un déficit se crée et ne fera que s’accentuer dans les années à venir.

    Bien entendu, dans les décennies à venir, ces facteurs auront un impact important sur le secteur. Celui-ci devrait donc connaître un développement important.

  59. EHPAD occasion | Pourquoi investir dans l’ancien

    Depuis quelques années, on constate une baisse des autorisations de construction de nouveaux lits en France. Face à cette tendance, les investisseurs s’orientent vers le marché de l’occasion (déjà en exploitation) et donc le statut LMNP.

    Un investisseur pourra alors acheter un EHPAD d’occasion, déjà exploité. Cela lui permettra au préalable de connaître les revenus locatifs ultérieurs, le fonctionnement du gestionnaire de la résidence de service ainsi que sa qualité de gestion. Il y a donc de nombreux avantages pour un investisseur de se tourner vers un EHPAD d’occasion.

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    Les Avantages d’un EHPAD Ancien

     

    À l’achat, l’investisseur dispose d’un grand nombre d’informations sur le bien. Celui-ci bénéficiera d’un loyer revalorisé mais également d’un taux de rendement attractif.

    Les taux de rendement des biens anciens sont souvent supérieurs à ceux des EHPAD neufs. Certaines chambres en résidence de service disposent d’un rendement supérieur à 5 %. Cela représente un avantage face aux biens neufs qui proposent un rendement moyen autour de 4,2 %.

    De plus, l’investisseur bénéfice immédiatement d’un loyer. Il ne fera donc pas face à une période de carence de loyer souvent présente à l’achat d’un bien neuf. Cela s’explique par le fait que L’EHPAD soit déjà en activité au moment de l’acquisition.

    L’acquisition d’une chambre EHPAD d’occasion permet surtout à l’investisseur de contrôler certains points essentiels. Du fait de l’activité antérieure de l’établissement, l’acquéreur aura la possibilité de demander s’il y a eu des incidents avec le gestionnaire. Le taux de remplissage de l’établissement pourra être également consulté. Il s’agit de sécuriser l’investisseur sur la gestion de l’établissement et sur la qualité du bien => sérieux du gestionnaire de la résidence.

    Le prix d’achat sera également attractif. En effet, il est possible de trouver des prix à partir de 80 000 € pour un bien en EHPAD d’occasion.

     

    Deux types d’EHPAD d’occasion

     

    1-    EHPAD d’occasion en rénovation

    L’établissement sera déjà en exploitation et l’exploitant souhaite s’en séparer. Un investisseur se porte alors preneur du bien d’occasion et déjà en exploitation, mais remis à neuf par des travaux. En effet, la chambre nécessitera des rénovations pour être considérée comme viable. L’investisseur disposera alors d’un bien d’occasion mais quasi neuf.

     

    2-    EHPAD d’occasion en revente

    L’établissement médicalisé détenu par un particulier sera déjà en exploitation, mais celui-ci cherche à s’en séparer. Un investisseur se portera alors preneur pour acquérir la chambre médicalisée d’occasion. L’avantage sera qu’elle soit déjà en exploitation, ce qui assurera des loyers immédiats pour l’investisseur. En contrepartie, il sera nécessaire de connaître les raisons de la mise en vente. Cela peut s’expliquer par un besoin du propriétaire de liquidités. Cela représente alors une bonne opportunité, puisqu’il est possible que l’établissement fonctionne très bien.

    Le marché de l’EHPAD d’occasion présente  donc deux avantages majeurs : l’établissement est en activité. Cela permet de s’assurer du bon fonctionnement de la résidence. Également le côté financier, puisque le bien reste plus accessible d’occasion.

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  60. Classement TOP 10 EHPAD

    L’illustre fusion Korian-Medica ayant eu lieu en 2014 a fait du groupe Korian le premier acteur français du secteur des EHPAD ravissant ainsi la tête du classement à Orpéa. En identifiant clairement ses objectifs de croissance, Korian a déclenché des réactions en chaîne.

    Alors que les principaux groupes privés d’EHPAD poursuivent leur développement, leur stratégie est aujourd’hui orientée vers la diversification.

    En effet, ces géants du monde de l’EHPAD, à la recherche de nouveaux relais de croissance, se tournent vers de nouveaux marchés (le domicile, le sanitaire) ou encore vers l’étranger (Chine).

    Dans le top 3 des groupes privés EHPAD se trouvent Korian, Orpéa et Domusvi avec pas moins de 15 000 lits. Viennent ensuite des groupes tels que Le Noble Age ou encore Colisée Patrimoine et Dolcéa Création GDP Vendôme qui possèdent autour de 3 000 lits. Enfin, la dernière catégorie est constituée par des groupes ayant sous gestion une moyenne de 1000 lits.

    Le classement des 10 du plus gros exploitants EHPAD (nombre de lits sous gestion)

     

    1.Korian

    Depuis sa création en 2003, le groupe privé Korian est un acteur de référence dans le domaine de la prise en charge de la dépendance temporaire et permanente. Avec la fusion absorption de Médica, Korian se place en tête du classement.

    Nombre d’établissements en France : 282

    Nombre de lits en France : 23 554

     

    2.Orpéa

    Créé en 1989 par le Docteur Jean-Claude Marian, le groupe Orpéa fait partie des plus grands exploitants de résidences EHPAD. Il possède des établissements sur le territoire français mais également en Europe. En 2002 Orpéa s’est introduit en bourse sur le Second Marché d’Euronext Paris.

    Nombre d’établissements en France : 224

    Nombre de lits en France : 19 063

     
    3.DomusVi

    Le groupe DomusVi (initialement DVD), spécialisé dans les EHPAD se positionne parmi les leaders Français de la prise en charge de la dépendance. Il est né en 2011, de la fusion de DomusVi et de Dolcéa, tous deux spécialistes de la prise en charge des personnes âgées dépendantes et des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

    Nombre d’établissements en France : 193

    Nombre de lits en France : 15 382

     

    4.Le Noble Age

    Depuis sa création en 1990, le groupe Le Noble Age est un acteur privé spécialisé dans la prise en charge des personnes fragilisées. Il gère et exploite différents établissements de santé dont des EHPAD. Ce groupe est aujourd’hui coté à la bourse de Paris.

    Nombre d’établissements en France : 43

    Nombre de lits en France : 3 906

     

    5.Colisée Patrimoine Group

    Depuis plus de 25 ans, le groupe Colisée Patrimoine conçoit, construit et exploite des résidences EHPAD mais également des cliniques. Il fait partie des acteurs majeurs du secteur des maisons de retraite en France.

    Nombre d’établissements en France : 53

    Nombre de lits en France : 3 748

     

    6.Domidep

    Créé en 1989 par Dominique Pellé, le groupe Domidep fait partie des plus gros gestionnaires privés de résidences médicalisées. Ses établissements sont répartis sur l’ensemble du territoire français.

    Nombre d’établissements en France : 50

    Nombre de lits en France : 3 417

     

    7.Emera Exploitations 

    Le groupe Emera a été créé en 1987 par Claude Cheton. Il détient des résidences en France, en Suisse et en Belgique.

    Nombre d’établissements en France : 42

    Nombre de lits en France : 3 289

     

    8.SGMR Les Opalines

    Le groupe SGMR a été créé en 1999. Il assure la gestion de plusieurs établissements pour personnes âgées.

    Nombre d’établissements en France : 44

    Nombre de lits en France : 3 195

     

    9.Dolcéa

    Depuis plus de vingt ans, le groupe GDP Vendôme crée et exploite divers produits immobiliers assortis d’avantages fiscaux parmi lesquels figurent les  résidences EHPAD. Après la fusion DomusVi-Dolcéa, le groupe Dolcéa Création GDP Vendôme poursuit son activité dans la création et la restructuration de résidences EHPAD.

    Nombre d’établissements en France : 30

    Nombre de lits en France : 2 660


    10.Résidalya

    Le groupe Résidalya est né en 2005, de l’association entre un professionnel de l’immobilier et un opérateur d’établissements sanitaires et médico-sociaux. Résidalya possède une offre variée d’hébergements dédiés aux personnes âgées.

    Nombre d’établissements en France : 28

    Nombre de lits en France : 2 263

  61. L’offre EHPAD de plus en plus limitée

    1.Un agrément difficile à obtenir

    L’investissement en EHPAD est un placement à la fois sécurisé et rentable. En effet, ce dernier attire les investisseurs en ce qu’il permet de bénéficier du dispositif de défiscalisation Censi-Bouvard ou du dispositif LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel). Conseil

    Cependant, il faut savoir que la construction d’une résidence EHPAD nécessite un agrément du Conseil Général et de l’Autorité Régionale Sanitaire. A ce titre, une convention est passée entre ces trois acteurs comme l’exige l’article L 312-3 du code de l’action sociale et des familles.

    Afin de préserver la qualité des soins et l’accueil dans les structures, les accréditations sont attribuées au compte-goutte. Cela conduit à un phénomène de raréfaction des constructions alors que la demande de placement dans ces établissements augmente et ne cessera d’augmenter dans les années à venir. En effet, en France, le nombre de personnes de plus de 80 ans est voué à augmenter considérablement. Cette perspective d’évolution est due à divers facteurs comme l’élévation du niveau de vie, l’allongement de la durée de vie et l’arrivée à l’âge de la retraite des personnes du baby-boom.

    2.Un vieillissement de la population très rapide

    La situation actuelle permet déjà de dresser un constat. Selon l’INSEE, seulement 5 000 nouveaux lits sont construits chaque année alors que le besoin de la population s’élève en moyenne à 10 000 lits. On pourrait alors dire que la France connaît une « semi-pénurie » d’EHPAD. Ceci explique le taux moyen d’occupation qui s’élève à 98% pour la grande majorité des établissements.

    Les exploitants majeurs d’EHPAD (Orpea, DomusVi, Korian…) ont du s’adapter afin de poursuivre leur développement. Ainsi, depuis quelques temps ces derniers misent notamment sur l’absorption de plus petits exploitants. Ils tentent aussi d’obtenir les autorisations nécessaires à l’agrandissement des EHPAD déjà en exploitation dont ils assurent la gestion. Il s’agit d’extensions mitoyennes aux structures existantes qui peuvent compter entre 15 et 25 logements.

    De ce fait, le marché des EHPAD suscite davantage l’engouement des investisseurs. En effet, ils bénéficient non seulement d’avantages fiscaux mais ils se positionnent également sur un secteur très encadré (donc sécurisé) et en constante évolution.

  62. Le statut Censi-Bouvard et ses avantages

    Les investissements en résidences de services sont favorisés par l’amendement Censi-Bouvard. En effet, ce dispositif adopté en 2009 offre de nombreux avantages fiscaux.
    Réduction d’impôts

    Pour un investissement en résidence de services en Censi-Bouvard, la réduction d’impôt peut représenter jusqu’à 33 000 € répartis sur 9 années. Ce qui représente un avantage de 3 666 € chaque année. Cela est rendu possible grâce à un taux de réduction d’impôt de 11 %. En effet, le plafond maximum de réduction d’impôt porte sur un montant maximum de 300 000 € HT.

    Cet avantage peut s’expliquer par une politique incitative menée par le gouvernement pour accentuer la construction de nouveaux établissements sur ce secteur.

    Différer ses réductions d’impôt

    La réduction d’impôt est susceptible d’être reportée. Cela sera alors possible lorsque la réduction d’impôt excède l’impôt dû. Dans ce cas, l’impôt en excédent sera reporté sur les années suivantes.

    Cumuler des réductions d’impôts

    Si le propriétaire d’un bien en Censi-Bouvard détient d’autres biens sous différents régimes, alors il aura la possibilité de cumuler la réduction d’impôt en Censi-Bouvard avec d’autre dispositif fiscaux.

    Récupération de TVA

    La TVA sera récupérable à certaines conditions :

    • La résidence de service acquit devra proposer au moins 3 services (restauration, nettoyage, réception …).
    • Les loyers qui seront perçus par l’exploitant de la résidence  devront être soumis à la TVA au taux de 5 ,5 % (taux réduit).
    • L’acquéreur doit choisir le dispositif LMNP Censi-Bouvard et déclarer ses revenus locatifs en tant que Bénéfices Industriels et Commerciaux.
    • Suite à la livraison, le bien sera alors exploité par une résidence de service. Généralement, dans un délai de 3 à 6 mois après la mise en exploitation du bien, la TVA sera alors récupérable. Attention, la récupération de la TVA ne s’appliquera uniquement que sur les biens neufs.

     

    1.Percevoir des loyers

    Le bien étant exploité par un gestionnaire, en contrepartie des loyers seront reversés à son propriétaire. Cela s’effectuera chaque trimestre ou chaque mois en fonction du gestionnaire de l’établissement. Ces loyers permettront alors à l’investisseur d’honorer  son emprunt ou bien de lui apporter des revenus complémentaires.

    N’oublions pas que sur certains secteurs des résidences de service, la demande est croissante face à une offre encore trop peu conséquente.

    C’est notamment le cas en résidence EHPAD. Il sera donc possible d’obtenir des loyers réguliers et de réaliser une plus-value lors de la revente du bien.

    Le versement des loyers sera  assuré par la signature d’un bail commercial pour une durée de 11 ans et 9 mois. Ce contrat assurera également la gestion du bien par l’exploitant, retirant alors une contrainte non négligeable pour un investisseur.

     

    2.Réaliser plusieurs investissements

    Grâce à cet amendement, il sera possible de réaliser plusieurs acquisitions et de cumuler les réductions d’impôts. Seule contrainte, la réduction d’impôt sera plafonnée à 300 000 € de biens détenus en Censi-Bouvard.

     

    3.Investir en indivision

    Cela signifie qu’il est possible d’acquérir un bien en résidence de service à plusieurs. Dans ce cas, en Censi-Bouvard, chacune des personnes bénéficiera de la réduction d’impôt. Par contre, elle s’effectuera dans la limite de l’apport personnel.

     

    4.Constituer un patrimoine

    Il s’agit d’un excellent véhicule pour commencer à se constituer un patrimoine ou le diversifier. Par ce dispositif, l’investisseur consolidera et pérennisera son patrimoine. C’est un investissement stable pouvant également être réalisé en cash ou à crédit.

    De plus, les biens immobiliers placés en Censi-Bouvard sont très prisés, puisqu’ils présentent un fort potentiel locatif.

     

    5.Préparer sa retraite

    Un investissement en Censi-Bouvard assure une rente permanente. Par ce biais, cela représente un bon moyen de compléter ses revenus par une rente locative.

     

    6.Protéger ses proches

    Il est possible de transmettre son bien en Censi-Bouvard. De plus si l’investisseur passe par un emprunt pour financer son acquisition, il aura l’occasion de souscrire à une assurance décès-invalidité. Celle-ci prendra alors le relais, en cas d’accident majeur, pour permettre le remboursera des mensualités de crédit.

    Les héritiers n’auront aucune dette à rembourser et disposeront d’un bien financé par les loyers.

  63. Loi Pinel : articles 605-606 dans le bail commercial EHPAD

    Avec la loi Pinel, nous passons d’un régime libéral (les parties sont libres de fixer les règles du jeu entre elles) à un régime dirigé (les parties ne sont plus libres de fixer la répartition des travaux et des charges).

    Le législateur a fixé désormais des règles impératives entre le bailleur et le preneur.

    Apparition dans le code de commerce de l’article L145-40-2 :

    « Tout contrat de location comporte un inventaire précis et limitatif des catégories de charges, impôts, taxes et redevances liés à ce bail, comportant l’indication de leur répartition entre le bailleur et le locataire. »

    « Un décret en Conseil d’Etat fixe les modalités d’application du présent article. Il précise les charges, les impôts, taxes et redevances qui, en raison de leur nature, ne peuvent être imputés au locataire et les modalités d’information des preneurs. » 

    Il existe désormais une liste de charges, taxes qui pèseront sur le bailleur ou sur le preneur à bail.Cette disposition a pour objectif de mettre un terme au loyer triple net (qui transfère sur le bailleur la quasi-totalité des charges).

    Le décret dont il est fait mention prévoit un certain nombre de dépenses qui ne pourront plus être imputées ou récupérées sur le locataire.

    Art. R. 145-35 du décret du 3 novembre 2014 :

    « Ne peuvent être imputés au locataire :

    1/ Les dépenses relatives aux grosses réparations mentionnées à l’article 606 du code civil ainsi que, le cas échéant, les honoraires liés à la réalisation de ces travaux;


    2/ Les dépenses relatives aux travaux ayant pour objet de remédier à la vétusté ou de mettre en conformité avec la réglementation le bien loué ou l’immeuble dans lequel il se trouve, dès lors qu’ils relèvent des grosses réparations mentionnées à l’alinéa précédent »
     

    Avant, on avait dans un certain nombre de baux des dispositions contractuelles qui permettaient de mettre à la charge du preneur, l’ensemble des grosses réparations.

    Désormais le bailleur ne peut plus mettre à la charge du locataire preneur, l’ensemble des grosses réparations de l’article 606.

    Analyse de la loi

    Les textes contiennent un certain nombre d’anomalies qui laissent place à certaines questions sur leur portée et leur mise en œuvre.

    => Que contient la notion de « charges » ?

    L’inventaire prévu par la loi doit porter sur « les charges ». Les charges sont un accessoire du loyer.

    Cela consiste en ce qui va être payé par le bailleur au titre des locaux et dont il pouvait obtenir remboursement auprès du preneur si le contrat de bail le prévoit (ex : charges de copropriété).

    àCes charges peuvent elles porter sur les grosses réparations, la vétusté, la mise en conformité ?

    En principe non. La formulation des termes du décret est ambiguë.

    Raisonnement 1 : « les dépenses »

     

    – Le code civil fait une distinction entre les obligations de donner (obligation de payer) et les obligations de faire.

    – La notion de « dépenses »  renvoie à l’obligation de donner et donc de payer. Mais si dans le contrat de bail on dit, non pas que « le preneur doit supporter les dépenses » mais « réaliser les travaux relevant des grosses réparations de l’article 606 » alors l’obligation du preneur se transforme en une obligation de faire.

    – Doit-on considérer qu’en raison de ces nouvelles dispositions l’obligation de faire ne soit plus permise ? Si cela est le cas, le bailleur ne pourrait pas mettre à la charge du preneur l’ensemble des dépenses liées aux grosses réparations.

    Raisonnement 2 : « les grosses réparations »

     

    – L’article 606 a été rédigé en 1804.

    « Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières. Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier. Toutes les autres réparations sont d’entretien. »

    Ainsi doit-on considérer que nous ne sommes pas concernés lorsque nous ne sommes pas dans le cadre des travaux visé ? Cela reviendrait à dire que la liste est limitative. Or les techniques de construction aujourd’hui ont évolué et donc on ne peut pas réellement savoir si l’on est sur du gros mur etc…

    Dans ce cas c’est le discours de l’expert qui déterminera ce qui entre ou non dans le champ des grosses réparations.

    La jurisprudence permet de comprendre qu’il y aura une appréciation au cas par cas selon les constatations de l’expert.

     

    – L’article 606 renvoie implicitement à l’article 605 :

    « L’usufruitier n’est tenu qu’aux réparations d’entretien.

    Les grosses réparations demeurent à la charge du propriétaire, à moins qu’elles n’aient été occasionnées par le défaut de réparations d’entretien, depuis l’ouverture de l’usufruit ; auquel cas l’usufruitier en est aussi tenu. »

    Imaginons un cas de négligence du preneur à effectuer des travaux d’entretien qui conduit à devoir faire des grosses réparations. Peut-on continuer à les mettre à la charge du bailleur puisqu’elles sont normalement, par l’effet de la loi à la charge du preneur ?

     

    Raisonnement 3 : la question des parties communes et des parties privatives

     

    Dans un bâtiment, les travaux peuvent porter soit sur les parties communes soit sur le parties privatives.

    Dans le premier cas elles ne sont pas prises en charge par le preneur mais par le bailleur pris en la personne du syndic (qui doit assurer la conservation et l’entretien de l’immeuble). Le bailleur doit alors, au travers du paiement des charges de copropriété, assurer le financement de ces grosses réparations des parties communes.

    Ainsi par le mécanisme de récupération de charges, le bailleur imputait la quote-part de ces travaux sur le preneur.

    Il s’agit de dépenses liées aux grosses réparations (obligation de payer) qui sont désormais à la charge du bailleur sans pouvoir y déroger.

    En revanche, lorsque l’on revient à l’intérieur du logement il s’agit de parties privatives. Dans ce cas ne peut-on pas avoir dans le bail une obligation de faire aux termes de laquelle on aura mis à la charge du preneur non pas les dépenses liées à ces grosses réparations  mais l’ensemble des travaux. La formulation dans le contrat de bail reprendrait l’obligation pour le preneur non pas de « payer » les travaux mais de les « réaliser ».

    Le bailleur peut jouer sur l’ambiguïté des textes qui ne mentionnent pas expressément l’obligation de faire.

    Les juristes sont toujours au stade du questionnement.

     

    => Question : Comment neutraliser l’impact de ces règles qui ont des conséquences sur l’équilibre du contrat et sur les obligations respectives des parties ?

     

    L’investisseur peut se montrer frileux de supporter les charges de l’article 606. Cette question se pose surtout lors du renouvellement.

     

    Quelques pistes :

     

    – On pourrait penser à la possibilité d’une renonciation expresse par laquelle les parties conviennent d’écarter l’application de ces règles. Mais cette renonciation expresse se trouve confrontée à des dispositions qui sont d’ordre public.

     

    => La loi PINEL précise que lorsque des stipulations contractuelles contreviennent à ces règles réputées d’ordre public, ces stipulations ne sont pas nulles mais déclarées non écrites. Le juge devra remettre les parties en l’état antérieur même en cas de commencement d’exécution du contrat.

     

    => Cependant, dans le statut des baux commerciaux, il existe d’autres dispositions légales d’ordre public et pourtant la jurisprudence a admis la possibilité pour les parties de les écarter. En effet, tel est le cas pour le droit au renouvellement du bail du preneur. La jurisprudence autorise les parties à écarter ce droit d’un commun accord, de sorte que le bail prend fin sans renouvellement ni même paiement d’indemnités d’éviction. Cela revient pour le preneur à renoncer à sa propriété commerciale.

    Il faut pour ce faire un accord clair, non équivoque et que l’engagement soit acté postérieurement au bail (non pas concomitamment ou antérieurement).

    => Question : Ne peut on pas admettre une même jurisprudence pour la règle impérative de répartition ?

    Comme les dispositions sont récentes il n’existe pas de jurisprudence sur ces règles mais il est possible de l’envisager.

    – En ce qui concerne les résidences de services, on pourrait considérer que l’on vienne juridiquement à traiter l’ensemble du bâtiment (et donc des éléments du gros œuvre) en parties privatives et non pas en parties communes. Ainsi, si ces parties privatives sont données en propriété au gestionnaire alors on neutralise l’incidence des dispositions. En effet, même à supposer que les dépenses relatives aux gros œuvres soient à la charge du bailleur, le bailleur est le gestionnaire.

     

    Deux difficultés :

     

    => Article 3 de la loi de 65 sur la copropriété

     

    « Sont communes les parties des bâtiments et des terrains affectées à l’usage ou à l’utilité de tous les copropriétaires ou de plusieurs d’entre eux.

    Dans le silence ou la contradiction des titres, sont réputées parties communes : le gros oeuvre des bâtiments, les éléments d’équipement commun, y compris les parties de canalisations y afférentes qui traversent des locaux privatifs, les locaux des services communs… »

    Cet article énonce des présomptions de parties communes notamment pour les travaux de gros œuvre du 606, les locaux des services communs. Mais la loi précise « dans le silence ou la contradiction des titres » ce qui signifie que l’on peut admettre l’inverse et les considérer comme étant des parties privatives lorsque les textes sont clairs.

    => L’article 58 de la loi Alur de mars 2014  prohibe que l’on puisse traiter les locaux des services communs comme des lots privatifs dans les résidences de tourisme classées. Il faut donc impérativement les traiter comme des parties communes. Cela signifie, par une interprétation à contrario, qu’à l’inverse il est possible de traiter les autres types de résidences comme des parties privatives.

    Ainsi, on pourrait considérer que le traitement juridique du bâtiment en parties privatives qui serait donné en propriété au gestionnaire permettrait d’écarter la problématique de répartition des travaux et charges.

     

    Le cas de la renégociation des loyers en cours de bail ou fin de bail

     

    En cas de procédure contentieuse (de conflit), un expert sera amené à étudier le bail. En effet le bail et la répartition des obligations qu’il contient auront une incidence sur son travail d’estimation de la valeur locative. Or lorsque le contrat de bail contient des clauses exorbitantes du droit commun qui visent à transférer sur le preneur, certaines obligations qui sont normalement à la charge du bailleur alors cela impactera la valeur locative. Dans ce cas et on aura une moindre augmentation des loyers pour rétablir l’équilibre. De la même manière, la répartition des travaux et charges aura une incidence sur l’ajustement des valeurs locatives. On peut donc penser que si par l’effet de la loi il est impossible pour le propriétaire bailleur de faire peser un certain nombre de charges sur le preneur alors la tendance ira dans le sens d’un ajustement des loyers à la hausse.

     

    On pourra peut être constater dans un avenir proche, un effet de hausse des loyers depuis la loi Pinel.

  64. Un bail commercial ORPEA : les points clés

    Le groupe ORPEA a été créé en 1989 par le Docteur Jean-Claude Marian. Il s’agit d’un des acteurs de référence européen dans la prise en charge globale de la Dépendance à travers son réseau d’établissements spécialisés. Aujourd’hui, ORPEA s’est développé en France et au niveau européen et regroupe plus de 500 établissements.

    Lors de l’acquisition d’une chambre neuve en résidence de services EHPAD (ORPEA), le bien sera livré à l’issue des travaux. Un bail commercial sera alors signé entre le bailleur (l’investisseur) et le preneur (le gestionnaire ORPEA). Ce contrat permet à l’investisseur de percevoir des revenus trimestriels durant une période de 11 ans et 9 mois.

    • Dans le cadre d’un bail commercial ORPEA, la Résidence distribue ces loyers de façon trimestrielle. À l’issue de la signature, le 15 du deuxième mois de chaque trimestre, le propriétaire de la chambre EHPAD percevra un premier versement.
    • Ensuite, une revalorisation triennale (tous les 3 ans) sera affectée à ces loyers le 1er janvier de chaque période.  Cette réévaluation se base sur l’indice EHPAD publié chaque année par le Ministère de l’Économie et des Finances. Cet indice n’a jamais été inférieur à 1% sur les 20 dernières années.
    • Chez ORPEA, la progression ne peut être supérieure à 2,5% par an et en contrepartie ne peut être inférieure à 0%. Cela signifie que le propriétaire de la chambre ne percevra en aucun cas un loyer diminué d’une période à une autre. Celui-ci sera toujours supérieur à son précédent loyer.
    • Le preneur doit effectuer des travaux d’entretien ainsi que des travaux de réhabilitions en cas de dégradations ou de remise aux normes. Ceux-ci seront intégralement à la charge de l’établissement et le propriétaire de la chambre n’aura en aucun cas à en subir le coût. Les articles 605-606 du Code Civil encadrent cette pratique. On retrouve également d’autres dépenses à la charge de la Résidence. Prenons l’exemple des dépenses de fonctionnement (salaires du personnel) et des charges locatives (eaux, électricités, collectes des ordures), qui ne seront également pas aux frais des acquéreurs.
    •  Dans le cas d’un besoin en publicité, la résidence EHPAD financera ses enseignes extérieures ou autres.
    • Pour se protéger d’éventuels risques, l’établissement ORPEA devra souscrire à des assurances (dégâts des eaux ou incendies). La protection de son activité ainsi que sa responsabilité professionnelle doivent être également garantie. Lors de l’adhésion auprès de polices d’assurance solvables, la résidence a pour obligation d’en informer le bailleur. Cela concède donc une protection du bien de l’investisseur.
    • Le financement d’une chambre EHPAD ORPEA ne nécessite aucune gestion de la part d’un investisseur. C’est pourquoi, sa présence n’est pas nécessaire lors d’assemblées de copropriétaires. Pour le représenter, un mandat est donc signé entre le preneur et le bailleur. En contrepartie, la résidence a pour devoir d’informer l’investisseur des différentes décisions votées.
    • Le cadre légal entoure également le terrain sur lequel le bâtiment est édifié. En effet, d’après les articles L 125 R ET R 125-13 du Code de l’Environnement, le preneur doit informer le bailleur de l’existence de risques naturels ou technologiques liée à la zone de construction.
     

    Suite à la signature de ce bail commercial, la Résidence EHPAD ORPEA ne peut revenir sur ces points durant toute la période du contrat (11 ans et 9 mois). Dans l’éventualité d’un manquement de sa part (non-versements des loyers, par exemple), le bailleur peut, par avis recommandé, adresser une mise en demeure à l’établissement. Dans un délai d’un mois, si cela ne produit aucun effet, le précédent bail commercial sera alors résilié entre les deux parties. La vente de la chambre pourra se faire auprès de la résidence directement ou auprès d’un gestionnaire spécialisé.

  65. Présentation du gestionnaire EHPAD Le Noble Age

    1.L’évolution démographique en France

    Le bilan démographique 2013, fixé à partir du recensement 2011, nous donne la population de la France. Celle-ci est estimée, au 1er janvier 2014, à 66 millions d’individus. En 2010, un Français sur six avait plus de 65 ans, ce qui représente 16,8% de notre population.

    Avec l’avancée de la médecine et l’amélioration des conditions de vie, l’espérance de vie s’allonge en comparaison à celui des années 1900.  Actuellement, dès la naissance, cette espérance est de 84,4 ans pour les femmes et de 77,7 ans pour les hommes.

    En 2050, selon des projections (INSEE), 22,3 millions de personnes seront âgées d’au moins 60 ans contre 12,6 millions en 2005. Cela représente une hausse significative de 80% en quarante-cinq ans. Soit une part de 31,9% de la population en 2050. En contrepartie, la part des jeunes de moins de 20 ans ne fait que ralentir. En 2005, celle-ci étant de 24,9%, sera estimée à 21,9% en 2050.

    Depuis l’année 2014, les données démographiques nous indiquent que la proportion des moins de 20 ans est inférieure à celle des plus de 60 ans.

     

    2.Une réponse du Noble Age à l’évolution démographique

    Bien que profitant d’un allongement de la durée de vie, nos seniors bénéficient d’une fin d’aventure plus imprévisible. En effet, le développement de certaines pathologies, liées à l’âge, demande accompagnement et solidarité entre les générations.

    C’est pourquoi, Jean-Paul Siret a choisi de créer le Noble Age Groupe en 1990. L’objectif d’un tel projet était de développer et gérer des établissements sanitaires et médico-sociaux, à destination des personnes âgées dépendantes. Avec un grand respect des règles éthiques que sous-entend cette activité, le Noble Age Groupe a su mettre en place et développer un « esprit Noble Âge ». Celui-ci résumé en 4 mots : ÉTHIQUE, RESPECT, CONFIANCE, SENS DU SERVICE.

     

    3.Un développement contrôlé du Noble Age

    Depuis sa création, le groupe s’est constamment étendu sur notre territoire national.  Après l’ouverture en 1990 de son premier établissement à Nantes, le groupe est devenu un précurseur en prenant en charge les seniors atteints de la maladie d’Alzheimer. Fort de son succès et face à un nombre de lits insuffisants par rapport à la demande de nos anciens, la société s’est renforcée en développant d’autres établissements pour personnes dépendantes (EHPAD), notamment dans la région d’Angers.

    En 2003, le Noble Âge permet à 11 nouveaux EHPAD de voir le jour en Belgique.

    L’année 2006 fût celle de la croissance de la société, avec le lancement 14 nouveaux EHPAD. Pour ce faire, la structure a mis en place un appel public à l’épargne pour continuer son développement. De nouvelles activités sont exploitées au cours de l’année 2010, comme des hôpitaux psychiatriques ainsi que des hôpitaux à domicile. Dans le même temps, 30 nouveaux EHPAD sortent de terre en France. Grâce à leur compétence et à leur implantation dans le paysage français, le Noble Âge Groupe développe un nouveau modèle d’EHPAD avec des services et des soins plus spécifiques aux besoins des seniors. Aujourd’hui, l’entreprise continue sa route en développant des crèches et de nouveaux EHPAD.

    Ayant d’importants besoins en ressources humaines, le groupe compte 4’000 salariés (médecins, infirmiers, kinésithérapeutes)  qui permettent d’accueillir et d’accompagner plus de 7’000 patients et résidents actuels. Le nombre de salariés a doublé en 4 ans.

    Outre la hausse de son nombre d’établissements, l’entreprise connaît des résultats satisfaisants. En effet, en constante progression ces dernières années, son chiffre d’affaires en 2008 étant de 150 millions €, fin 2012 il est à 250 millions €. Ce qui a permis au groupe une croissance continue.

    (À noter qu’au cours de l’année 2006, le Noble Âge Groupe a connu son introduction en bourse, avec un cours de l’action à 10 €. Aujourd’hui celui-ci s’échange à hauteur de 18,92 €.)

     

    4.Objectifs affichés chez LNA

    Sur le plan stratégique, le Noble Age cherche à ne pas s’encombrer avec des locaux anciens. Aujourd’hui, pour répondre au mieux aux besoins, la société cherche à acquérir d’anciens fonds de commerce et à les rassembler en locaux neufs.

    Cela s’explique par la présence de gestionnaires d’EHPAD moins compétents, cherchant des résultats au détriment du confort des résidents. Bien entendu avec des effets pervers, puisque ces nouveaux gestionnaires ne disposent pas de l’expérience et des connaissances de grands groupes pour effectuer une gestion saine de leur résidence. Cela entrainant donc leur faillite.

    Chaque année, le groupe investit donc 20 millions € dans l’acquisition de ces fonds de commerce pour les réhabiliter, mais également 75 millions € pour développer des programmes neufs.

    En matière de positionnement, le Noble Age se situe sur du haut de gamme, avec des coûts journaliers pour le résident entre 80 € et 110 €. Ce positionnement répond au 20% de la population de seniors recherchant des résidences de haut standing. Étant continuellement à l’écoute de son marché et dans un souci d’élargir sa cible, le groupe a ouvert, courant 2014, 5 EHPAD avec des coûts journaliers réduits. Il faut compter environ 65 €  par jour, pour ce nouveau produit. Avec ce positionnement, l’entreprise souhaite attirer les 60% de seniors disposant de moyens revenus.

     

    Pour conclure

    Spécialisé dans les établissements de retraite médicalisée, le Noble Age compte prés de 6 270 lits. Dans un souci de développement à court terme, le groupe souhaite atteindre d’ici quatre ans 8 500 lits et lance la construction de 26 établissements.

    La société est donc un acteur social et économique majeur dans certaines régions, grâce à la création de nouveaux emplois et la création de nouveaux lits.

    Celle-ci maîtrise parfaitement son environnement et son cœur de métier, lui permettant un développement constant. L’extension en moyenne gamme de ses résidences démontre la capacité de l’entreprise à répondre aux attentes du marché. Nous pouvons  également retenir sa faculté à dégager des résultats positifs grâce à une gestion saine de ses établissements.

  66. Le vieillissement de la population en France

    1.Le vieillissement de la population en nette hausse jusqu’en 2050

    Selon cet institut, 22,3 millions de personnes seraient âgées de 60 ans ou plus en 2050 contre 12,6 millions en 2005, soit une hausse de 80 % en 45 ans. À l’horizon 2050, 1 habitant sur 3 en France serait âgé de 60 ans et plus ; contre 1 habitant sur 5 en 2005.
    Les causes de ce vieillissement sont multiples, et pour certaines bien connues. Ainsi de l’allongement considérable de l’espérance de vie, progrès majeur du XXe siècle. L’espérance de vie moyenne dans notre pays est en effet passée de 47 ans en 1900 à 80 ans aujourd’hui. On doit également ce vieillissement global au fameux « baby-boom », cette importance hausse du taux de natalité qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, de 1946 à 1974.

    2.Une prise en compte insuffisante de la demande future en matière d’accueil des personnes âgées

    Ce vieillissement de la population emportera inexorablement des conséquences sur notre société et plus particulièrement la place des personnes âgées dans notre modèle social. Dans un tel contexte, en effet, la part du nombre de personnes âgées dépendantes va également augmenter. Des besoins importants vont se faire sentir de manière accentuée à l’avenir, que ce soit en matière de soins de longue durée, de services aux personnes âgées, de maisons de retraite médicalisées.

    Mis en place pour répondre à une partie de ces besoins, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) équivalant à des maisons de retraite médicalisées, et délivrant l’ensemble des services afférents tels que la restauration, les soins médicaux et les assistances soumises à agrément, permettant son exploitation.
    La création d’un EHPAD, qui peut être soit public, privé associatif ou privé lucratif, est soumise à l’autorisation préalable du Président du Conseil général, le Directeur Général de l’Agence régionale de santé. Il doit, pour fonctionner, fait l’objet d’une convention tripartite pluriannuelle avec l’État et le Conseil général fixant, pour une durée de 5 ans, les objectifs de qualité de la prise en charge des résidents et ses moyens financiers de fonctionnement.
    Malheureusement, la nécessité de conclure une telle convention tripartite montre ses limites dans la mesure où elle ne permet pas de rendre possible la construction d’un nombre d’EHPAD suffisant pour anticiper la demande future potentielle en matière d’accueil des personnes âgées dépendantes, à l’heure où la France accuse déjà un retard important.

  67. Investir en maison de retraite avec Korian

    1.Qui est Korian ?

    Korian est un groupe immobilier français qui existe depuis 2001. Le groupe intervient aujourd’hui dans toute l’Europe tant dans le secteur médico-social que dans le secteur sanitaire.

    Avec ses nombreux établissements (EHPAD, maisons de retraite et cliniques), Korian s’investit pleinement dans l’accompagnement des personnes âgées et/ou dépendantes. Son mot d’ordre : le respect.

     

    2.Pourquoi investir dans ce groupe ?

    Cette volonté de fournir un accompagnement de qualité aux niveaux des soins et de l’accueil des résidents fait de Korian un gestionnaire de confiance.

    Les nombreux patients et résidents des structures Korian bénéficient en effet d’un accompagnement personnalisé. Ainsi, chaque personne voit ses besoins respectés et évolue dans un milieu où règne un bien-être certain.

     

    3.Un groupe à échelle européenne

    La France n’est pas le seul pays à faire confiance à ce groupe immobilier ! L’Italie et l’Allemagne, convaincus par les services offerts par Korian, ont également décidé d’ouvrir EHPAD, SSR (cliniques de Soins de Suite et de Réadaptation) et cliniques psychiatriques sur leurs territoires. Depuis peu, la Belgique a également suivi la cadence avec déjà 49 établissements.

     

    4.Quelques chiffres clés 2014

    Les chiffres d’Août 2014 montrent bien l’ampleur que prend Korian sur le territoire européen :

    • France : 364 établissements pour un nombre de lits exploités avoisinant les 30000
    • Allemagne : 124 établissements pour plus de 15000 lits
    • Italie : 59 établissements pour près de 7000 lits
    • Belgique : 49 établissement pour quasiment 6000 lits
    • En tout, Korian possède donc 596 établissements et met ainsi à disposition près de 58000 lits pour ses patients et résidents.

     

    5.Un avenir prometteur

    Pourquoi investir avec Korian : le groupe se fixe comme objectif premier de relever le défi du vieillissement et de la dépendance de la population afin de faire face à l’augmentation incessante des personnes dépendantes. Le chiffre de celles-ci devrait doubler en France d’ici 45 ans.

  68. La convention tripartite en établissement EHPAD

    La convention tripartite est un contrat signé entre trois parties avant la construction d’un établissement EHPAD. La mise en oeuvre d’un établissement d’hébergement de type EHPAD est donc encadrée par la loi avec l’intervention de l’ARS (Agence Régionale de Santé), le conseil général (État) et l’exploitant de l’hébergement (gestionnaire).

    1.Qu’est-ce qu’un établissement EHPAD ?

    Un EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est un centre de soins et de services à destination de personnes dépendantes ou en perte d’autonomie. Les résidents de ce type d’hébergement bénéficieront de soins sur une longue durée ou bien en hébergement temporaire. L’Agence Régionale de Santé (ARS) est partie prenante dans la mise en oeuvre de cette convention. Les tarifs dépendances et soins dépendront des services proposés aux résidents et des aides sociales dont ils pourront disposer.

    2.Les objectifs de la convention tripartite ?

    Cette convention permet à l’État de réguler le nombre d’hébergements (et les tarifs) et de garantir des soins de qualité dans la prise en charge de la dépendance. La convention est un contrat signé entre :

    • L’Agence Régionale de Santé (ARS de votre conseil départemental)
    • Le Président du conseil général (État)
    • L’établissement EHPAD

    L’emploi de la convention tripartite vise à garantir des services de qualité dans un hébergement adapté aux besoins des résidents. les établissements EHPAD doivent passer une convention pluriannuelle avec le Président de conseil Général et l’autorité compétente pour l’assurance maladie. Le niveau de formation du personnel soignant sera un élément surveillé par l’État et le conseil général.

    3.Les tarifs en hébergement EHPAD

    Les tarifs et les soins en EHPAD s’articulent de la manière suivante :

    Le tarif hébergement : le tarif hébergement dépendra de chaque établissement et sera calculé sans prendre en compte la dépendance (hors GIR)

    Le tarif dépendance : il est fixé par le conseil départemental chaque année et dépendra du niveau de dépendance du résident (GIR1 à GIR6 | groupe iso ressources)

    Le tarif soins : les soins médicaux dispensés pour traiter les troubles physiques ou psychiques des résidents de maison de retraite.

    Chaque résident pourra demander une aide sociale selon sa situation.

    L’allocation personnalisée d’autonomie pourra être dispensée de 2 manières : APA en hébergement & APA à domicile. Pour profiter de cette allocation personnalisée le demandeur devra être âgé de plus de 60 ans, vivre en France et être en perte d’autonomie. Une évaluation du résident sera nécessaire pour déterminer s’il peut profiter de cette aide sociale.

    En conclusion, cette convention vise à mettre en oeuvre un projet de vie personnalisé et de qualité afin de proposer un service social adapté à chaque résident. Le cadre juridique (loi) de la convention tripartite offre la possibilité aux établissements de créer un projet juste et règlementaire. La participation du Président du conseil départemental et de l’agence régionale de santé (contrat signé) permettent de garantir des soins de qualités et la formation nécessaire au personnel médical.

     

  69. Indice EHPAD, indice ICC & IRL | Le calcul du loyer EHPAD

    L’indice de revalorisation des loyers en EHPAD

    Pour maîtriser le loyer EHPAD que l’investisseur percevra il est important de savoir que dans le bail commercial la revalorisation des loyers figure clairement pour toute la durée du bail. Ainsi vous saurez sur quel indice votre revalorisation locative est basée et connaître les résultats de ce dernier. 

    Ci-dessous la présentation des principaux indices locatifs utilisés dans un bail commercial de type EHPAD :

    Indice EHPAD : cet indice est basé sur l’évolution du prix des prestations d’hébergement des personnes âgées dépendantes. Cet indice est peu volatil et offre une bonne garantie à l’investisseur. Voici l’évolution de cet indice au cours des 10 dernières années.

    • 2009 : + 3 %
    • 2010 : + 1 %
    • 2011 : + 1,2%
    • 2012 : + 2,5%
    • 2013 : + 2,3 %
    • 2014 : + 1 %
    • 2015 : + 0,05 %
    • 2016 : + 0,61 %
    • 2017 : + 0,46 %

    => Pour savoir pourquoi le placement le plus sécurisé en 2017 est d’investir en chambre EHPAD cliquez ici


    ICC 
    : C’est l’indice du coût de la construction. C’est un indice trimestriel qui mesure l’évolution du prix de la construction des bâtiments neufs à usage principal d’habitation non communautaire en France. Cet indice est plus volatil que l’indice EHPAD et en fonction du climat économique du pays, il pourra subir de fortes hausses et de fortes baisses. Voici l’évolution trimestrielle sur les 2 dernières années :


    IRL
     :  C’est l’indice de référence des loyers. C’est un indice trimestriel publié par l’Insee qui calcule la moyenne annuelle de l’indice des prix à la consommation hors tabac hors loyer. C’est une référence pour la révision des loyers en cours de bail dans le parc locatif privé. Il est légèrement moins volatil que l’indice ICC mais sera également fortement lié au climat économique du pays. Voici l’évolution trimestrielle sur les 2 dernières années :

    Revalorisation locative fixe : dans ce cas de figure le gestionnaire ne prendra pas un indice pour référence mais proposera une revalorisation annuelle des loyers fixe. Nous constatons dans le secteur EHPAD que la plupart des gestionnaires proposent une revalorisation fixe de 1,5%/an. Ce type de revalorisation permettra de rassurer un investisseur au profil plutôt prudent car pendant toute la durée du bail le loyer augmentera de façon identique chaque année.

    Indexation triennale : pour certains investisseurs ce terme est mal compris. Lorsqu’un gestionnaire propose une indexation triennale, cela signifie que pour l’investisseur l’augmentation de son loyer ne se fera que tous les trois ans au lieu de se faire tous les ans.

     

    Exemple : si la revalorisation locative proposée par le gestionnaire est de 1,5% fixe par an avec une indexation triennale, cela signifie que l’investisseur bénéficiera d’une augmentation de loyer de 4,5% tous les 3 ans pendant toute la durée du bail commercial.
    Plafond : souvent les gestionnaires ajouteront des plafonds aux revalorisations locatives. Cela peut être un plafond à la baisse et à la hausse.

    Exemple : si l’indice proposé par le gestionnaire fait 3,5% dans l’année mais qu’il y a un plafond à 2,5% à la hausse cela signifie que l’investisseur aura une augmentation de son loyer de 2,5% et non 3,5%. À la baisse les gestionnaires auront tendance à protéger l’investisseur en plafonnant à 0% afin que le loyer de l’investisseur ne puisse jamais diminuer.

    50% EHPAD : nous pouvons observer dans le secteur EHPAD que certains gestionnaires proposent une revalorisation du type « 50% EHPAD ». Cela signifie que si l’indice EHPAD fait 3% au cours de l’année, l’investisseur aura une hausse de son loyer de 1,5% (soit l’indice divisé par 2). Ce type de revalorisation est souvent accompagné d’un plafond.

     

  70. Pourquoi investir dans une chambre EHPAD

    De plus en plus d’investisseurs trouvent dans l’investissement en résidences de services le parfait outil patrimonial pour optimiser ses revenus et sa fiscalité. En effet, investir dans une chambre EHPAD permet de percevoir des revenus locatifs sans aucune gestion.

    1.Les régimes fiscaux :

    Il est possible d’investir en chambre ehpad par le biais de plusieurs régimes fiscaux :

    • LMNP/LMP : ici on amorti les différentes charges, les intérêts d’emprunt et les différentes charges sur les revenus BIC dégagés par le bien. Cela permet d’obtenir de revenus locatifs net d’impôts.
    • Censi-Bouvard : ce régime offre une défiscalisation de 11% de la valeur du bien pendant 9 ans (idem anciennement Scellier).

     

    2.Les critères à étudier pour un investissement optimum :

    • La rentabilité du programme : selon le programme, la rentabilité va osciller de 4,4% à 5% en moyenne. Cette rentabilité calculée sur la valeur de l’immobilier HT permettra de connaître le montant des loyers annuels.
    • La revalorisation locative : Il existe deux façons de revaloriser votre loyer locatif, soit de manière fixe, soit sur un indice (ICC ou EHPAD). Ici il faudra sélectionner un programme qui correspond à vos attentes de revalorisation locative
    • Les travaux : les articles 605 et 606 du code civil correspondent aux gros/menus travaux et aux remises aux normes. Il est préférable de choisir un programme où ces deux articles sont à la charge du gestionnaire.
    • Le renouvellement du mobilier : selon le gestionnaire le montant du mobilier à payer par l’investisseur varie de 3’500€ à 10’000 €. Il faudra veiller à maîtriser cette charge qui devra être payée par l’investisseur tous les 9 ans,.
    • Le gestionnaire : il est fondamental de connaître le gestionnaire avec qui vous signez le bail commercial. Il est préférable que celui-ci soit un groupe solvable avec un réel savoir-faire dans le secteur de la résidence EHPAD

     

    3.EHPAD neuf ou d’occasion :

    Il est possible d’acheter une chambre EHPAD dans le neuf ou l’occasion, quels sont les différences principales :

    Dans le neuf (VEFA) :

    • ici il y aura une livraison prévisionnelle de la résidence et donc un délai de carence pour la perception des loyers. Dans certains cas un système de pré-loyers peut être proposé par le gestionnaire.
    • il faudra également avancer la TVA sur l’immobilier. Elle vous sera rendue environ 6 mois après la mise en location des chambres
    • dans ce cas le bail étant neuf, dans la plupart des cas il est d’une durée de 12 ans.

    Dans l’occasion :

    • tout d’abord dans ce cas la résidence est déjà livrée et exploitée, le mécanisme du paiement des loyers intervient donc immédiatement après le passage chez le notaire.
    • la TVA sur l’immobilier ayant été payée par le premier propriétaire vous achetez immédiatement votre bien en hors taxe.
    • selon le programme ou le lot disponible, le bail étant en cours d’exécution, il peut avoir une durée qui varie. Il conviendra de vérifier tous les éléments du bail.

     

    Pour obtenir des conseils vous pouvez laisser vos coordonnées sur notre site afin d’être rappelé par un professionnel.

     

  71. Le bail commercial en EHPAD

    1.Pourquoi le bail commercial est important ?

    Le bail commercial est un contrat signé entre le propriétaire de la chambre (investisseur) et le gestionnaire de la résidence dans le cadre d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale. Mais pourquoi le bail commercial est important ?

    Le bail commercial est important pour déterminer la durée d’occupation de l’établissement. Cette durée peut être déterminée ou renouvelable. La durée d’un bail neuf dans le secteur EHPAD est généralement de 12 ans, ensuite il peut être renouvelé par tacite reconduction. Normalement la durée d’un bail ne doit pas être inférieure à 9 ans.

     

    2.Déterminer les points principaux du bail

    • Le loyer qui sera versé par le gestionnaire est calculé en fonction de la taille, de l’espace, de la qualité de la résidence, et des coûts de construction. Il est donc indispensable d’analyser précisément la rentabilité offerte par le gestionnaire afin de maîtriser les recettes de votre investissement.
    • De plus la revalorisation des loyers est également une information contractuelle qui figure dans la bail. Donc en tant qu’investisseur vous pouvez savoir exactement comment évolueront vos recettes durant le bail, soit pendant 12 ans.
    • Toutes les frais liés aux travaux de la résidence ou de votre chambre peuvent être soit à la charge du gestionnaire soit à la charge de l’investisseur. Le point crucial qui le détermine est l’article 605 du code civil pour les petits travaux et l’article 606 du code civil pour les gros travaux. Un bail de qualité en ce moment permet d’avoir ces deux articles à la charge du gestionnaire et donc pour l’investisseur, aucun frais supplémentaires en cas de travaux.
    • Lorsque vous achetez une chambre EHPAD il faut savoir que vous payez le mobilier (lit, commode, rangements..). Dans tous les contrats, le renouvellement du mobilier est à la charge de l’investisseur, et doit être payé tous les 9 ans. Il est important de maitriser le montant du mobilier car dans certains cas, ou le mobilier serait supérieur à 9’000€, cela ferait que votre investissement ne vous rapporterait rien la 9ème année. Donc à bail égal, nous vous conseillons de privilégier un coût du mobilier entre 3000€ et 4000€ afin de limiter la perte lors du renouvellement.
    • Lorsque vous sélectionnez votre investissement et que vous analysez le bail, nous vous conseillons de privilégier un bail simple et clair. Lorsque le contrat que l’on vous propose est très long (plus de 50 pages) et que des points ne vous semblent pas clair, demandez une explication précise à votre conseiller. Sur ce point, nous notons que le bail ORPEA est le plus efficace, très simple, très clair, et il ne comporte que 8 pages : l’investisseur maîtrise tout de suite son investissement.
  72. Investir en LMNP

    1.Qu’est-ce que le LMNP ? 

    Investir dans la pierre, c’est le placement préféré des particuliers ! Cela pourrait ressembler à une formule toute faite d’un promoteur immobilier mais c’est belle et bien la réalité. La pierre est un placement très sécurisé , surtout quand on le compare au monde des marchés financiers.

    Les investissements dans l’immobilier restent parmi les plus prisés même si la crise est également passée par là. Un placement dans l’immobilier qui est très pertinent reste l’investissement dans le système LMNP (Avantage fiscal). LMNP ? Cela est un acronyme pour le loueur meublé non professionnel. En gros le principe c’est de louer votre maison, appartement ou studio déjà meublé. A cela s’ajoute quelques conditions pour que vous soyez un loueur en meublé non professionnel. Cela offre plusieurs avantages (surtout fiscaux) mais comprend également des risques. Il y a alors quelques astuces et conseils à considérer pour les investisseurs en LMNP.

     

    2.Les premiers pas en LMNP

    Déjà il faut savoir ce que vous voulez vraiment faire et ce qui vous convient au mieux par rapport à votre profil et vos ressources ! Nous ne parlons pas ici que de moyens financiers mais également du type de logement que vous allez mettre en location. Ce choix pourrait également dépendre de l’endroit et vous donnera une idée du type de LMNP à faire : pour personnes âgées, hommes d’affaires, étudiants… Informez-vous également sur les textes et les législations en vigueur pour ne pas avoir de mauvaise surprise. En effet, bien que le LMNP soit des plus attractifs il impose certaines conditions et règles. Il est notamment important que vous connaissiez bien votre situation fiscale avant de vous lancer dans tel ou tel type de LMNP. Votre investissement ne vous sera rentable que si vous arrivez à bien ficeler votre affaire dès le début. Pour cela le mieux sera d’être conseiller par un professionnel de la gestion de patrimoine.

     

    3.Conseils pour les  investisseurs en LMNP qui veulent aller plus loin

    Le mieux pour vous, futurs investisseurs en LMNP, c’est de demander l’avis d’un professionnel car il n’est pas trop conseillé de s’aventurer dans un milieu que l’on ne connaît pas bien en ces temps de crise. Ne serait-ce que pour savoir si vous voulez vous délester ou non de la gestion locative ou de l’établissement du bail commercial ; des conseils avisés ne sont jamais de trop ! De plus un professionnel pourra vous proposer différents programmes immobiliers car il a accès à tout le marché et peut donc vous présenter différentes choses et vous expliquer les différence.

     

  73. EHPAD : Pourquoi est-ce un bon placement ?

    1.L’EHPAD est-il une valeur refuge ?

    L’investissement dans une chambre EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) suscite plusieurs polémiques surtout sur la rentabilité et sur le principe de considérer cet investissement comme une valeur refuge.

     

    2.Un marché en pleine expansion 

    Les études montrent que ce domaine est de plus en plus maitrisé et augmente sa part de marche d’années en année .Les experts dans ce domaine offrent leurs services pour rendre sure la valeur de l’investissement dans l’EHPAD.  L’investissement peut consister à acheter une ou plusieurs chambres dans la résidence .La concurrence n’est pas à craindre dans ce domaine contrairement aux autres marches de l’immobilier puisque l’EHPAD nécessite des démarches administratives complexes et plusieurs autorisations auprès de l’état vu que ce dernier finance en partie la construction. Le contrôle de l’État dans l’EHPAD assure une sécurité supplémentaire pour l’investisseur.

     

    3.Quels sont les atouts de l’achat d’une chambre EHPAD

    Une fois le bien acquis un gestionnaire s’occupe de toute la gestion de la résidence et donc de la chambre de l’investisseur. Le contrat de bail garantira le versement mensuel du loyer, donc aucune inquiétude pour le paiement du loyer car tout est contractuel. Les prestataires sont de plus en plus nombreux et leur professionnalisme permet d’avoir une meilleure gestion du parc immobilier.

    Face à un marché en pleine expansion la demande est encore bien supérieure par rapport à l’offre sur le marché. Une opportunité qui laisse encore à désirer pour les investisseurs qui souhaitent augmenter et élargir leur patrimoine en EHPAD. Quoi de plus naturel que de participer dans le développement de la société tout en prenant soin de ses propres biens en les élargissant son patrimoine. Vous n’aurez plus à vous soucier de votre retraite puisque vous obtiendrez par le biais de ce placement une rente très attractive, avec la possibilité de revendre votre bien au terme de votre avantage fiscal ou de le transmettre à vos enfants afin qu’ils récupèrent cet outil de rente.

  74. Vieillissement de la population

    Le développement d’un pays est étroitement lié, à l’activité de la population, à son environnement et notamment à la croissance de la population. Cette croissance est représentée par une pyramide des âges qui montre si la population est jeune ou vieille et par une structure de la population. Mais comment sait-on que celle-ci est en train de vieillir et quelles pourraient être les conséquences de ce vieillissement de la population ?

    On appelle vieillissement de la population ou vieillissement démographique le fait que le nombre des personnes âgées d’une société quelconque croît. On ne voit ce vieillissement que dans les pays développés, et dans les pays où le taux de natalité est très faible. Et il se trouve que l’Europe est le premier concerné suivi de l’Amérique du Nord et de l’Océanie.

    1.Critères d’un vieillissement de la population

    Une grande migration : de nombreuses personnes partent de leur pays d’origine ou des endroits où elles se trouvent pour partir vers un autre pays pour chercher une vie meilleure. Et ici, ce sont les jeunes qui sont beaucoup à partir pour trouver du travail.

    L’espérance de vie : dans les pays fortement industrialisés, l’espérance de vie a augmenté. Prenons par exemple le cas de la France, en 2004 l’espérance de vie d’une personne a effleuré les 80 ans ce qui est réjouissant mais elle augmente ainsi le nombre de personnes âgées inactif. Et dans les 10/20 ans à venir 10% des français seront des personnes âgées.

    2.Conséquences et impacts du  vieillissement de la population

    Ce vieillissement aura un énorme impact sur l’économie des pays concernés, il va toucher le marché du travail, celui des assurances car les personnes âgées ont besoin d’une multitude d’assurance.

    Dans les pays touchés par les migrations, il ne restera plus que ces personnes dans leurs pays. Ceux- ci n’auront plus la force de s’occuper de leur terre, leur sécurité.

    Compte tenu de ces différents éléments nous pouvons clairement conclure que dans les années à venir le secteur des séniors sera de plus en plus développé et nécessitera un service adéquat, par conséquent les résidences séniors et EHPAD seront en forte croissance. C’est donc un placement d’avenir qui ne connaîtra certainement pas la crise et qui devrait nettement dépasser nos frontières.

  75. Le degré de dépendance chez les personnes âgées

    1.Le mécanisme de la grille AGGIR

    Au sein d’une résidence médicalisée (EHPAD) les charges payées par les résidents augmentent en fonction de leur dépendance. C’est pour cela que la grille nationale AGGIR permettant de classer le degré de dépendance des personnes âgées a été créée par l’Etat. Cette évaluation est faite par le médecin de la résidence et par l’unité médico-sociale du conseil général du département pour les personnes âgées vivant à domicile.

     

    L’AGGIR comprend 17 variables. Les 10 variables appelées discriminatives servent à établir le GIR ou Groupe Iso-ressources : le comportement, la notion du temps et de l’espace, la toilette, l’habillage, l’alimentation, l’hygiène intime, les déplacements, les transferts de position et l’usage des moyens de communication. Les 7 derniers dits illustratifs renseignent seulement l’équipe médicale : la capacité de gestion de ses propres affaires, la préparation des repas, le ménage, l’utilisation des transports, le mode d’achat, le suivi des soins médicaux et les passe-temps. Ces 17 rubriques sont évaluées et codifiées (A, B, C) en fonction du degré de dépendance comme A : actes accomplis seuls et correctement, B : acte fait partiellement, C : actes non réalisés

     

    2. Les différents niveaux de dépendance

     

    GIR 1 : un groupe de personne âgé restant au lit ou dans un fauteuil avec une capacité cognitive diminuée et ayant besoin d’une assistance permanente.

    GIR 2 est divisé en deux sous groupes : il y a ceux qui restent sur lit ou sur un fauteuil avec une fonction mentale normale mais nécessitant une assistance pour les tâches quotidiennes et il y a ceux qui ont une capacité mentale altérée mais capable de se déplacer seul.

    GIR 3 : ce sont les personnes âgés avec une fonction mentale normale mais ayant besoin d’aide pour leur besoins personnels.

    GIR 4 : capable de se déplacer seul mais besoin d’aide pour se lever, se laver et s’habiller.

    GIR 5 : besoin d’aide pour la toilette, la préparation des repas et le ménage.

    GIR 6 : groupe de personne âgé indépendant au niveau des actes essentiels.

  76. Le contrat de bail commercial en résidences de services

    1. Le contrat de bail commercial

    Les résidences de services intéressent de plus en plus les français. Il s’agit d’un investissement permettant d’avoir un complément de revenus attractif et sécurisé. De nombreuses résidences de services sont en manque de places et les demandes d’admission augmentent au sein de ces établissements. C’est pour cela que l’investissement en EHPAD est devenu un placement très demandé.

    Un contrat de bail commercial est signé par l’investisseur avec le gestionnaire de l’établissement. Cet engagement est d’une durée de 9/12 ans lorsque l’on signe du neuf en VEFA. Le rendement de l’établissement doit être annoncé par le gestionnaire dans ce contrat ainsi que la revalorisation locative. L’investissement en EHPAD permet d’avoir des revenus grâce aux loyers perçus. Cette rentabilité doit être cohérente à la logique économique de l’exploitation. Un taux de rendement trop élevé peut être source de difficulté financière pour le gestionnaire. L’état de la résidence doit être mentionné  dans ce contrat de bail. De manière générale, une rentabilité cohérente qu’offrent la plupart des gestionnaires est comprise entre 4% et 5% sur le montant HT du bien.

    2.La convention tripartite

    Ces établissements doivent être aux normes et doivent respecter la convention tripartite. Il faudra donc vérifier si la résidence est encore neuve ou ancienne et si elle  respecte cette convention. Si elle est encore récente, elle suit forcément les normes en vigueur  mais dans le cas contraire, elle nécessitera de gros travaux de rénovation et ainsi de grosses dépenses.

    3.Les articles 605 et 606

    Dans les programmes que nous commercialisons nous privilégions les articles 605 et 606 du code civil qui doivent figurer dans le bail commercial. Ils déterminent la répartition des charges entre le propriétaire de l’EHPAD et le gestionnaire. Cette répartition peut modifier la rentabilité de l’EHPAD. Elle risque de diminuer si le gestionnaire prend en charge des travaux mais elle reste constante ou en hausse dans le cas où le propriétaire prend en charge les travaux.

    Avant de signer ce contrat de bail, il faut être vigilant sur quelques points. Il faut prendre en compte l’équilibre financier de l’établissement. Il est également important de vérifier l’état financier de l’exploitant car c’est lui qui verse le loyer tous les mois. Il faut bien connaitre son savoir faire et son historique. Plus le gestionnaire est important, plus le bail sera un gage de sérénité pour l’investisseur. C’est pour cette raison que nous proposons en priorité les programmes qui sont commercialisés par les plus gros gestionnaires afin de proposer un placement très sécurisé aux investisseurs.

  77. Revendre une chambre EHPAD, Comment faire ?

    C’est une question récurrente que l’investisseur pose : « Une fois que j’ai amorti totalement mon bien et que je souhaite vendre mon ehpad, comment revendre ? Cela se revend-il facilement ? »

    Le marché des EHPAD est un marché de plus en plus demandé par les investisseurs pour les avantages fiscaux qu’il procure, la rentabilité et la sécurisation; ce placement est un excellent outil de diversification patrimonial.

    Le jour ou vous souhaitez revendre votre lmnp plusieurs options s’offrent à vous :

    1/ Revendre votre chambre à votre gestionnaire : C’est un schéma qui se présente régulièrement. Une fois que vous avez bénéficier de votre avantage fiscal et que votre bien commencera à dégager des revenus fiscalisés, vous pouvez le revendre. Avec les grands gestionnaires, le rachat se fera assez rapidement cependant il ne faut pas espérer de plus value foncière, vous revendrez votre bien au prix d’acquisition ou avec une légère plus value foncière. Cependant vous êtes quasiment assuré de pouvoir leur revendre très rapidement.

    2/ Revendre votre chambre à un professionnel de l’occasion : En effet beaucoup de sociétés se sont crées et ont pour vocation de racheter votre chambre et de l’a revendre à un investisseur qui se positionnera sur de l’occasion afin d’avoir un bien qui dégage des revenus immédiatement. Ce marché est en pleine explosion et un leader du secteur pourra vous aider et vous renseigner si vous avez besoin de revendre votre bien : La société «Le Revenu Pierre».

    3/ Vous pouvez très bien revendre votre lot par vos propres moyens afin de ne pas perdre de l’argent avec des intermédiaires. Cette opération prend cependant en général beaucoup plus de temps car vous ne maîtrisez pas forcément les bons reseaux de diffusions.

    De toute évidence un ehpad d’occasion se revend très bien et très facilement pour la simple et bonne raison que ce marché est saturé, il y a environ deux fois plus de demande que d’offre sur le neuf et donc les investisseurs se rabattent sur l’occasion.

    Ce qui fait également que la revente est assez courante est que l’avantage fiscal de l’acquisition en LMNP/LMP classique peut être réitéré à l’infini. Donc concrètement vous avez amorti votre bien pendant 15 ans et le nouvel acheteur pourra effectuer exactement la même opération. Notez que pour le Censi-Bouvard ce n’est pas valable, cet avantage fiscal ne peut être utilisé qu’une seule fois.

  78. Les meilleurs gestionnaires de résidence sénior

    Les résidences séniors comme les autres résidences de services permettent aux investisseurs de bénéficier d’un bon placement pour avoir une rentabilité attractive. Pour optimiser cet investissement, il est primordial de bien connaitre la qualité et l’expertise des gestionnaires de résidences séniors. Parmi ces gérants, trois d’entre eux occupent la tête du classement des meilleurs gestionnaires de résidences pour la prise en charge des personnes âgées.

    Le groupe Domitys du  groupe AEGIDE a été créé en 1998. Ses résidences sont constituées de maisons, d’appartements de type T1 au T3, de lieux de vie communs comme les restaurants, des salles de détente. Les résidences de Domitys proposent à ses résidents plusieurs prestations comme la préparation des repas, des activités sportives, l’assistance des résidents et de nombreuses animations collectives, le tout pour offrir une vie confortable à ses résidents. Le gestionnaire possède 30 résidences au total pour 920 résidents et un taux d’occupation de 97%.

    Le groupe Dolcéa a été fondé par GDP Vendôme. Dolcéa détient un capital d’environ 620 millions d’euros et possède 29 établissements spécialisés pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Ses résidences disposent d’un personnel qualifié et formé qui fournit les meilleures prestations adaptées aux résidents. Pour le confort de ses résidents, Dolcéa respecte les principes suivants : accueil individualisé, accommodement entre liberté et sécurité des résidents, une vie sociale dans la résidence, une autonomie importante pour les résidents.

    COGEDIM club a été créé en 1999 par le groupe COGEDIM club. Il s’agit de l’un des leaders de gestionnaire de résidence sénior. L’implantation en centre ville est la meilleure tactique de COGEDIM. Le groupe propose à ses résidents à part une vie sociale agréable, les animations, et la sécurité l’accès aux commerces et les loisirs des grandes villes comme les cinémas.

  79. Régime LMP et avantages fiscaux

    Le régime LMP offre de nombreux avantages fiscaux aux investisseurs. Seuls les locaux d’habitation sont concernés par ce statut. A la différence des locations  nues, les loyers des locaux meublés sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux. Le contrat de bail est fixé par les parties : durée de bail, montant du loyer, dépôt de garantie. Quand le contrat initial se termine, le bail est tacitement reconduit pour un an aux conditions antérieures.  Toutefois l’investisseur peut proposer au locataire des changements des conditions de location 3 mois avant la fin du contrat.

    Pour  devenir un loueur professionnel, le contribuable doit respecter certaines conditions.  Il faut absolument que son chiffre d’affaire dépasse les  23 000 euros par an. Les revenus obtenus de l’exploitation doivent être supérieurs aux revenus du loyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu. Cette dernière condition fait l’accès au statut de LMP difficile à atteindre puisque le loyer de la location meublé doit constituer la moitié des revenus de l’investisseur.

    Ce régime présente des avantages fiscaux. Il permet de déduire plus de charges par rapport à la location nue, ce  qui aboutit à une baisse du revenu imposable. En plus, les frais  comme les grosses réparations sont déductibles à leur valeur réelle. L’investisseur peut déduire ses droits de mutation acquittée dès l’achat ou les repartir sur les cinq premières années d’exercices. Le bien peut être amorti quand les charges déductibles diminuent, ce qui donne l’occasion d’échapper à l’impôt sur le revenu durant toute la durée du prêt.

    Le LMP est soumis aux régimes des plus values professionnels. Ceux-ci sont exonérés  lorsque l’activité est exercée depuis 5 ans et que la valeur des recettes obtenues est  inférieure à 90000 euros. Au  delà de ce plafond, l’investisseur peut bénéficier d’un allègement dégressif. Le logement n’est pas soumis à l’impôt sur la fortune.  Les  héritiers d’un LMP profitent d’une disposition qui favorise la transmission d’entreprise. Le droit de succession n’est pas tout de suite exigible

  80. Récupération de la TVA sur le VEFA

    Le dispositif Censi-Bouvard offre aux investisseurs la possibilité de bénéficier des mesures fiscales attractives lors de placement en Location Meublé Non Professionnel. De plus, ils auront la possibilité de récupérer la TVA quelques mois après que l’acquisition soit faite. Quand un particulier achète un logement en VEFA à un promoteur, le prix versé à ce dernier comprend la TVA au taux de 19,6%.

    Pour faciliter la démarche de la récupération de la TVA, un kit fiscal signé lors de la signature du contrat de réservation précise qu’elle sera récupérée par un expert comptable. Il est indispensable de faire appel à un expert comptable spécialisé LMNP pour récupérer la TVA car les déclarations devront être certifiées. Si l’acquisition est réalisée en vente en état de futur d’achèvement, le remboursement est demandé à chaque appel de fonds. Si on achète un logement en VEFA pour 100 000 euros en hors taxe, soit 119 600 euros en TTC, l’ achat sera payé au moyen d’un emprunt bancaire.

    Pour tenir compte de la récupération de la TVA, il est préférable d’emprunter 103% du montant HT= 103 000 euros. Au premier appel de fonds de 50% : la banque paie 60 000 euros et le solde du prêt est 43 000 euros.

    La TVA est de 9833 euros. L’expert comptable établit la demande de remboursement de crédit de la TVA. Ce remboursement est versé au compte bancaire de l’investisseur par le trésor public. Au 2è appel de fond de 35%: la banque paie 42 000 euros , et le solde de prêt sera de 1000 euros. La TVA est de 6883 euros. Au dernier appel de fond de 15% : appel de fond de 17 600 euros avec un RVA de 2884 euros. L’investisseur paie à la hauteur de 16 716 euros, il manque donc 884 euros. La banque verse cette différence de 884 euros et le solde de prêt est de 116 euros.

  81. Articles 605 et 606 du code civil

    Quels sont les avantages des articles 605 et 606 du code civil pour l’investisseur ?

     

    Le marché des résidences est promis à un bel avenir. Selon le chiffre de l’INSEE, le nombre des personnes âgés va atteindre 23 millions d’ici cinquante ans. Partant de cette statistique, les investisseurs accourent pour s’y investir pleinement.

    Lors d’un investissement en résidence de services, le contribuable signe un contrat de bail avec le gestionnaire. Il représente un formidable outil  de sécurisation pour l’investisseur puisque c’est un contrat de longue durée  qui peut aller de 9 à12 ans. Le locataire ne paye pas le loyer à l’investisseur mais c’est le gestionnaire qui le verse tous les mois. Ce bail commercial prend en compte les articles 605 et 606 du code civil. Ces articles fixent la façon pour repartir les charges afférentes aux possibles rénovations. En théorie, lorsque ces articles ne sont pas mentionnés dans le bail, les charges afférentes relèvent de la responsabilité du bailleur.

    Mais dans le cas où les programmes de la résidence en EHPAD prennent en compte ces deux articles, tous les travaux sont à la charge du gestionnaire. L’article 605 définit les réparations d’entretien classiques comme la peinture, les entretiens électriques, le changement de porte ou la réparation de serrure. Il englobe toutes les charges permettant de conserver le bien dans un bon état d’image général. L’article 606 reprend toutes les grosses réparations comme le changement d’ascenseur, ravalement de façade.

    Les articles 605 et 606 offrent de nombreux avantages à l’investisseur s’ils sont à la charge du gestionnaire. L’investisseur peut profiter d’une bonne rentabilité sans se soucier de la gestion des biens. Cela contribue à faire de l’investissement en EHPAD, un investissement sûr et sans surprise puisque aucune dépense imprévue ne pourra survenir. L’investisseur peut bénéficier d’un avantage fiscal. Il peut profiter d’une réduction d’impôt par ce type d’investissement. L’investissement permet d’avoir une forte sécurité locative car même si la résidence EHPAD prend faillite, les revenus seront toujours versés de façon régulière.

  82. DomusVi : le professionnel du logement senior

    GDP Vendôme, son groupe fondateur, est présent sur le marché depuis 1990. Son expérience développée au fil des ans a fait de GDP Vendôme le gestionnaire de référence en matière d’EHPAD. Domusvi a alors su imiter les valeurs qui ont fait le succès de son groupe fondateur. Grâce à cela, il est devenu très rapidement un professionnel sur le marché des logements pour seniors.

     

    Les chiffres clés de Domusvi :

     

    DomusVi gère près de 200 résidences EHPAD, soit 14 400 lits. Le groupe est à la tête d’établissements accueillant tous types de seniors dépendants, mais il gère aussi plusieurs EHPAD spécialisés dans la maladie d’Alzheimer, de plus en plus présente chez les personnes âgées. Le gestionnaire gère aussi 13 résidences seniors, accueillant les personnes âgées autonomes, et 12 sont en construction.

    Jean-François Gobertier, Président Directeur Général, Marie Cayeux, Directeur Général et Thierry Morosolli, Directeur Général chargé des affaires immobilières et du conseil de surveillance sont à la tête de ce groupe, qui dégage un chiffre d’affaires de près de 620 millions d’euros (chiffres datant de 2011).

     

    Les valeurs que défend Domusvi :

     

    La stratégie de DomusVi tourne autour de trois axes : répondre aux besoins de ses investisseurs, en leur proposant des biens immobiliers de qualité et dégageant une forte rentabilité; répondre aux besoins de ses résidants, en améliorant constamment la qualité de ses prestations de services; puis répondre aux besoins de ses collaborateurs, par le biais de l’entreprise Dolcéa.

    Le groupe veille à ce que son personnel soit qualifié, et propose régulièrement de nouvelles formations afin d’améliorer constamment les soins pratiqués. Les protocoles des soins sont strictes, et tout soin pratiqué doit être tracé, afin d’éviter les doublons ou une mauvaise prise en charge des résidents en EHPAD.

    Domusvi souhaite offrir le meilleur confort à ses résidents, qu’il s’agisse de personnes dépendantes en EHPAD ou autonomes en résidences seniors. Pour cela, le personnel s’engage à respecter l’intimité de chaque résident, et leur offre un cadre de vie sécurisé et agréable. Aussi, afin d’améliorer sans cesse la qualité de ses services et répondre aux besoins de chacun, le groupe possède un livre d’attentes et satisfactions.

    Enfin, Domusvi ne cherche à avoir aucun secret envers les résidents et leur famille. C’est pour cela que le Conseil de la Vie Sociale organise plusieurs fois par an des réunions avec les familles des résidents, les résidents et le personnel, afin de répondre à toutes les interrogations concernant l’organisation de la résidence, les activités proposées, les projets, etc.

    Domusvi est un gestionnaire plein de bonnes volontés mettant tout en oeuvre pour satisfaire ses résidents mais aussi ses investisseurs. S’appuyant sur des modèles qui ont fait la réussite de certains gestionnaires, tout en innovant pour se différencier des autres, il promet de devenir une référence sur le marché des EHPAD et des résidences seniors.

  83. LMNP ou Censi-Bouvard

    Afin d’obtenir le statut LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel, il suffit d’investir dans une résidence de services de type EHPAD, résidence senior, résidence étudiante, résidence de tourisme et résidence d’affaires, de le meubler en fonction du futur locataire (par exemple un bureau dans une chambre d’une résidence étudiante), puis de le faire louer.

    L’avantage principal par rapport à un investissement locatif de type studio ou appartement, est qu’une société de gestion gère ces résidences et s’occupe donc de toutes les tâches liées à la location (recherche de locataires, travaux…). L’investisseur a donc le choix d’opter pour le régime LMNP classique ou le Censi-Bouvard. Quelles sont les différences entre ces deux régimes, et lequel choisir ?

    Tout d’abord, ces deux investissements locatifs sont très proches l’un de l’autre, car le concept est le même et concerne les mêmes résidences. L’investisseur n’a donc pas à se préoccuper des tâches administratives liées au bien et à sa location, puisqu’une société de gestion prend en charge la résidence. Les loyers que l’investisseur perçoit son nets d’impôts, car ils sont considérés comme des Bénéfices Industriels et Commerciaux, et atteignent facilement les 4,5% de rentabilité locative.

    Enfin, dans les deux cas d’investissement (en VEFA), le propriétaire peut récupérer la TVA de 19,6 % sur l’acquisition, quelques mois après son achat.

    Ce qui différencie le LMNP classique du Censi-Bouvard est la fiscalité liée à ces investissements. En effet, le statut LMNP classique est dit fiscalement neutre alors que le dispositif Censi-Bouvard est dit défiscalisant.

    Le LMNP classique tout d’abord, offre à l’investisseur la possibilité d’amortir 80 % de la valeur du bien HT sur 15 à 20 ans. C’est un mécanisme qui necessite l’intervention d’un comptable et qui permet d’amortir le bien de manière linéaire sur plusieurs années. Dans ce cas de figure si l’investissement est en cash, l’investisseur percevra tout de suite des loyers nets de fiscalité (pas d’impôt et CSG). Et si l’investissement est à crédit, cela permettra de ne pas avoir de surcoût fiscal.

    Le LMNP Censi-Bouvard, quant à lui, permet à l’investisseur de réduire ses impôts d’un montant égal à 11 % du montant hors taxe du ou des biens, dans la limite de 300 000 € hors taxe d’acquisition. Ce montant de réduction d’impôts est à répartir sur 9 ans.

    Le LMNP Censi-Bouvard concerne donc les investisseurs payant beaucoup d’impôts, et dont la tranche marginale d’imposition est au moins à 30 %. Le LMNP classique est lui aussi intéressant, car le propriétaire n’aura pas à payer d’impôt sur ces revenus.

  84. Orpea : Un gestionnaire de qualité

    Créé en 1989, ORPEA est un groupe qui gère à la fois des EHPAD (résidences médicalisées pour personnes âgées dépendantes), et des cliniques, plus connues sous le nom de CLINEA. Ouvert à l’international, avec sa présence dans certains pays européens, ce gestionnaire se place comme l’un des leaders sur le marché de la dépendance. Détails sur les raisons de son succès.

    ORPEA est un gestionnaire qui tient avant tout à veiller à la qualité de vie de ses résidents. Tournées vers l’éthique de cette activité, les équipes sont invitées à suivre régulièrement des formations afin d’améliorer les soins et prestations qu’elles appliquent aux patients. En moyenne, 10 000 départs en formation sont comptés tous les ans. Aussi, afin d’encadrer au mieux les personnes âgées, mais aussi afin de motiver les équipes professionnelles, chaque EHPAD fait partie de la vie culturelle locale, en organisant diverses activités, telles que des échanges intergénérationnels.

    Respect, Accueil, Confiance, Ecoute, Compétences et Conscience Professionnelle sont les six valeurs piliers d’ORPEA. De plus, le gestionnaire soutient plusieurs associations consacrées à la recherche médicale, à la dépendance, et en particulier à la lutte contre l’Alzheimer.

    Enfin, le groupe ORPEA est l’un des seuls à s’engager dans la lutte contre la destruction de l’environnement en réduisant les consommations d’eau et d’énergie, mais aussi en veillant à ce que chaque établissement suive certaines normes écologiques.

    ORPEA est donc un gestionnaire dont la qualité n’est plus à prouver. Très à l’écoute de ses résidents, mais aussi des proches de ceux-ci, le groupe améliore constamment ses prestations mais aussi les soins effectués sur les patients, afin de faire de ses résidences un lieu où il fait bon vivre.

  85. De nouvelles recherches pour faire reculer la dépendance

    Michèle Delaunay, Ministre chargée des personnes âgées et de l’autonomie, a lancé les travaux d’un tout nouveau centre de recherches mêlant un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) et des recherches universitaires penchés sur la maladie d’Alzheimer. La fin des travaux est prévue pour 2014.

    Huit millions d’euros, c’est le budget prévu pour financer ce centre de recherches et cet EHPAD, qui seront rattachés à l’hôpital Xavier Arnozan, près de Bordeaux. Pour la première fois, des chercheurs et un centre pour seniors dépendants vont s’associer afin de trouver des réponses encore inexistantes aux quelques recherches effectuées sur la vie des personnes âgées en institution. Les résidents pourront avoir accès aux essais thérapeutiques et faire l’objet de recherches spécifiques. Les recherches s’articuleront sur plusieurs axes : gériatriques, neurologiques, psychiatriques, sciences humaines, anthropologiques, épidémiologiques, et économiques.

    A terme, ces recherches aboutiront à des solutions afin de lutter contre la dépendance. En effet, il s’agira de prévenir la dépendance, et permettre aux seniors ayant subi une perte d’autonomie de vivre plus longtemps chez eux, même si la présence d’une aide soignante est nécessaire. Cela permettra de libérer les places en résidence médicalisée pour les malades atteints d’Alzheimer à un stade avancé. Il s’agira aussi de comprendre les dépenses des patients et de leurs proches en ce qui concerne les soins liés à la dépendance. L’objectif sera de diminuer les dépenses.

    La dépendance étant un phénomène de plus en plus présent dans notre société, il est important d’entreprendre des recherches afin de limiter l’impact qu’il aura sur les générations futures.

  86. Acheter un EHPAD sur le marché secondaire

    Acheter une chambre dans un EHPAD présente de nombreux avantages fiscaux pour l’investisseur, mais aussi lui permet d’avoir un patrimoine immobilier dans son portefeuille. Il existe plusieurs moyens d’investir dans un EHPAD : l’acheter neuf ou en VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement), ou alors sur le marché secondaire. 

    Le marché secondaire permet de revendre ou d’acheter un EHPAD ancien, dont le bail commercial est en cours. Généralement, les prix sont plus faibles que dans le neuf, puisqu’ils varient entre 90 000 € H.T. et 200 000 € H.T.

    Il n’existe pas réellement de marché secondaire organisé, mais certains gestionnaires proposent le rachat des chambres pour les revendre ensuite, il existe même des agences immobilières qui se spécialisent dans les EHPAD. Il est aussi possible d’acheter un lot d’EHPAD de particulier à particulier sur certains sites internet.

    Acheter un bien en EHPAD apporte de nombreux avantages, car en plus du prix d’achat qui sera moins élevé que dans le neuf, l’investisseur reprend le bail commercial en cours pour la durée restant, mais peut aussi le reconduire tacitement. De plus, il perçoit une rentabilité égale à celle indiquée dans le bail commercial, qui est généralement autour des 5 %. Aussi, l’investisseur pourra lui aussi profiter la fiscalité avantageuse que présente le régime LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) classique, c’est à dire l’amortissement de 80 % de la valeur de l’acquisition sur 20 ans.

    L’avantage principal d’investir en EHPAD, en plus de la sécurité de l’investissement, est la liquidité du placement. En effet, il est possible de revendre son bien en EHPAD même si le bail n’est pas fini, si l’investisseur a besoin de récupérer son investissement. En revanche, en revendant son EHPAD en cours de validité du bail, il est possible de ne pas pouvoir profiter de la valorisation foncière, en particulier lorsque la revente se fait auprès du gestionnaire, qui pose certaines conditions de reprise. Il est ainsi possible d’investir en EHPAD, dans le neuf, comme sur le marché secondaire. Il est toutefois conseillé de s’adresser à un professionnel si vous ne maitrisez pas l’investissement en EHPAD, afin d’acquérir un bien de qualité.

  87. Investir en LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel)

    Devenir propriétaire de biens meublés en résidences de services permet d’obtenir soit le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), soit le statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP). Tous deux sont de très bons outils de défiscalisation, mais ne concernent pas le même profil d’investisseurs. Voici en quoi consiste le régime LMP.

    Pour être sous le régime LMP, l’investisseur doit respecter certaines conditions indiquées dans l’article 151 du CGI, Code Général des Impôts. Il faut tout d’abord que le chiffre d’affaires TTC généré par ses biens en résidences de services représente plus de 23 000 € par an et plus de 50 % de l’ensemble de ses autres revenus. Il faut aussi que l’investisseur soit immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés en tant que loueur professionnel.

    Pour que ces conditions soient respectées, l’investisseur doit donc détenir plusieurs biens en résidences de services, c’est pour cela qu’il obtient le statut de professionnel, à l’inverse du statut LMNP où la plupart des investisseurs acquièrent peu de biens meublés  en résidence de services dans leur patrimoine, et sont alors considérés comme non professionnels.

    Le propriétaire (l’investisseur) perçoit des loyers qui se présentent sous la forme de BIC : Bénéfices Industriels et Commerciaux. Ces BIC atteignent un rendement locatif autour des 5 % avant avantages fiscaux. Ces bénéfices Industriels et Commerciaux permettent certains avantages. Tout d’abord, l’investisseur peut amortir la valeur du bien sur les recettes imposées aux revenus BIC. Il est possible que cette opération entraine sur son bilan, les premières années, un déficit que l’investisseur peut reporter sur plusieurs années. Le deuxième avantage permet à l’investisseur de déduire ses charges de ses revenus. Ainsi, il peut générer un déficit foncier et l’imputer à ses autres revenus. Cette opération lui permet de diminuer son taux d’imposition. Cet avantage n’a pas de limite au niveau du plafond, l’investisseur peut alors en profiter lorsqu’il est fortement imposé.

    De plus, le statut LMP offre deux autres avantages. Le premier concerne les plus values sur cession, qui seront exonérées si le propriétaire détient ses biens au moins cinq ans, et si les recettes des biens cédés sont inférieures à 90 000 €. Le deuxième concerne l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, ISF, car les revenus liés aux biens des résidences de services seront exonérés d’ISF.

    Il est alors très intéressant de détenir des bien immobiliers sous le régime LMP lorsque l’investisseur est très fortement imposé sur le revenu, mais aussi lorsqu’il paye de l’ISF.

  88. Investir en LMP

    Devenir propriétaire de biens meublés en résidences de services permet d’obtenir soit le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP), soit le statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP). Tous deux sont de très bons outils de défiscalisation, mais ne concernent pas le même profil d’investisseurs. Voici en quoi consiste le régime LMP.

    Pour être sous le statut LMP, l’investisseur doit respecter certaines conditions indiquées dans l’article 151 du CGI, Code Général des Impôts. Il faut tout d’abord que le chiffre d’affaires TTC généré par ses biens en résidences de services représente plus de 23 000 € par an et plus de 50 % de l’ensemble de ses autres revenus. Il faut aussi que l’investisseur soit immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés en tant que loueur professionnel.

    Pour que ces conditions soient respectées, l’investisseur doit donc détenir plusieurs biens en résidences de services, c’est pour cela qu’il obtient le statut de professionnel, à l’inverse du statut LMNP où la plupart des investisseurs acquièrent peu de biens meublés  en résidence de services dans leur patrimoine, et sont alors considérés comme non professionnels.

    Le propriétaire (l’investisseur) perçoit des loyers qui se présentent sous la forme de BIC : Bénéfices Industriels et Commerciaux. Ces BIC atteignent un rendement locatif autour des 5 % avant avantages fiscaux. Ces bénéfices Industriels et Commerciaux permettent certains avantages. Tout d’abord, l’investisseur peut amortir la valeur du bien sur les recettes imposées aux revenus BIC. Il est possible que cette opération entraine sur son bilan, les premières années, un déficit que l’investisseur peut reporter sur plusieurs années. Le deuxième avantage permet à l’investisseur de déduire ses charges de ses revenus. Ainsi, il peut générer un déficit foncier et l’imputer à ses autres revenus. Cette opération lui permet de diminuer son taux d’imposition. Cet avantage n’a pas de limite au niveau du plafond, l’investisseur peut alors en profiter lorsqu’il est fortement imposé.

    De plus, le statut LMP offre deux autres avantages. Le premier concerne les plus values sur cession, qui seront exonérées si le propriétaire détient ses biens au moins cinq ans, et si les recettes des biens cédés sont inférieures à 90 000 €. Le deuxième concerne l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, ISF, car les revenus liés aux biens des résidences de services seront exonérés d’ISF.

    Il est alors très intéressant de détenir des bien immobiliers sous le régime LMP lorsque l’investisseur est très fortement imposé sur le revenu, mais aussi lorsqu’il paye de l’ISF.

  89. Le dispositif Censi Bouvard prolongé

    Censé prendre fin au 31 décembre 2012, le dispositif Censi-Bouvard, permettant d’intéressantes réductions d’impôts, a finalement été reconduit jusqu’en 2016, comme le souhaitait de gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

    Malgré la volonté des députés socialistes et écologistes de revoir ce dispositif, l’opinion du gouvernement a été plus forte. Ce dispositif donne droit à une réduction d’impôt de 11 % de la valeur du bien sur une durée de 9 ans, pour les propriétaires de biens meublés donnant droit au statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel), c’est-à-dire les résidences de services ainsi que les EHPAD. Ce dispositif a donc simplement été reconduit jusqu’en 2016, après un vote de l’Assemblée Nationale, suite à un amendement au Budget 2013 proposé par le gouvernement actuel.

    Les députés écologistes, en particulier Eva Sas et Eric Alauzet avaient fait remarquer que le dispositif Censi Bouvard n’avait «jamais fait l’objet d’une évaluation présentée au Parlement», afin de justifier leur désaccord de le prolonger de quatre ans. Selon eux, rallonger le dispositif jusqu’en 2016 rendrait difficile voire impossible d’évaluer et de supprimer ce dispositif avantageux pour l’immobilier locatif en résidences de services. Pour cela, les députés écologistes proposaient alors de ne le prolonger que d’un an, et permettre aux investisseurs retardataires de profiter une dernière année de ce dispositif. Ces députés avaient le soutien du Rapporteur Général de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, Christian Eckert, également député socialiste de Meurthe-et-Moselle.

    C’est après une explication de Benoît Hamon, Ministre délégué à la consommation, et représentant du gouvernement lors de cette assemblée, que le vote a eu lieu. Soutenu par Gilles Carrez, Président de la Commission des Finances (parti UMP), il s’en est ressorti que reconduire le régime Censi Bouvard contribuerait à relancer le marché de l’immobilier, offrant plus de visibilité aux investisseurs, et répondre aux besoins des étudiants et des personnes âgées.

  90. Tous les avantages de l’investissement EHPAD

    Investir dans un bien immobilier permet de détenir une valeur sure dans son portefeuille patrimonial. Certains bien permettent même de profiter de certains avantages. C’est le cas des investissements en résidences de services, telles que les EHPAD, Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes.

    Un EHPAD est une résidence médicalisée qui accueille les personnes âgées en état de dépendance, c’est-à-dire qu’elles ont perdu leur autonomie à cause de problèmes de santé physiques ou mentaux. Les chambres sont donc adaptées aux pathologies des résidents, et la résidence propose des services de restauration, de ménage, mais aussi une équipe médicale présente 24/24 heures dans l’établissement. Investir en EHPAD revient donc à acheter une chambre de cette résidence, avec l’équipement qui meuble cette pièce. L’investisseur aura donc un statut LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel. Ce statut lui apporte plusieurs avantages.

    Tout d’abord, l’investissement en LMNP permet à l’investisseur de percevoir des loyers atteignant les 5 %, sans avoir à gérer la location. En effet, un EHPAD est géré par une société de gestion agréée par l’Etat, qui se charge de la gestion de plusieurs EHPAD, au niveau de la location, de la prise en charge des travaux de rénovation et de remise au normes, etc. L’investisseur percevra ainsi ses loyers même si la chambre dont il est propriétaire est inoccupée.

    Les revenus qu’il perçoit, à hauteur de 5 % de rentabilité en moyenne, sont des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).

    Aussi, le statut LMNP permet à l’acquéreur d’amortir 80 % de la valeur hors taxe de son bien immobilier sur 20 ans. Il peut aussi récupérer la TVA (19,6%) quelques mois après l’acquisition de son bien. Ainsi, un investisseur qui aurait une tranche marginale d’imposition élevée trouverait de bons profits à investir en EHPAD, grâce à cette fiscalité qui lui permet de réduire 80 % de la valeur de l’EHPAD de ses revenus imposables.

    Investir en EHPAD permet donc à l’investisseur des avantages fiscaux, mais aussi une sécurité au niveau de son placement. En effet, grâce à la signature d’un bail commercial d’une durée de 9 à 11 ans entre le gestionnaire et l’investisseur, ce placement immobilier a tout pour plaire.

  91. Quel régime choisir pour son investissement EHPAD ?

    Investir en résidence de services ou en EHPAD (définition EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) est un moyen d’investissement de plus en plus utilisé. C’est pour cela que différents régimes fiscaux ont été crées, chacun adapté à un type d’investisseur distinct.

    Le dispositif Censi Bouvard, créé en 2009 dans la loi de finance de la même année, il offre aux investisseurs la possibilité de profiter de mesures fiscales attractives lors de placements en LMNP (Locations Meublées Non Professionnelles). En effet, l’investisseur peut profiter d’une réduction d’impôts de 11 % du montant de l’acquisition sur 9 ans, sur un montant plafonné à 300 000 euros. De plus, il peut récupérer la TVA quelques mois après l’acquisition. L’investisseur pourra alors bénéficier des loyers garantis pendant toute la durée du bail commercial, et sera assuré que les travaux de rénovation et de remise aux normes seront pris en charge par le gestionnaire grâce aux articles 605 et 606. Une fois les 9 ans terminés, la fiscalité du bien passe au régime d’imposition classique.

    L’investisseur peut aussi opter pour un investissement en LMNP classique, qui est appelé «investissement fiscalement neutre». L’investisseur amorti 80 % de la valeur de son bien sur une durée de 20 ans, ce qui évitera une imposition sur les revenus qu’il perçoit de cette location. La TVA est aussi récupérable dans ce type d’investissement.

    Enfin, il est possible d’investir en régime Duflot. Ce régime remplace le Scellier depuis le 1er janvier 2013. L’investisseur pourra alors réduire ses impôts de 18 % sur 9 ans, dans la limite d’une acquisition à 300 000 euros. Cependant, la rentabilité locative en Duflot est relativement faible par rapport aux autres dispositifs (3 %), et le risque locatif est plus important

  92. Acheter un EHPAD, le mode d’emploi

    Acheter un EHPAD, Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, est un investissement locatif très fructueux. En effet, il est non seulement très rentable, car le rendement locatif atteint les 5 % nets d’impôts, mais c’est aussi un investissement sans contrainte de gestion, car l’établissement est rattaché à une société de gestion qui s’occupe de toutes les tâches administratives liées à la gestion de l’EHPAD. Investir dans une résidence médicalisée de type EHPAD est donc un bon moyen de se procurer des revenus complémentaires et nets d’impôts, et ainsi se préparer une bonne retraite. Mais faut-il investir dans n’importe quel EHPAD les yeux fermés ?

    Evidemment, comme tout investissement, il faut se renseigner sur les critères à vérifier avant de se lancer. Tout d’abord, la qualité du gestionnaire est un critère extrêmement important. Les gestionnaires d’EHPAD dépendant de l’Etat, ils sont généralement de qualité et ont de l’expérience et de l’ancienneté dans le domaine de la gestion locative, mais le secteur étant particulier restreint, il est important de vérifier s’il gère correctement sa trésorerie, afin d’éviter les frais inutiles et de pouvoir bénéficier des loyers même si la chambre est inoccupée pendant une certaine période, pour cause de travaux ou autre. Les meilleurs gestionnaires dans ce domaine sont DVD, Orpea ou encore Korian.

    Ensuite, il faut vérifier que l’établissement ait bien signé une convention tripartite avec le Conseil Général et l’assurance maladie. Il est important que l’établissement tienne correctement un cahier des charges, afin de soigner au mieux sa patientèle. Il est très important que les articles 605 et 606 du Code Civil fassent partie des clauses du contrat, car ils concernent la répartition des charges de potentiels travaux, entre la société de gestion et l’investisseur. Le lieu de l’établissement peut vous paraitre un critère essentiel, cependant dans l’acquisition d’une chambre EHPAD ce n’est pas un point fondamental car si le promoteur obtient l’agrément de l’Etat pour construire une résidence cela veut dire qu’il y avait une grande attente dans la région.

    Aujourd’hui en France, les EHPAD sont des établissements très demandés, la demande dépassant largement l’offre, et cette différence ne fera que s’amplifier. Investir dans un EHPAD est donc un placement très sécurisé.

  93. Comment bien choisir son investissement en EHPAD ?

    Investir sur le marché des résidences spécialisées pour les personnes âgées dépendantes, appelées aussi EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) présente de nombreux avantages, tant au niveau rendement qu’au niveau sécurité. Mais il est tout de même important de sélectionner avec soin son EHPAD.

    Voici quelques conseils pour vous aider à trouver le meilleur EHPAD.

    Tout d’abord, il faut savoir que chaque EHPAD est différent. En effet, certains peuvent accueillir n’importe quelle forme de dépendance, alors que d’autres sont spécialisés dans une pathologie particulière, comme l’Alzheimer par exemple.

    Qu’il soit général ou spécialisé, l’EHPAD a signé une convention tripartite avec le conseil général et l’assurance maladie. Cette convention donne l’accès à des crédits de fonctionnement si l’établissement tient un cahier des charges précis et s’il accueille les résidents dans les meilleures conditions.

    Le gestionnaire en charge de la résidence est aussi un critère de sélection important. Il est conseillé de retenir un gestionnaire renommé, et expérimenté, ayant une trésorerie solide, tel que DVD, Le Noble Age, Medica, etc.

    La localisation de la résidence peut aussi influencer votre choix lors d’un investissement en EHPAD. Mais les envies des personnes âgées sont très différentes, et un EHPAD se situant dans le centre d’une grande ville ne sera pas un investissement plus ou moins sûr qu’un EHPAD se situant dans un lieu plus reculé à la campagne. En effet, chaque EHPAD fait l’objet d’une analyse de la demande avant d’être construit. Il suffit simplement à l’investisseur de préférer une zone géographique à une autre, afin d’anticiper une bonne valorisation de son acquisition.

    Acquérir un EHPAD est l’investissement parfait lorsque l’on souhaite se créer du patrimoine immobilier tout en percevant des revenus complémentaires, avec des avantages fiscaux. Un tel placement doit être planifié soigneusement, c’est pour cela qu’il est recommandé de faire appel à des professionnels qui sauront vous conseiller selon vos besoins.

  94. Derniers programmes ORPEA

    ORPEA est le plus grand operateur du secteur et certainement celui qui propose le meilleur contrat de bail commercial aux investisseurs. Un bail commercial ORPEA est composé de 8 pages ou tous les points sont évoqués clairement et simplement. C’est donc beaucoup plus simple pour l’investisseur de maîtriser son placement.

    Voilà un résumé des deux derniers programmes ORPEA en fin de commercialisation compte tenu de la qualité de ces programmes :

    ORPEA TALENCE (Bordeaux Centre) : « Le Home la tour »

    – Ce programme est en VEFA avec une livraison prévue au dernier trimestre 2013.
    – Une rentabilité offerte de 4,4% sur le montant HT du bien.
    – Des lots à partir de 165’835 € HT.
    – Prix du mobilier : 3’500 € => Sachant que c’est plutot faible car nous observons chez beaucoup d’autres opérateurs un prix allant jusqu’à 8’000 € pour le mobilier de la chambre.
    – Articles 605 et 606 à la charge d’ORPEA. Donc tous les petits travaux, gros travaux ou remises aux normes de la résidence sont à la charge du gestionnaire et non de l’investisseur.
    – Un bail commercial de 12 ans.
    – Une revalorsiation locative de 2% par qui sera impactée tous les 3 ans => soit 6% de revalorisation locative tous les 3 ans.
    – Pour un investissement en cash ou à crédit, ORPEA s’engage à verser des pré-loyers entre le passage chez le notaire et la livraison du programme.

    ORPEA MERIGNAC (33) : « Les chardons bleus »

    – Ce programme est en VEFA avec une livraison prévue au dernier trimestre 2014.
    – Une rentabilité offerte de 4,4% sur le montant HT du bien.
    – Des lots à partir de 159’782 € HT.
    – Prix du mobilier : 3’500 € => Sachant que c’est plutot faible car nous observons chez beaucoup d’autres opérateurs un prix allant jusqu’à 8’000 € pour le mobilier de la chambre
    – Articles 605 et 606 à la charge d’ORPEA. Donc tous les petits travaux, gros travaux ou remises aux normes de la résidence sont à la charge du gestionnaire et non de l’investisseur.
    – Un bail commercial de 12 ans
    – Une revalorsiation locative de 2% par qui sera impactée tous les 3 ans => soit 6% de revalorisation locative tous les 3 ans.
    – Pour un investissement en cash ou à crédit, ORPEA s’engage à verser des pré-loyers entre le passage chez le notaire et la livraison du programme

    Les différents critères et points évoqués ci-dessus, sont les points à analyser lors de votre recherche de programme d’investissement EHPAD. Si dans le bail que vous étudiez, ces points ne vous semblent pas clairs, demandez conseil auprès d’un professionnel.

  95. Domitys : Gestionnaire n° 1 des résidences seniors

    Créé en 1998 après la réalisation d’une étude sur le manque d’établissements pour les seniors, Domitys est un groupe qui a su développer un savoir-faire incomparable dans le domaine de la gestion de résidences seniors. Sa première résidence fut celle de Dompierre en Charente Maritime, grâce à l’initiative d’un membre de la direction d’Aegide. Les valeurs et la qualité des services de ce groupe font de cette société le numéro 1 sur le marché des seniors.

    Leurs valeurs permettent de garantir une sécurité ainsi qu’une qualité de leurs résidences :

    • Domitys garantie de respecter la vie privée des résidents,
    • Un contrôle régulier de la qualité des services proposés
    • Une évaluation des besoins de chacun
    • Une assistance personnelle
    • Et un service de gardiennage 24h/24  afin de garantir la sécurité dans la résidence.

    En plus de ces valeurs éthiques que le groupe promet de respecter, il propose des services de qualité, notamment au niveau de la restauration, où les menus sont variés et abordables au niveau du prix, mais aussi plusieurs salles où des animations sportives et ludiques sont organisées.

    Afin de répondre aux besoins de tous les seniors, y compris ceux qui ne souhaitent pas vivre en permanence dans ces résidences, Domitys propose trois programmes qui permettent de découvrir et profiter temporairement des services et de la qualité de ce groupe.

    • Le séjour découverte, qui vise à faire découvrir l’environnement d’une résidence Domitys, et mettre en confiance un senior qui aurait un mauvais a priori des résidences seniors.
    • Le séjour touristique, qui permet aux seniors souhaitant visiter une région de se retrouver dans un logement sécurisé et adapté, pour un tarif plus faible que dans un hôtel. Le groupe propose aussi des prestations touristiques.
    • Le séjour temporaire, qui permet aux seniors de venir se reposer dans la résidence, par exemple après une hospitalisation. Le résident aura un appartement meublé avec une télévision, la restauration en demi-pension, une assistance 24/24 heures, la fourniture du linge de maison, et le ménage quotidien.

    Domitys est donc un gestionnaire de qualité, proche de ses résidents et soucieux de la qualité des services qu’il leur propose.

  96. Les avantages de l’investissement en LMNP

    Le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) offre de nombreux avantages au propriétaire d’un bien immobilier loué à une tierce personne. Il faut simplement meubler le logement selon les besoins du locataire.

    Le statut LMNP s’obtient si l’investisseur acquiert un logement dans une résidence de services, à savoir : une résidence d’affaires, une résidence étudiante, une résidence senior, une résidence de tourisme ou encore un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

    En le meublant, le propriétaire peut ensuite louer le bien, et percevoir non pas des revenus fonciers comme lors d’une location classique, mais des revenus BIC => Bénéfices Industriels et Commerciaux. La différence est que le BIC permet de déduire les charges du montant des revenus locatifs, et reporter sur 30 ans en cas de déficit BIC.

    Un deuxième avantage qu’il ne faut pas négliger est l’amortissement. En effet, le propriétaire peut amortir 80% de la valeur du bien sur 20 ans, de manière linéaire. En comptant l’amortissement, mais aussi la déduction des charges, des intérêts d’emprunts et des frais d’acquisition, les revenus perçus par le propriétaire sont bien souvent nets de fiscalité, et atteignent les 4 à 5% de rentabilité.

    Aussi, six mois après l’acquisition, l’Etat reversera au propriétaire la totalité de la TVA sur cette acquisition. En revanche, si l’investisseur revend son bien avant la 20ème année, il se devra de rembourser la TVA au prorata temporis.

    Enfin, le propriétaire n’aura pas à gérer son bien locatif comme dans une situation de location en direct, car une société de gestion s’occupe des tâches liées à la location, à l’administration mais aussi à l’entretien de la résidence de services dans laquelle se trouve le bien.

    Un investissement en LMNP est un investissement qui offre de nombreux avantages, et certaines résidences telles que les résidences étudiantes ou les résidences EHPAD sont en plein essor. Une acquisition en LMNP est donc encore plus avantageuse lorsque l’on sait que les perspectives futures sont sures.

  97. Comment bien préparer sa retraite ?

    L’évolution de la population Française d’ici aux années 2060 étudiée par l’INSEE montre un important vieillissement de la population, dû au recul de l’espérance de vie, au taux de fécondité constant ou légèrement en baisse, puis à l’immigration. La retraite nous concerne tous, et bientôt nous atteindrons une situation d’un actif cotisant pour un retraité. Il faut donc préparer dès maintenant sa retraite, afin d’avoir une situation financière stable à ce moment là.

    Le placement en résidence senior médicalisée permet de bien préparer sa retraite. Une résidence senior est une résidence de services. C’est un groupement d’appartements réservés à une clientèle de personnes âgées. Les résidents s’installent dans ce type d’établissement lorsqu’ils recherchent un appartement plus adapté à leurs besoins, dans un environnement sécurisé, proche d’un centre-ville.

    Investir en résidence de service revient à acheter un appartement de la résidence, et laisser la société de gestion gérer la mise en location. L’investisseur se créé alors du patrimoine immobilier, mais aussi des revenus complémentaires (5% de rentabilité), que le gestionnaire verse à l’investisseur, même si son bien n’est pas occupé. Sachant que la demande est très forte sur le marché des résidences EHPAD, ce placement n’est pas risqué. De plus, le bail commercial protège ce placement pendant 9 ans, et est reconductible.

    De ce placement découle une fiscalité avantageuse, car il donne au propriétaire le statut LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel, qui lui permet, en plus de ses loyers BIC de 5% de rentabilité net de fiscalité, d’amortir 80 % de la valeur du bien immobilier sur 20 ans et déduire les charges comme les intérêts de l’emprunt immobilier, mais aussi récupérer la TVA 6 mois après la mise en location de la chambre. L’investisseur peut également choisir d’opter pour le régime LMNP Censi-Bouvard, qui lui permet, à la place de l’amortissement, de déduire des impôts 11% de la valeur du bien sur 9 ans.

    Investir en résidence médicalisée est une bonne manière de préparer sa retraite, en profitant d’un actif sûr dans son patrimoine, et en profitant d’une fiscalité avantageuse. C’est aussi un bon complément de retraite, car l’investisseur perçoit 5% de rentabilité en revenus complémentaires.

  98. Le Revenu Pierre : Qui est ce nouvel acteur du marché ?

    Le marché des résidences de services présente de nombreux avantages pour l’investisseur. Mais lorsque celui-ci souhaite revendre son bien, plusieurs solutions s’offrent à lui : le revendre au gestionnaire, passer par des sites de particuliers à particuliers, ou encore passer par un intermédiaire expérimenté : le Revenu Pierre.

    Le Revenu Pierre a été créé en 2007, et se consacre depuis au marché de l’occasion des résidences de services (résidences étudiantes, seniors, d’affaires, de tourisme ou EHPAD). Ce groupe se charge donc de racheter le bien immobilier à l’investisseur de base, puis de revendre le lot à un nouvel investisseur.

    Quels avantages à acheter sur le marché de l’occasion ?

    Le marché de l’occasion, appelé aussi marché secondaire, présente globalement les mêmes caractéristiques que le marché du neuf. En effet, l’acheteur du bien d’occasion bénéficie du statut LMNP(Loueur en Meublé Non Professionnel), ou LMP (Loueur en Meublé Professionnel). Ces statuts permettent à l’investisseur d’amortir 80 % du montant du bien sur 20 ans, et de percevoir des revenus BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux). Ces revenus perçus sont exonérés d’Impôt de Solidarité sur la Fortune sous le régime LMP.

    Le nouvel acquéreur achète son bien à un prix hors taxe, puisque l’opération de récupération de la TVA a déjà été effectuée lors de la première acquisition. Les baux commerciaux sont plus courts que dans le neuf, car le nouvel acheteur reprend le bail en cours.

    Le Revenu Pierre est aujourd’hui le leader du marché en terme de biens LMNP et LMP d’occasions, et ne traite qu’avec les lots gérés par les plus grands gestionnaires, pour des acquisitions de confiance. Ce groupe possède en permanence 40 lots de qualité tant au niveau rentabilité qu’au niveau sécurité, et propose des solutions de liquidité aux investisseurs souhaitant revendre leur bien.

    Il est donc préférable, lorsque vous souhaitez revendre votre bien, de passer par Le Revenu Pierre qui est une société expérimentée, et qui saura rapidement trouver des solutions adaptées à vos besoins. De même si vous souhaitez acheter sur le marché secondaire, il est préférable de passer par un intermédiaire qui porte une attention particulière à la qualité de ses lots. Ainsi, le nouvel acheteur sera convaincu de la sécurité de son investissement, ce qui n’est pas le cas lors d’un échange sur les sites de particuliers à particuliers.

  99. ORPEA : Les raisons qui en font un bon gestionnaire

    ORPEA est devenu aujourd’hui le premier gestionnaire d’EHPAD. Il est aussi reconnu pour la gestion de ses cliniques de réadaptation, Clinéa. Voici les différentes raisons qui font de cette société de gestion un gestionnaire de confiance.

    Tout d’abord, ORPEA est un gestionnaire important, puisque son chiffres d’affaires atteint les 1,234 milliards d’euros, avec des bénéfices nets de 80 millions d’euros. Ce groupe est en pleine croissance, puisqu’il est coté au SBF 120, à la bourse parisienne. Cela lui permet d’augmenter sa notoriété et ainsi d’augmenter le nombre de ses investisseurs (25 % en un an).

    Aussi, ORPEA est l’un des seuls gestionnaires à gérer des établissements au niveau européen. Il détient plus de 320 établissements en France, et 71 établissements répartis en Belgique, en Espagne, en Italie et en Suisse. Investir dans un établissement géré par ORPEA diminue les risques qui peuvent être imputés à l’investissement locatif. De plus, le bail commercial que l’investisseur signe avec le gestionnaire lors de l’acquisition de son bien meublé est le meilleur bail qui existe sur le marché dans la plupart des programmes.

    En ce qui concerne les investissements réalisés par les français, investir avec ORPEA permet de profiter d’un gestionnaire solide financièrement, et qui possède de plus une expérience sur le marché des seniors, et particulièrement celui de la dépendance.

    Enfin, ORPEA propose des investissements à bonne rentabilité puisqu’elle atteint les 4% à 5 %, ce qui représente la rentabilité moyenne du marché. Aussi, ce gestionnaire propose des programmes à partir de 130 000 euros HT en moyenne. Ces programmes sont de qualité depuis leur développement jusqu’à l’exploitation et de ce fait ils rencontrent un grand succès et des ventes très rapides.

    ORPEA est donc un gestionnaire de confiance en matière d’investissement en immobilier locatif en EHPAD. Son sens du sérieux et son expérience sur le marché de la dépendance offrent une sécurité supplémentaire à ce type d’investissement. Les investisseurs seront sûrs que leur acquisition sera gérée sérieusement, et qu’ils pourront ainsi percevoir leurs loyers sans inquiétude de faillite du gestionnaire.